L'octréotide est un octapeptide de synthèse, dérivant de la somatostatine naturelle, possédant les mêmes effets pharmacologiques et dont la durée d'action est nettement prolongée. Il inhibe l'augmentation pathologique de la sécrétion de l'hormone de croissance (GH) ainsi que de peptides et de la sérotonine produits par le système endocrinien gastro-entéro-pancréatique (GEP).
Chez l'animal, l'octréotide est, par rapport à la somatostatine, un inhibiteur plus puissant de la sécrétion de GH, de glucagon et d'insuline, avec une plus grande sélectivité pour l'inhibition de la GH et du glucagon.
Chez le sujet sain, il a été constaté que l’octréotide inhibait :
- la libération de la GH stimulée par l'arginine, par l'exercice ou par l'hypoglycémie induite par l'insuline ;
- la libération post-prandiale d'insuline, de glucagon, de gastrine et d'autres peptides du système endocrinien GEP, de même que la libération d'insuline et de glucagon provoquée par l'arginine ;
- la libération d'hormone thyréotrope (TSH) induite par la TRH.
Contrairement à la somatostatine, l'octréotide inhibe la sécrétion de GH préférentiellement à celle de l'insuline et son administration n'est pas suivie d'un rebond de sécrétion hormonale.
Les fiches DCI Vidal constituent une base de connaissances pharmacologiques et thérapeutiques, proposée aux professionnels de santé, en complément des documents réglementaires publiés.
Octréotide (acétate) 100 µg/ml solution injectable/pour perfusion
Dernière modification : 09/07/2024 - Révision : 09/07/2024
ATC | Risque sur la grossesse et l'allaitement | Dopant | Vigilance | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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H - HORMONES SYSTEMIQUES, HORMONES SEXUELLES EXCLUES H01 - HORMONES HYPOPHYSAIRES, HYPOTHALAMIQUES ET ANALOGUES H01C - HORMONES HYPOTHALAMIQUES H01CB - SOMATOSTATINE ET ANALOGUES H01CB02 - OCTREOTIDE |
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INDICATIONS ET MODALITÉS D'ADMINISTRATIONOCTREOTIDE (acétate) 100 µg/ml sol inj/p perfIndications
Ce médicament est indiqué dans les cas suivants :
- Acromégalie dans l'attente de l'efficacité de la radiothérapie
- Acromégalie en cas de non indication de la chirurgie
- Acromégalie en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie
- Adénome thyréotrope primitif dans l'attente de l'efficacité de la radiothérapie
- Adénome thyréotrope primitif en cas de non indication de la chirurgie
- Adénome thyréotrope primitif en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie
- Complications après chirurgie pancréatique, traitement préventif (des)
- Rupture des varices oesophagiennes chez le patient cirrhotique, traitement d'urgence (de la)
- Rupture des varices oesophagiennes chez le patient cirrhotique, traitement préventif (de la)
- Tumeur carcinoïde
- Tumeur endocrine gastroentéropancréatique
PosologieUnité de priseml- octréotide (acétate) : 100 µg/1 ml
Modalités d'administration- Voie intraveineuse (en perfusion), voie sous-cutanée
Posologie Patient à partir de 15 an(s) Patient quel que soit le poids Acromégalie dans l'attente de l'efficacité de la radiothérapie - Acromégalie en cas de non indication de la chirurgie - Acromégalie en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- Traitement à arrêter en cas d'absence d'amélioration clinique dans les 3 mois
- Traitement à réévaluer tous les 6 mois
- 50 à 1 000 µg toutes les 8 à 12 heures
- Posologie maximale: 1 500 µg par jour
Tumeur carcinoïde - Tumeur endocrine gastroentéropancréatique - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- 50 µg 1 à 2 fois par jour
- Posologie maximale: 600 µg par jour
Complications après chirurgie pancréatique, traitement préventif (des) - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Administrer 1 heure avant l'intervention chirurgicale
- Ne pas diluer
- 100 µg 3 fois par jour
- Pendant 7 jours
Rupture des varices oesophagiennes chez le patient cirrhotique, traitement d'urgence (de la) - Rupture des varices oesophagiennes chez le patient cirrhotique, traitement préventif (de la) - Posologie standard
- Voie intraveineuse (en perfusion)
- A diluer avant administration
- 25 µg 1 fois par heure
- Pendant 5 jours
- Posologie maximale: 50 µg par heure
Adénome thyréotrope primitif dans l'attente de l'efficacité de la radiothérapie - Adénome thyréotrope primitif en cas de non indication de la chirurgie - Adénome thyréotrope primitif en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 100 µg 3 fois par jour
- Ne pas administrer moins de 5 jours.
