L'encéphalite japonaise est une infection du cerveau due à un flavivirus qui est transmis par la piqûre d'un moustique. Les voyageurs sont en général peu exposés à cette infection, à moins de séjourner assez longtemps en zone rurale pendant la période d'activité des moustiques.
Où attrape-t-on l'encéphalite japonaise ?
Les pays où l'encéphalite japonaise est endémique sont les suivants : Australie, Bangladesh, Bhoutan (zones de plaine), Brunei, Cambodge, Chine continentale et l’île de Haïnan, Corées du Nord et du Sud, Inde, Indonésie, Japon, Laos, Malaisie, Myanmar, Népal (zones de plaine du sud - Teraï), sud-est du Pakistan, Papouasie-Nouvelle Guinée, Philippines, Singapour, Sri Lanka, Taiwan (rares cas), Thaïlande, Timor Oriental et Vietnam.
Quand attrape-t-on l'encéphalite japonaise ?
L'encéphalite japonaise sévit pendant la mousson (saisons des pluies) et les semaines qui la suivent, jusqu’au début de la saison sèche.
Elle peut cependant perdurer toute l’année dans les rizières et les zones irriguées.
Quels sont les symptômes de l'encéphalite japonaise ?
L’infection par le flavivirus passe souvent inaperçue. Dans moins de 1 % des cas, des signes se développent : forte fièvre, violents maux de tête et frissons. La maladie évolue vers une inflammation de l’encéphale, accompagnée de troubles de la motricité, de paralysies partielles et d’un coma progressif. Cette complication est suivie, dans 30 % des cas, de graves séquelles neurologiques.
Elle peut provoquer un avortement spontané dans les deux premiers mois de grossesse.
Comment soigne-t-on l'encéphalite japonaise ?
Le traitement de l'encéphalite japonaise est celui des symptômes, en particulier la fièvre.
Comment prévenir l'encéphalite japonaise ?
La prévention de l'encéphalite japonaise repose sur l'application rigoureuse des mesures de protection contre les piqûres de moustiques et sur la vaccination pour les voyageurs qui se rendent en Asie et en Océanie.
La vaccination s’adresse aux adultes et enfants de plus de 2 mois expatriés ou se rendant dans une zone rurale, à proximité des élevages de porcs ou dans les zones de rizières, là où la maladie est endémique (présente sur une majorité du territoire). Certaines situations sont particulièrement à risque : nuit à la belle étoile sans moustiquaire, camping, cyclisme, randonnée dans des zones irriguées par inondation.
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