Mise à jour : 17 février 2009
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Certaines maladies ne justifient pas un traitement à vie : troubles de la ménopause, troubles du sommeil, dépression passagère, par exemple. Lorsqu’un traitement pris depuis plusieurs mois a été efficace et que les symptômes gênants ont disparu, il est naturel de se demander si le traitement est toujours nécessaire et s’il serait possible de l’interrompre. L’arrêt d’un traitement peut alors se faire avec l’aide de son médecin.

Quand peut-on arrêter un traitement ?

La durée minimale d’un traitement varie selon la maladie. La décision d’arrêter un traitement doit être prise en commun par le médecin et son patient. Ensemble, ils font le point sur l’évolution de la maladie, l’absence de rechutes, les effets indésirables du traitement, mais aussi sur les raisons qui incitent le patient à vouloir cesser son traitement. Si les conditions semblent réunies pour l’envisager, le médecin arrêtera le traitement dans les meilleures conditions.

Certains traitements doivent être pris toute la vie. Cette situation peut sembler difficile à accepter, mais les inconforts du traitement (ne pas l’oublier, vivre avec les effets indésirables, faire face chaque jour à la réalité de la maladie, etc.) sont à mettre en regard de ses bénéfices : prévention de complications graves et invalidantes, années de bonne santé gagnées, maintien de l’autonomie, etc. Si votre traitement vous pèse, parlez-en à votre médecin. Il saura vous aider à trouver des solutions pour mieux vivre avec vos médicaments.

Comment bien arrêter un traitement ?

L’arrêt d’un traitement de plusieurs mois doit parfois se faire progressivement, en diminuant les doses par paliers successifs. C’est souvent le cas pour les médicaments susceptibles d’entraîner une dépendance physique (médicaments hypnotiques, médicaments contre l’anxiété, etc.). L’arrêt d’un traitement de longue durée est entrepris de préférence lorsque les conditions sont favorables (vacances, absence d’autres problèmes de santé, par exemple). Dans tous les cas, cet arrêt doit se faire progressivement. En effet, une diminution progressive de la posologie quotidienne permet de rétablir rapidement une posologie efficace en cas de rechute. De plus, cette réduction par paliers permet de limiter les manifestations liées à une dépendance physique qui aurait pu s’installer.

La dépendance éventuelle aux médicaments qui peut s’établir après des années de traitement est de deux ordres : dépendance physique (l’arrêt des traitements produit alors des symptômes de sevrage) et dépendance psychologique (le patient a peur de ne plus pouvoir se passer de ses médicaments). Elle est d’autant plus forte que le traitement a été long. Les symptômes de sevrage peuvent être atténués par d’autres médicaments. La dépendance psychologique doit être traitée par un soutien psychothérapeutique de courte durée. Au bout de plusieurs années, le traitement est devenu si intimement lié à la vie du patient que son arrêt constitue forcément un événement important nécessitant un réajustement.

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Commentaires

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KrisI Il y a un mois 1 commentaire associé

Bonjour,

Cela fait maintenant 3 ans, peut être même 4 ans que je prends tous les jours du dafalgan codéine suite à de grosses migraines récalcitrantes... J'ai arrêté pendant 1 mois il y a 2 ans et ayant des maux de tête tous les jours et en grosse période professionnelle, mon médecin m'avait conseillé de le reprendre mais je ne l'ai plus jamais arrêté...

Cela fait donc 2 ans que j'en prends 4cp par jour mais depuis plusieurs mois j'en suis à 8cp voire 10 et depuis cette semaine j'ai baissé.

J'ai vu qu'il fallait descendre de beaucoup au départ et par palier ensuite.

Je suis donc passée de 10 à 6 puis 5 puis 4.

C'est le soir le plus dur pour m'endormir..

J'ai peur d'arrêter mais en même temps il est grand temps.

Je travaille énormément (à mon compte) mais dès que je suis en repos, je n'ai envie de rien faire...

J'ai peur de ne pas y arriver... 

Je me suis enfermée dans cette prison et je ne sais comment m'en sortir.

La dernière fois que je suis allée chez le medecin, j'ai voulu lui en parler, il était débordé et j'ai eu l'impression d'être expédiée...

Modérateur Il y a un mois 0 commentaire associé

Bonjour

Ce que vous décrivez est malheureusement très courant, à savoir une dépendance aux opioïdes. Le patient est coincé car dès qu'il diminue les doses, les douleurs reviennent. 

La solution consiste à être accompagné par un médecin pour remplacer l'opioïde par un autre médicament pendans le sevrage. Vous n'y arriverez pas seul. L'idéal serait de consulter dans un centre anti-douleur. A défaut, essayez de trouver un médecin qui aurait plus de temps à vous consacrer, en consultation ou en téléconsultation.

Breezy59 Il y a 2 mois 6 commentaires associés

Bonjour ici !