Modalités d'administration du traitement- Administrer en variant le site d'injection
- Posologie à adapter à l'état du patient
Incompatibilités physico-chimiques- Compatibilité avec certains solvants
- Incompatibilité avec tous les médicaments
Indications
Ce médicament est indiqué dans les cas suivants :
- Acromégalie dans l'attente de l'efficacité de la radiothérapie
- Acromégalie en cas de non indication de la chirurgie
- Acromégalie en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie
- Adénome thyréotrope primitif dans l'attente de l'efficacité de la radiothérapie
- Adénome thyréotrope primitif en cas de non indication de la chirurgie
- Adénome thyréotrope primitif en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie
- Complications après chirurgie pancréatique, traitement préventif (des)
- Rupture des varices oesophagiennes chez le patient cirrhotique, traitement d'urgence (de la)
- Rupture des varices oesophagiennes chez le patient cirrhotique, traitement préventif (de la)
- Tumeur carcinoïde
- Tumeur endocrine gastroentéropancréatique
PosologieUnité de priseml- octréotide (acétate) : 100 µg/1 ml
Modalités d'administration- Voie intraveineuse (en perfusion), voie sous-cutanée
Posologie Patient à partir de 15 an(s) Patient quel que soit le poids Acromégalie dans l'attente de l'efficacité de la radiothérapie - Acromégalie en cas de non indication de la chirurgie - Acromégalie en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- Traitement à arrêter en cas d'absence d'amélioration clinique dans les 3 mois
- Traitement à réévaluer tous les 6 mois
- 50 à 1 000 µg toutes les 8 à 12 heures
- Posologie maximale: 1 500 µg par jour
Tumeur carcinoïde - Tumeur endocrine gastroentéropancréatique - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- 50 µg 1 à 2 fois par jour
- Posologie maximale: 600 µg par jour
Complications après chirurgie pancréatique, traitement préventif (des) - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Administrer 1 heure avant l'intervention chirurgicale
- Ne pas diluer
- 100 µg 3 fois par jour
- Pendant 7 jours
Rupture des varices oesophagiennes chez le patient cirrhotique, traitement d'urgence (de la) - Rupture des varices oesophagiennes chez le patient cirrhotique, traitement préventif (de la) - Posologie standard
- Voie intraveineuse (en perfusion)
- A diluer avant administration
- 25 µg 1 fois par heure
- Pendant 5 jours
- Posologie maximale: 50 µg par heure
Adénome thyréotrope primitif dans l'attente de l'efficacité de la radiothérapie - Adénome thyréotrope primitif en cas de non indication de la chirurgie - Adénome thyréotrope primitif en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 100 µg 3 fois par jour
- Ne pas administrer moins de 5 jours.
