Chez les enfants comme chez les adultes, le corps est soumis à des rythmes biologiques conditionnés par des facteurs externes, comme l'alternance lumière-obscurité et veille-sommeil par exemple, ainsi que par des facteurs génétiques. Pour faciliter l'apprentissage, il est nécessaire que ces rythmes soient respectés, à la maison comme à l'école.
Quand un enfant apprend-il le mieux ?
Des études ont montré que le niveau des performances intellectuelles d’un enfant atteint un pic vers onze heures, diminue après le déjeuner et remonte en fin d’après-midi. Il est donc recommandé que la matinée et la fin d’après-midi soient réservées à des apprentissages nouveaux et que le reste de la journée scolaire consiste en des activités d’entretien des connaissances ou en occupations ludiques telles que le sport ou les arts plastiques, par exemple. Souvent, l’emploi du temps de l’école réserve les enseignements théoriques (français, mathématiques, histoire, géographie entre autres) au matin et les activités pratiques et ludiques à l’après-midi. Mais, à partir du collège, les cours théoriques sont répartis tout au long de la journée, sans le respect de ces rythmes naturels.
Le sommeil, clé de l'apprentissage chez l'enfant
Les experts insistent sur l’importance de la durée du sommeil dans les performances scolaires, ainsi que sur celle de la régularité des heures de coucher et de lever. Ils recommandent que les enfants de six à douze ans dorment neuf heures par nuit et que l’heure du coucher ne soit dictée ni par le rythme des parents ni par les programmes télévisés. De plus, les études semblent indiquer qu’une trop grande différence entre les horaires de sommeil de la semaine et ceux du week-end perturbe l’apprentissage, au moins pendant la journée du lundi.
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