Voila suite à une dépression avec idée noires , que j’ai eu depuis janvier 2015 j’étais sous paroxetine 20 mg et abilify 10 mg , en juillet 2020 je suis passé à 5 mg , cependant des fois y’a des jours je ne prend pas abilify et je suis mieux concentrer en formation et tout….D’´ailleurs je donnerai tout pour l’arrêter…. Après je me dis faut quand même que je le reprenne mais depuis Avril 2024 je suis passé de 5mg à 2,5 mg mais j’aimerais sincèrement l’arrêter complètement, j’ai remarqué que je tremblais trop en le prenant, je stresse pour rien , je suis à l’ouest j’ai du mal à me concentrer etc…. A votre avis c’est possible arrêtez ce médicament un jour ?

merci d’avance !

Modérateur Il y a 2 mois 5 commentaires associés

Bonjour

Le drame des neuroleptiques en général et de l'Abilify en particulier, c'est que l'on ne se sent jamais aussi bien que dans les jours qui suivent leur diminution où leur arrêt : les effets secondaires s'estompent alors que l'effet protecteur persiste quelques jours ou semaines. Malheureusement,  dans l'immense majorité des cas d'arrêt intempestif, la catastrophe liée à ce sevrage finit par survenir, et laisse un souvenir amer au patient (hospitalisation, crise, délire).

Chez les sujets souffrant d'une maladie psychiatrique chronique nécessitant la prise de neuroleptiques, il faut malheureusement souvent plusieurs accidents de ce type pour qu'ils finissent par être convaincus de ne pas modifier leur traitement sans l'accord de leur psychiatre, et c'est dramatique.

Dans certains cas, il est possible d'arrêter les neuroleptiques, notamment lorsqu'ils ont été prescrits à l'occation d'une crise unique, mais cet arrêt doit absolument être validé et accompagné par le psychiatre qui suit le patient. Dans le cas contraire, encore une fois, le risque de décompensation de la maladie sous-jacente est très important.

Breezy59 Il y a 2 mois 4 commentaires associés

Le problème de ce médicament c'est qu'il me fatigue, me fait trembler, etc..... j'y repense j'ai une connaissance qui en a pris pendant des années avec des doses importantes pour dépression et tout. Et je sais que maintenant elle a arrêté sans problème. Mais je ne sais pas en combien de temps niveau sevrage alors par pitié arrêtez d'empoisonner ou de décourager les gens sans scrupules que vous êtes ! Vous prescrivez ces saloperies en mettant aux gens dans leur tête qui sont obligés de le prendre toute leur vie . Les psychiatres me dégoûtent ! Ils valent pas mieux que des criminels.

Modérateur Médecine générale Il y a 2 mois 3 commentaires associés

Vous êtes injuste. La découverte des neuroleptiques au début des années 50 a révolutionné la prise en charge des psychoses. Auparavant, les seules solutions face au délire étaient les électrochocs ou la camisole de force. Grâce aux neuroleptiques, de nombreux psychotiques peuvent mener une vie correcte. Je n'ai pas dit une vie normale, car les effets secondaires de ces médicaments ne sont pas négligeables, mais correcte, et sans aucune comparaison avec celle qu'ils auraient eue avant la découverte de ces médicaments.

Breezy59 Il y a un mois 2 commentaires associés

Je ne suis pas injuste je suis réaliste ! De plus quand des personnes sont motivées à l'arrêter pour être épargner des effets secondaires éternellement et pour avancer dans la vie les psychiatres les freines dans leur motivations pour continuer à prescrire ces saloperies . En effet j'ai parlais avec une connaissance ! Pendant plus de 15 ans elle prenait des antidépresseurs 30 mg d'abilify ! Elle à baissé petit à petit. Et puis elle a arrêté !

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GorettiU Il y a 4 mois 1 commentaire associé

Bonjour. Je souhaite arrêter mon traitement de abilify. Pour le moment j'en prends 15 mg par jour. Le problème c'est que je n'en ai plus et aussi que je n'ai plus d'ordonnance pour en racheter. Que puis-je prendre à la place entre temps ? De la quetiapine ??? Ou est-ce que je peux m'arrêter là brusquement ? Je n'ai pas envie d'avoir des effets secondaires...

Modérateur Il y a 4 mois 0 commentaire associé

Bonjour,

Votre question s'apparente à une demande d'avis personnalisé. Un tel avis suppose de connaître les détails de votre dossier médical et de pouvoir dialoguer avec vous. Ce n'est donc pas envisageable sur un forum, j'en suis désolé. Je vous invite à consultez ou téléconsultez un médecin pour obtenir une ordonnance si vous ne parvenez pas à contacter le vôtre.

danielleb Il y a 6 mois 1 commentaire associé

arret du prozac brutalement du jour au lendemain il y a deux mois, et à ce jour j'ai bcp d'effets secondaires , irratibilités , maux dans tout le corps ; faut il que je reprenne le prozac progressivement , et comment ? 

Modérateur Il y a 6 mois 0 commentaire associé

Bonjour

Si vous avez arrêté ce médicament sans l'accord de votre médecin, vous pouvez le reprendre de vous-même. Pour le Prozac, vous pouvez commencer à 20 mg. 
Revoyez votre médecin pour en parler avec lui. Vous pouvez aussi déclarer vous-même cet effet indésirable potentiel sur le site signalement.social-sante.gouv.fr 
 

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