La dépendance au tabac

Les différentes formes de dépendance au tabac

Il existe 3 formes de dépendance au tabac : physique, psychologique et comportementale. Ensemble, ces dépendances créent l’addiction.

• La dépendance physique est essentiellement due à la nicotine qui, en se fixant sur des récepteurs dans les cellules du cerveau, entraîne la libération de dopamine, de noradrénaline et de sérotonine, 3 substances à l’origine de la sensation de plaisir. Lors de l’arrêt du tabac (ou si les substituts nicotiniques sont insuffisamment dosés), cette dépendance provoque les signes de manque.
• La dépendance psychologique est variable d’une personne à l’autre et dépend du plaisir que chacun prend à fumer. Chaque fois qu’une personne utilise sa cigarette pour gérer une situation de stress, des émotions positives ou négatives, ou pour se stimuler intellectuellement, elle renforce sa dépendance psychologique au tabac.
• La dépendance comportementale apparaît lorsque la cigarette est systématiquement associée à certaines situations répétitives tout au long de la journée. Dans ce cas, ces situations déclenchent l’envie de fumer. Progressivement, la consommation devient une consommation réflexe, automatique, conditionnée, souvent en association avec d’autres produits (café, alcool, etc.).

L’évaluation de la dépendance

Il existe un questionnaire en 6 questions (questionnaire de Fagerström) qui peut aider à évaluer la dépendance aux cigarettes (dépendance faible, moyenne, forte, très forte). Une version simplifiée en 2 questions existe également.

L'intérêt du test de Fagerström est actuellement remis en question par certains tabacologues qui accordent davantage d'intérêt aux délais entre réveil et prise de la première cigarette.