QUIZZ : SI J'AVAIS UN ASTHME SÉVÈRE

Aurez-vous la bonne réponse sur ces affirmations concernant l’asthme sévère ?

1. Il est normal d’avoir des crises d’asthme lorsque l’on est asthmatique

FAUX. Les exacerbations/crises d’asthme sont le signe d’un asthme mal contrôlé. Il est indispensable d’en parler avec votre médecin pour ajuster le traitement si besoin.(1,2)

2. L’asthme, et en particulier l’asthme sévère, a un fort impact sur la qualité de vie des patients

VRAI. L'asthme sévère interfère souvent avec la vie familiale, sociale et professionnelle. Les patients atteints d'asthme sévère se sentent souvent incompris. Leur expérience étant différente de celle de la plupart des personnes asthmatiques.(1)

Malgré le traitement de fond, leurs nuits sont difficiles en raison de la toux chronique et de la difficulté à respirer. Ils sont souvent essoufflés, parfois même au repos. Des crises d’asthme peuvent survenir de manière imprévisible. Tout ceci a un fort impact sur leur quotidien, leurs activités physiques, leurs choix professionnels ou de destination de vacances…(1,3)

S’ajoutent les effets secondaires des traitements de la crise d’asthme qui ne sont pas anodins.(1)

3. Les corticoïdes oraux n’ont pas d’effets secondaires

FAUX. Les effets secondaires liés à la prise de corticoïdes oraux sont nombreux et ne sont pas négligeables même pour une utilisation à court terme. Ils sont associés à des troubles du sommeil, des changements d’humeur, un risque accru d'infections, de fractures et de thromboembolie. Les patients peuvent également ressentir un impact psychologique lors du traitement, se manifestant par une dépression et une anxiété. Il est donc primordial de minimiser la prise corticoïdes oraux en contrôlant l’asthme grâce à un traitement de fond adapté.(1)

4. Il n’existe pas d’autres traitements que les corticoïdes inhalés pour traiter l’asthme

FAUX. Pour un asthme sévère, c’est-à-dire non contrôlé malgré la prise consciencieuse du traitement de fond à forte dose, un médicament biologique peut être prescrit comme nouveau traitement de fond par un pneumologue hospitalier.(1,4)

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