Unité de priseml- octréotide (acétate) : 100 µg/1 ml
Modalités d'administration- Voie intraveineuse (en perfusion), voie sous-cutanée
Posologie Patient à partir de 15 an(s) Patient quel que soit le poids Acromégalie dans l'attente de l'efficacité de la radiothérapie - Acromégalie en cas de non indication de la chirurgie - Acromégalie en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- Traitement à arrêter en cas d'absence d'amélioration clinique dans les 3 mois
- Traitement à réévaluer tous les 6 mois
- 50 à 1 000 µg toutes les 8 à 12 heures
- Posologie maximale: 1 500 µg par jour
Tumeur carcinoïde - Tumeur endocrine gastroentéropancréatique - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- 50 µg 1 à 2 fois par jour
- Posologie maximale: 600 µg par jour
Complications après chirurgie pancréatique, traitement préventif (des) - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Administrer 1 heure avant l'intervention chirurgicale
- Ne pas diluer
- 100 µg 3 fois par jour
- Pendant 7 jours
Rupture des varices oesophagiennes chez le patient cirrhotique, traitement d'urgence (de la) - Rupture des varices oesophagiennes chez le patient cirrhotique, traitement préventif (de la) - Posologie standard
- Voie intraveineuse (en perfusion)
- A diluer avant administration
- 25 µg 1 fois par heure
- Pendant 5 jours
- Posologie maximale: 50 µg par heure
Adénome thyréotrope primitif dans l'attente de l'efficacité de la radiothérapie - Adénome thyréotrope primitif en cas de non indication de la chirurgie - Adénome thyréotrope primitif en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 100 µg 3 fois par jour
- Ne pas administrer moins de 5 jours.
- Voie intraveineuse (en perfusion), voie sous-cutanée
Posologie Patient à partir de 15 an(s) Patient quel que soit le poids Acromégalie dans l'attente de l'efficacité de la radiothérapie - Acromégalie en cas de non indication de la chirurgie - Acromégalie en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- Traitement à arrêter en cas d'absence d'amélioration clinique dans les 3 mois
- Traitement à réévaluer tous les 6 mois
- 50 à 1 000 µg toutes les 8 à 12 heures
- Posologie maximale: 1 500 µg par jour
Tumeur carcinoïde - Tumeur endocrine gastroentéropancréatique - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- 50 µg 1 à 2 fois par jour
- Posologie maximale: 600 µg par jour
Complications après chirurgie pancréatique, traitement préventif (des) - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Administrer 1 heure avant l'intervention chirurgicale
- Ne pas diluer
- 100 µg 3 fois par jour
- Pendant 7 jours
Rupture des varices oesophagiennes chez le patient cirrhotique, traitement d'urgence (de la) - Rupture des varices oesophagiennes chez le patient cirrhotique, traitement préventif (de la) - Posologie standard
- Voie intraveineuse (en perfusion)
- A diluer avant administration
- 25 µg 1 fois par heure
- Pendant 5 jours
- Posologie maximale: 50 µg par heure
Adénome thyréotrope primitif dans l'attente de l'efficacité de la radiothérapie - Adénome thyréotrope primitif en cas de non indication de la chirurgie - Adénome thyréotrope primitif en cas de réponse insuffisante après chirurgie et/ou radiothérapie - Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 100 µg 3 fois par jour
- Ne pas administrer moins de 5 jours.
- Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- Traitement à arrêter en cas d'absence d'amélioration clinique dans les 3 mois
- Traitement à réévaluer tous les 6 mois
- 50 à 1 000 µg toutes les 8 à 12 heures
- Posologie maximale: 1 500 µg par jour
- Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- 50 µg 1 à 2 fois par jour
- Posologie maximale: 600 µg par jour
- Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Administrer 1 heure avant l'intervention chirurgicale
- Ne pas diluer
- 100 µg 3 fois par jour
- Pendant 7 jours
- Posologie standard
- Voie intraveineuse (en perfusion)
- A diluer avant administration
- 25 µg 1 fois par heure
- Pendant 5 jours
- Posologie maximale: 50 µg par heure
- Posologie standard
- Voie sous-cutanée
- Ne pas diluer
- Posologie à adapter en fonction de la réponse clinique
- 100 µg 3 fois par jour
- Ne pas administrer moins de 5 jours.
