Mise à jour : 05 juillet 2023
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Les règles de la chimioprophylaxie du paludisme

Pour que la chimioprophylaxie antipaludique soit efficace, vous devez respecter certaines règles.

  • Seul votre médecin peut décider d’un traitement préventif adapté à votre cas et à votre séjour. Ne décidez pas de vous-même de réutiliser un reste de traitement précédent ou le traitement d’une autre personne.
  • L’achat de médicament dans le pays à risque ou sur internet est à proscrire. Les quantités prescrites par votre médecin doivent être suffisantes pour toute la durée de votre voyage.
  • Respectez scrupuleusement la posologie et la durée de votre chimioprophylaxie. Celle-ci doit être commencée généralement avant le départ, puis suivie avec une régularité absolue pendant tout le séjour, et continuée après le retour.
  • Les antipaludiques sont mieux tolérés ou absorbés lorsqu’ils sont pris pendant ou après le repas et avalés avec beaucoup d’eau.
  • Demandez à votre médecin de vous signaler, au moment de la prescription, les effets indésirables les plus couramment observés avec les médicaments que vous allez prendre. Si les antipaludiques ont chez vous des effets difficiles à supporter, consultez un médecin sur place qui pourra modifier le traitement. N’interrompez pas le traitement de votre propre initiative.
  • La chimioprophylaxie ne dispense jamais de la protection contre les moustiques. Ceux-ci peuvent transmettre d’autres maladies potentiellement graves (chikungunya, dengue, fièvre du Nil, etc.).
  • Même avec un traitement préventif bien suivi, restez vigilant et pensez au paludisme devant une poussée de fièvre, des frissons, des maux de tête, des vomissements ou une diarrhée survenant une semaine après votre arrivée sur place ou dans les deux mois suivant votre retour. Dans le doute, il est toujours préférable de consulter un médecin qui pourra, le cas échéant, mettre en place un traitement curatif.
  • Certains voyageurs aventureux peuvent se retrouver éloignés des soins médicaux durant leur séjour, par exemple au cœur d’une forêt. Pour ces cas particuliers, un médecin peut prescrire un traitement d’urgence à s’administrer en cas de suspicion de crise de paludisme. Ce traitement dit « de réserve » doit rester exceptionnel et ne s’impose qu’en cas de fièvre survenant au moins sept jours après l’arrivée sur place et lorsqu’une prise en charge médicale dans les douze heures n’est pas envisageable.

Pourquoi continuer le traitement lorsque l'on est de retour chez soi ?

Selon le médicament utilisé, le traitement préventif du paludisme doit se poursuivre une à quatre semaines après le retour au domicile. Cette période de traitement correspond au délai pendant lequel des Plasmodium falciparum pourraient rester inactifs et passer inaperçus. Il est important de respecter cette période de traitement pour ne pas souffrir d’une crise de paludisme à retardement.

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