Sommaire
somatropine recombinante
excipient et excipient du solvant : sodium hydroxyde
excipient du solvant : glycérol, métacrésol, acide chlorhydrique, eau ppi
EEN sans dose seuil : caoutchouc
Cip : 3400934215933
Modalités de conservation : Avant ouverture : 2° < t < 8° durant 36 mois (Conserver au réfrigérateur, Ne pas congeler)
Après ouverture : 2° < t < 8° durant 28 jours (Conserver au réfrigérateur, Ne pas congeler)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
Poudre : | par cartouche* | |
Somatropine** | 6 mg | |
ou | 12 mg | |
ou | 24 mg |
Solvant (seringue) : glycérol, métacrésol, eau pour préparations injectables, acide chlorhydrique et hydroxyde de sodium.
** Produite dans des cellules d'Escherichia coli par la technique de l'ADN recombinant.INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Traçabilité : afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
La dose maximale quotidienne recommandée ne doit pas être dépassée (cf Posologie et Mode d'administration).
Le déficit somatotrope des sujets ayant été traités pendant l'enfance et jusqu'à leur taille finale par l'hormone de croissance doit être réévalué après la soudure des cartilages de conjugaison avant l'instauration du traitement substitutif aux doses recommandées pour l'adulte.
Le diagnostic et le traitement par Umatrope doivent être réalisés et suivis par un médecin spécialisé et expérimenté dans le diagnostic et le traitement de patients atteints d'un déficit en hormone de croissance.
A ce jour, il n'a pas été montré que la substitution en hormone de croissance influence le taux de récidive ou la progression des néoplasies intracrâniennes ; cependant, en pratique clinique, des contrôles réguliers d'imagerie hypophysaire sont nécessaires chez les patients ayant des antécédents de pathologie hypophysaire. Une imagerie de base est recommandée chez ces patients avant d'instaurer le traitement substitutif par hormone de croissance.
Un risque plus élevé de second néoplasme (bénin ou malin) a été rapporté chez les patients traités par somatropine, ayant survécu à un cancer durant leur enfance. Parmi ces seconds néoplasmes, les tumeurs intracrâniennes, en particulier, ont été les plus fréquentes.
En cas de céphalées sévères ou récidivantes, de problèmes visuels, de nausées et/ou vomissements, il est conseillé de pratiquer un examen du fond de l'œil à la recherche d'un œdème papillaire. En cas d'œdème papillaire confirmé, il faut envisager un diagnostic d'hypertension intracrânienne bénigne et, le cas échéant, le traitement par hormone de croissance doit être interrompu.
L'état actuel des connaissances ne permet pas de recommander la poursuite du traitement chez des patients ayant une hypertension intracrânienne résolue. Si le traitement par hormone de croissance est réinstitué, une surveillance rapprochée à la recherche de signes d'hypertension intracrânienne s'impose.
Les patients atteints de pathologies endocriniennes, dont le déficit en hormone de croissance, peuvent présenter plus fréquemment une épiphysiolyse de hanche. Tout enfant présentant une claudication au cours du traitement par l'hormone de croissance devra être examiné.
L'hormone de croissance augmente la conversion périphérique de T4 en T3 et peut ainsi révéler une hypothyroïdie débutante. C'est pourquoi la surveillance thyroïdienne devrait être effectuée chez tous les patients.
Chez les patients présentant un hypopituitarisme, les autres traitements substitutifs doivent être adaptés étroitement lors de l'introduction du traitement par l'hormone de croissance.
Chez les enfants, le traitement doit être poursuivi jusqu'à l'achèvement de la croissance. Il est conseillé de ne pas dépasser la posologie recommandée, étant donné les risques potentiels d'acromégalie, d'hyperglycémie et de glycosurie.
Avant d'instaurer le traitement par de la somatropine pour le retard de croissance secondaire à une insuffisance rénale chronique, les patients doivent avoir été suivis pendant un an afin de confirmer ce retard. Un traitement conservateur de l'insuffisance rénale (incluant le contrôle de l'acidose, de l'hyperparathyroïdie et de l'état nutritionnel pendant l'année précédant l'instauration du traitement) doit avoir été établi et doit être maintenu pendant toute la durée de traitement. Le traitement par la somatropine doit être arrêté au moment de la transplantation rénale.
Les effets de l'hormone de croissance sur l'évolution d'un état critique ont été étudiés dans deux essais contrôlés versus placebo chez 522 adultes présentant des complications secondaires à une intervention chirurgicale à cœur ouvert ou abdominale, un polytraumatisme, ou une insuffisance respiratoire aiguë. La mortalité a été plus élevée dans le groupe de patients traités par l'hormone de croissance (doses de GH : 5,3-8 mg/jour) que dans le groupe sous placebo (41,9 % vs 19,3 %). La sécurité d'emploi sur la poursuite du traitement par l'hormone de croissance chez les patients recevant des doses substitutives dans les indications validées, et qui développeraient parallèlement ces pathologies, n'a pas été établie. En conséquence, le bénéfice potentiel de la poursuite du traitement chez les patients en état critique aigu doit être évalué au regard de ce risque potentiel.