Modalités d'administration du traitement- Administrer en variant le site d'injection
- Posologie à adapter à l'état du patient
Incompatibilités physico-chimiques- Compatibilité avec certains solvants
- Incompatibilité avec tous les médicaments
INFORMATIONS RELATIVES À LA SÉCURITÉ DU PATIENTOCTREOTIDE (acétate) 100 µg/ml sol inj/p perfNiveau de risque : X Critique III Haut II Modéré I Bas
Contre-indicationsX Critique Niveau de gravité : Contre-indication absolue - Allaitement
- Grossesse
- Hypersensibilité à l'un des composants
- Hypersensibilité à la somatostatine et à ses analogues
PrécautionsII Modéré Niveau de gravité : Précautions- Carence en vitamine B12, antécédent (de)
- Cirrhose hépatique
- Diabète
- Enfant de moins de 15 ans
- Femme susceptible d'être enceinte
- Insulinome
- Traitement prolongé
Interactions médicamenteusesII Modéré Niveau de gravité : Précaution d'emploi Analogues de la somatostatine + Ciclosporine (voie orale)
Risques et mécanismes Avec la ciclosporine administrée par voie orale : baisse des concentrations sanguines de ciclosporine (diminution de son absorption intestinale). Conduite à tenir Augmentation des doses de ciclosporine sous contrôle des concentrations plasmatiques et réduction de la posologie après l'arrêt du traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Insuline
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en insuline, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Prévenir le patient du risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de l'insuline pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Pioglitazone
Analogues de la somatostatine + Rosiglitazone
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en glitazone, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la glitazone pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Répaglinide
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en repaglinide, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la répaglidine pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Sulfamides hypoglycémiants
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycemiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine.
Grossesse et allaitement
Contre-indications et précautions d'emploi Grossesse (mois) Allaitement 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Risques X X X Contre-indication absolue
Fertilité et Grossesse- Risque sur la fertilité
- Utiliser chez la femme une contraception efficace avant la mise en route du traitement
Risques liés au traitement- Risque d'hypoglycémie
- Risque d'insuffisance pancréatique exocrine
- Risque de bradycardie
- Risque de cholangite
- Risque de cholécystite
- Risque de dilatation des voies biliaires
- Risque de diminution de l'absorption de la vitamine B12
- Risque de diminution de l'absorption des lipides alimentaires
- Risque de lithiase biliaire
- Risque de trouble de la glycorégulation
Surveillances du patient- Surveillance de la fonction hépatique pendant le traitement
- Surveillance de la fonction thyroïdienne pendant le traitement
- Surveillance de la glycémie pendant le traitement
- Surveillance échographique de la vésicule biliaire avant la mise en route du traitement
- Surveillance échographique de la vésicule biliaire tous les 6 à 12 mois pendant le traitement
Effets indésirables
Systèmes Fréquence de moyenne à élevée (?1/1 000) Fréquence basse (<1/1 000) Fréquence inconnue ANOMALIE DES EXAMENS DE LABORATOIRE Hyperglycémie (Très fréquent)
Transaminases (augmentation) (Fréquent)
Hyperbilirubinémie (Fréquent)
Hypoglycémie (Fréquent)
Thyroxine libre diminuée
Phosphatases alcalines (augmentation)
Gamma GT (augmentation)
TSH (diminution)
T4 (diminution)
DERMATOLOGIE Alopécie (Fréquent)
Prurit (Fréquent)
Eruption cutanée (Fréquent)
Urticaire
DIVERS Asthénie (Fréquent)
ENDOCRINOLOGIE Hypothyroïdie (Fréquent)
Dysthyroïdie (Fréquent)
HÉMATOLOGIE Thrombopénie
HÉPATOLOGIE Cholécystite (Fréquent)
