Lorsqu’un enfant souffre d’une maladie chronique ou d’un handicap, les soins nécessaires peuvent rapidement représenter des sommes considérables. Si, dans certains cas, les soins médicaux sont pris en charge à 100 %, d’autres soins - pourtant nécessaires - sont moins bien remboursés.
La prise en charge des soins remboursables chez les enfants
Lorsqu’un enfant est malade, la plupart des soins médicaux sont pris en charge par l’Assurance maladie ou la Couverture maladie universelle (CMU) à hauteur de 70 %, le reste étant le plus souvent couvert par l’assurance complémentaire santé (mutuelle) des parents ou le complément santé gratuit (CMU complémentaire), pour les personnes qui n’ont pas de mutuelle et dont les revenus sont très faibles.
Dans le cas des enfants handicapés ou atteints de maladies chroniques, les soins relatifs à la maladie sont remboursés à 100 % par l’Assurance maladie ou la CMU, si cette maladie fait partie des trente affections officiellement reconnues comme affections de longue durée (ALD). Chez les enfants, cela concerne par exemple le diabète, l’infection par le VIH (virus du sida), les myopathies, l’épilepsie, l’hémophilie ou la mucoviscidose. Les soins sans rapport avec cette maladie restent remboursés à 70 % comme dans le cas général.
Lorsque la maladie responsable du handicap ne fait pas partie des trente ALD, les soins nécessaires peuvent néanmoins être pris en charge à 100 % si la maladie est déclarée « hors liste » par un médecin conseil de l’Assurance maladie.
Le cas des appareillages et des aménagements du domicile des enfants handicapés
Les appareillages médicaux et autres soins (béquilles, fauteuil roulant, prothèses, appareils auditifs, aliments de régime, etc.) ne sont remboursés que s’ils figurent sur la Liste des produits et prestations remboursables (LPPR) et à hauteur d’un montant forfaitaire souvent inférieur au prix d’achat. Des aides financières particulières existent pour permettre aux familles de faire face à la partie non remboursée de ces dépenses. Pour tenter d’en bénéficier, le meilleur moyen est de contacter une assistante sociale à l’hôpital où est suivi l’enfant, dans la commune où vous habitez (au Centre communal d’action sociale) ou au sein d’une association de parents d’enfants atteints de la maladie en question.
Lorsque le logement doit être adapté aux capacités de l’enfant handicapé, il est possible de faire appel aux Sites pour la vie autonome (SAV), un dispositif piloté par les Directions départementales des affaires sanitaires et sociales (DDASS). Une équipe technique effectue une évaluation personnalisée des besoins au domicile et un dossier est constitué pour permettre la recherche de financements auprès de diverses sources.
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