Comme les courses de sprint et les lancers, les sauts (en hauteur, en longueur, à la perche et le triple saut) exigent une dépense d'énergie brutale et très brève. Les sauteurs rencontrent principalement des problèmes au niveau du dos, des tendons et des muscles.
Les points vulnérables des sports de saut
La peau : un dérapage des mains au saut à la perche peut provoquer des ampoules importantes voire des brûlures.
Les articulations des chevilles sont sujettes aux entorses lors de mauvaises réceptions en saut en longueur et en triple saut.
Les tendons des genoux et des chevilles peuvent subir des tendinites et des ruptures. Les tendons qui s’attachent sur la rotule sont particulièrement exposés chez les sauteurs. Le tendon d’Achille est plus spécialement vulnérable lors des courses d’élan et des réceptions.
Les muscles sont touchés par les affections habituelles : élongations, déchirures et ruptures. Les muscles les plus atteints sont les muscles de la cuisse (quadriceps et ischio-jambiers) et des mollets (triceps sural). Les muscles du dos peuvent également être touchés et provoquer des douleurs lombaires.
(vue de face) | (vue de dos) |
Les muscles de la cuisse et de la jambe |
Les conseils de prévention des sports de saut
- Les sauts requièrent une technique et un matériel qu’on a rarement chez soi ! S’inscrire dans un club d’athlétisme permet d’être suivi par un professionnel et d’apprendre les mouvements adéquats pour chaque type de saut. Cet apprentissage est le meilleur moyen de prévenir les accidents (blessures des tendons, des muscles et des articulations).
- La musculation bien dirigée et bien programmée renforce les muscles, les tendons et les articulations. Elle a le double avantage de les rendre plus robustes et de permettre aux muscles de fournir une puissance supérieure dans les efforts intenses et brefs.
De bonnes chaussures, adaptées à la corpulence de l’athlète, préviennent les problèmes tendineux et musculaires. Une paire munie de crampons permet d’agripper la texture synthétique des pistes d’élan, d’éviter les glissades et d’augmenter ses performances. - L’échauffement précédant l’entraînement ou la compétition doit être long et adapté et doit comporter des assouplissements qu’il faudra renouveler à la fin des épreuves pour détendre les muscles et les tendons.
- Boire suffisamment s’avère nécessaire compte tenu de la durée des concours de sauts (une à deux heures). Un apport alimentaire riche en glucides permet aussi de maintenir un niveau de sucre satisfaisant dans le sang.
- Portez des vêtements qui couvrent tout le corps pour maintenir les muscles au chaud entre les tentatives de saut, ce qui ne dispense pas d'un échauffement avant chaque nouvel essai.
Les sauts chez les enfants
Les sauts, comme les lancers, demandent de bonnes qualités physiques, en particulier en terme de coordination motrice. Ils peuvent aider un enfant timide à gagner plus de confiance. Les sauts et les lancers peuvent être pratiqués assez jeune mais la spécialisation ne doit pas survenir avant 12 ou 13 ans, en fonction des aptitudes de chacun. Avant cet âge, les bases de l'impulsion, de l'amortissement et du soutien sont enseignées. Le matériel est, bien entendu, adapté au gabarit des enfants.
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