Lithiase biliaire (Très fréquent)
Boue biliaire (Fréquent)
Affection de la vésicule biliaire
Hépatite aiguë
Ictère cholestatique
Cholestase
Débit biliaire anormal
Ictère
Hépatite cholestatique
IMMUNO-ALLERGOLOGIE Choc anaphylactique (Cas isolés)
Réaction anaphylactique
Hypersensibilité
INSTRUMENTATION Réaction au point d'injection (Très fréquent)
Picotement au site d'injection
Gonflement au site d'injection
Erythème au point d'injection
Douleur au point d'injection
Sensation de brûlure au point d'injection
NUTRITION, MÉTABOLISME Déshydratation (Peu fréquent)
Anorexie (Fréquent)
Intolérance au glucose (Fréquent)
ORL, STOMATOLOGIE Sensation de vertige (Fréquent)
SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE Bradycardie (Fréquent)
Tachycardie (Peu fréquent)
Segment ST anormal à l'électrocardiogramme
Anomalie du segment ST-T
Allongement de l'espace QT
Diminution de progression de l'onde R à l'électrocardiogramme
Arythmie
Anomalie de l'électrocardiogramme
QRS (allongement)
Trouble de la repolarisation
SYSTÈME DIGESTIF Constipation (Très fréquent)
Selle molle (Fréquent)
Décoloration des selles (Fréquent)
Vomissement (Fréquent)
Ballonnement (Fréquent)
Dyspepsie (Fréquent)
Flatulence (Très fréquent)
Nausée (Très fréquent)
Diarrhée (Très fréquent)
Douleur abdominale (Très fréquent)
Stéatorrhée (Fréquent)
Abdomen sensible
Pancréatite
Distension abdominale
Sensation d'inconfort abdominal
Selle grasse
Douleur épigastrique
Trouble digestif
Occlusion intestinale
Pancréatite aiguë
SYSTÈME NERVEUX Céphalée (Très fréquent)
SYSTÈME RESPIRATOIRE Dyspnée (Fréquent)
Niveau de risque : | X Critique | III Haut | II Modéré | I Bas |
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Contre-indicationsX Critique Niveau de gravité : Contre-indication absolue - Allaitement
- Grossesse
- Hypersensibilité à l'un des composants
- Hypersensibilité à la somatostatine et à ses analogues
Niveau de gravité : Contre-indication absolue - Allaitement
- Grossesse
- Hypersensibilité à l'un des composants
- Hypersensibilité à la somatostatine et à ses analogues
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PrécautionsII Modéré Niveau de gravité : Précautions- Carence en vitamine B12, antécédent (de)
- Cirrhose hépatique
- Diabète
- Enfant de moins de 15 ans
- Femme susceptible d'être enceinte
- Insulinome
- Traitement prolongé
Niveau de gravité : Précautions- Carence en vitamine B12, antécédent (de)
- Cirrhose hépatique
- Diabète
- Enfant de moins de 15 ans
- Femme susceptible d'être enceinte
- Insulinome
- Traitement prolongé
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Interactions médicamenteusesII Modéré Niveau de gravité : Précaution d'emploi Analogues de la somatostatine + Ciclosporine (voie orale)
Risques et mécanismes Avec la ciclosporine administrée par voie orale : baisse des concentrations sanguines de ciclosporine (diminution de son absorption intestinale). Conduite à tenir Augmentation des doses de ciclosporine sous contrôle des concentrations plasmatiques et réduction de la posologie après l'arrêt du traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Insuline
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en insuline, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Prévenir le patient du risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de l'insuline pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Pioglitazone
Analogues de la somatostatine + Rosiglitazone
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en glitazone, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la glitazone pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Répaglinide
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en repaglinide, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la répaglidine pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Sulfamides hypoglycémiants
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycemiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine.
