Des vitamines indispensables lorsque l'on est enceinte
Comme les sels minéraux et les oligoéléments, les vitamines sont essentielles pour mener à bien la grossesse et l’allaitement. La richesse du lait en vitamines reflète l’état nutritionnel de la mère, et une augmentation de la consommation d’aliments riches en vitamines, comme les fruits et les légumes, est indispensable pendant l’allaitement.
Les folates (vitamine B9) pendant la grossesse
Les folates (acide folique ou vitamine B9) participent à la multiplication des cellules de notre organisme. L’embryon, dont les cellules se divisent très rapidement pendant les trois premiers mois de la grossesse, est particulièrement sensible à une carence en folates. L’apport en folates est capital dans la prévention d’une malformation du système nerveux de l’enfant, le spina bifida. Un apport suffisant permet également de limiter le risque de naissance prématurée et de faible poids du nouveau-né. On recommande un apport quotidien de 0,4 mg de folates, sous diverses formes : légumes à feuilles vertes (épinards, choux, etc.), légumineuses (haricots secs, lentilles, pois, etc. plusieurs fois par semaine), fruits tels que melons, fraises ou bananes, ou amandes, noix et œufs, entre autres.
Idéalement, l’apport en folates doit être optimal plusieurs semaines avant le début de la grossesse, en particulier chez les femmes de moins de vingt ans, chez celles qui fument et chez celles dont la grossesse suit immédiatement l’arrêt des contraceptifs oraux (pilule). Le médecin peut prescrire des compléments riches en folates. Cette prescription est systématique dans certains pays tels que les États-Unis et lors de la prise de certains traitements, notamment contre l’épilepsie.
Selon les autorités de santé européennes, les suppléments alimentaires apportant au moins 400 microgrammes d’acide folique par portion journalière peuvent prétendre augmenter le statut maternel en folates, dans l’optique de réduire le risque d’apparition d’anomalies du tube neural chez le fœtus. Les consommatrices doivent être informées du fait que la population visée est les femmes en âge de procréer et que l'effet bénéfique est obtenu par la consommation journalière de 400 microgrammes d'acide folique, au moins un mois avant la conception et jusqu'à trois mois après la conception.
Teneur (en ?g par portion) | Aliments (du plus riche au moins riche) |
400 | Une portion d'épinards Une portion de haricots rouges |
150 | Un bol de céréales du petit-déjeuner |
100 | Une portion de haricots blancs Une portion de haricots verts, de petits pois, de poireaux, de cresson ou de mâche Un demi-avocat |
60 | Une portion d'endives, de radis, de choux, d'artichauts ou de courgettes Une portion de müesli |
50 | Une portion de salade verte Deux œufs Une portion de rognons Une portion de pommes de terre, de carottes ou de lentilles |
10 | Un huitième de camembert Une demi-baguette Un fruit Une portion de viande ou de poisson Une portion de crudités : concombre, tomate, asperges, etc. Un verre de lait ou un yaourt |
La vitamine D pendant la grossesse
La vitamine D favorise la fixation du calcium sur le squelette du fœtus. Les femmes enceintes et celles qui allaitent doivent consommer suffisamment de vitamine D et s’exposer modérément au soleil. Dans certains cas, le médecin peut prescrire un traitement à base de vitamine D, soit sous forme de gouttes à prendre tous les jours, soit sous forme d’une dose unique prise au septième mois de la grossesse. Trop de vitamine D présente un risque pour le fœtus. Pour cette raison, l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) a affirmé qu’« il convient par prudence de déconseiller aux femmes enceintes ou désireuses de procréer la consommation de foie (quelle que soit l’espèce) ou de produits à base de foie ».
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