Niveau de gravité : Précaution d'emploi Analogues de la somatostatine + Ciclosporine (voie orale)
Risques et mécanismes Avec la ciclosporine administrée par voie orale : baisse des concentrations sanguines de ciclosporine (diminution de son absorption intestinale). Conduite à tenir Augmentation des doses de ciclosporine sous contrôle des concentrations plasmatiques et réduction de la posologie après l'arrêt du traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Insuline
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en insuline, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Prévenir le patient du risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de l'insuline pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Pioglitazone
Analogues de la somatostatine + Rosiglitazone
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en glitazone, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la glitazone pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Répaglinide
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en repaglinide, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la répaglidine pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. Analogues de la somatostatine + Sulfamides hypoglycémiants
Risques et mécanismes Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycemiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. Conduite à tenir Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine.
Analogues de la somatostatine + Ciclosporine (voie orale) | |
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Risques et mécanismes | Avec la ciclosporine administrée par voie orale : baisse des concentrations sanguines de ciclosporine (diminution de son absorption intestinale). |
Conduite à tenir | Augmentation des doses de ciclosporine sous contrôle des concentrations plasmatiques et réduction de la posologie après l'arrêt du traitement par l'analogue de la somatostatine. |
Analogues de la somatostatine + Insuline | |
Risques et mécanismes | Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en insuline, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. |
Conduite à tenir | Prévenir le patient du risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de l'insuline pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. |
Analogues de la somatostatine + Pioglitazone Analogues de la somatostatine + Rosiglitazone | |
Risques et mécanismes | Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en glitazone, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. |
Conduite à tenir | Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la glitazone pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. |
Analogues de la somatostatine + Répaglinide | |
Risques et mécanismes | Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en repaglinide, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. |
Conduite à tenir | Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie de la répaglidine pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. |
Analogues de la somatostatine + Sulfamides hypoglycémiants | |
Risques et mécanismes | Risque d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie : diminution ou augmentation des besoins en sulfamide hypoglycemiant, par diminution ou augmentation de la sécrétion de glucagon endogène. |
Conduite à tenir | Renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l'analogue de la somatostatine. |
Grossesse et allaitement
Contre-indications et précautions d'emploi | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Fertilité et Grossesse- Risque sur la fertilité
- Utiliser chez la femme une contraception efficace avant la mise en route du traitement
Risques liés au traitement- Risque d'hypoglycémie
- Risque d'insuffisance pancréatique exocrine
- Risque de bradycardie
- Risque de cholangite
- Risque de cholécystite
- Risque de dilatation des voies biliaires
- Risque de diminution de l'absorption de la vitamine B12
- Risque de diminution de l'absorption des lipides alimentaires
- Risque de lithiase biliaire
- Risque de trouble de la glycorégulation
Surveillances du patient- Surveillance de la fonction hépatique pendant le traitement
- Surveillance de la fonction thyroïdienne pendant le traitement
- Surveillance de la glycémie pendant le traitement
- Surveillance échographique de la vésicule biliaire avant la mise en route du traitement
- Surveillance échographique de la vésicule biliaire tous les 6 à 12 mois pendant le traitement
Effets indésirables
Systèmes | Fréquence de moyenne à élevée (?1/1 000) | Fréquence basse (<1/1 000) | Fréquence inconnue |
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ANOMALIE DES EXAMENS DE LABORATOIRE | |||
DERMATOLOGIE | |||
DIVERS | |||
ENDOCRINOLOGIE | |||
HÉMATOLOGIE | |||
HÉPATOLOGIE | |||
IMMUNO-ALLERGOLOGIE | |||
INSTRUMENTATION | |||
NUTRITION, MÉTABOLISME | |||
ORL, STOMATOLOGIE | |||
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Voir aussi les substances
Octréotide acétate
Chimie
IUPAC | disulfure cyclique-(2->7) de D-phénylalanyl-L-cystéinyl-L-phénylalanyl-D-tryptophyl-L-lysyl-L-thréonyl-[N-[hydroxy-2(hydroxyméthyl)-1propyl-(1R,2R)-L-cystéinamide |
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Synonymes | octreotide acetate |
Posologie
Defined Daily Dose (WHO) |
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