Si une femme traitée par somatropine débute un traitement œstrogénique par voie orale, il peut être nécessaire d'augmenter la dose de somatropine pour maintenir les taux sériques d'IGF-1 dans l'intervalle normal pour l'âge. Inversement, si une femme sous somatropine interrompt un traitement œstrogénique oral, il se peut que la dose de somatropine doive être réduite pour éviter un excès d'hormone de croissance et/ou des effets indésirables (cf Interactions). La dose administrée d'hormone de croissance devra être réadaptée lors de toute modification de la voie d'administration des œstrogènes (voie orale vers voie transdermique ou vice-versa). Une augmentation de la sensibilité à l'hormone de croissance (se traduisant par un changement du taux d'IGF-1 à la même dose d'hormone de croissance) peut apparaître en cours de traitement notamment chez l'homme.
L'initiation du traitement par la somatropine peut entraîner une inhibition de la 11ßHSD-1 et réduire les concentrations sériques de cortisol. Chez les patients traités par la somatropine, une insuffisance surrénale centrale (secondaire) non diagnostiquée auparavant peut être découverte et un traitement substitutif par glucocorticoïde peut être nécessaire. De plus, les patients traités par glucocorticoïde pour une insuffisance surrénalienne préalablement diagnostiquée peuvent nécessiter une augmentation de leurs doses d'entretien ou de stress, après le début du traitement par la somatropine (cf Interactions).
A moins que les patients ayant un syndrome de Prader-Willi ne présentent un déficit en hormone de croissance, Umatrope n'est pas indiqué pour le traitement des patients atteints d'un retard de croissance lié à un syndrome de Prader-Willi confirmé génétiquement.
Des cas d'apnée du sommeil et de mort subite ont été rapportés après l'initiation d'un traitement par hormone de croissance chez des patients présentant un syndrome de Prader-Willi et ayant un ou plusieurs facteurs de risque suivants : obésité sévère, antécédents d'obstruction des voies aériennes supérieures, d'apnée du sommeil, ou d'infection respiratoire non identifiée.
La somatropine pouvant réduire la sensibilité à l'insuline, les patients doivent être surveillés à la recherche d'une intolérance au glucose. Il peut être nécessaire d'ajuster la dose d'insuline après l'instauration d'un traitement par de la somatropine chez les patients diabétiques. Les patients diabétiques ou intolérants au glucose doivent être étroitement surveillés lors du traitement par de la somatropine.
Les patients âgés (âge ≥ 65 ans) sont plus sensibles à l'action d'Umatrope et peuvent être plus prédisposés à développer des effets indésirables (sévères).
Les données concernant les patients âgés de plus de 80 ans sont limitées.
Il n'y a pas de données concernant le traitement prolongé chez l'adulte.
Chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, les autres causes ou traitements pouvant expliquer un retard de croissance doivent être exclus avant d'initier le traitement.
Chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, il est recommandé de mesurer l'insulinémie et la glycémie à jeun avant de commencer le traitement, puis annuellement. Chez les patients présentant un risque accru de diabète (antécédents familiaux de diabète, obésité, insulino-résistance sévère, acanthosis nigricans, par exemple), un test d'hyperglycémie provoquée par voie orale doit être réalisé. Si un diabète est diagnostiqué, l'hormone de croissance ne devra pas être administrée tant que le diabète ne sera pas équilibré. L'hormone de croissance pourra ensuite être instaurée avec un étroit contrôle de l'équilibre glycémique. Une augmentation de la dose d'insuline pourra être nécessaire.
Chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, il est recommandé de mesurer la concentration plasmatique d'IGF-1 avant d'initier le traitement, et par la suite de le faire 2 fois par an. Si, sur des mesures répétées, les taux d'IGF-1 sont supérieurs à + 2 DS comparés aux valeurs standard pour le sexe, l'âge et le stade pubertaire, le ratio IGF-1/IGFBP-3 devrait être pris en considération pour l'ajustement de la dose.
Chez les patients nés petits pour l'âge gestationnel ou les enfants présentant un déficit du gène SHOX, il n'est pas recommandé d'initier le traitement proche du début de la puberté, l'expérience étant limitée.
Une partie du gain de taille obtenu chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel pourrait être perdue si le traitement est arrêté avant que la taille finale ne soit atteinte.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Aucune étude de reproduction animale n'a été réalisée avec Umatrope. L'éventualité d'un effet nocif d'Umatrope sur le fœtus lors de l'administration chez la femme enceinte ou sur la capacité de reproduction n'est pas connue. Umatrope ne doit être administré à la femme enceinte qu'en cas de nécessité.
Aucune étude n'a été réalisée avec Umatrope chez la femme en période de lactation. Il n'existe aucune donnée sur la sécrétion du produit dans le lait. Étant donné le grand nombre de médicaments sécrétés dans le lait, la prudence s'impose lorsqu'Umatrope est administré chez la femme en période de lactation.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Un surdosage aigu provoquerait d'abord une hypoglycémie, suivie d'une hyperglycémie. Un surdosage chronique entraînerait une symptomatologie d'acromégalie concordant avec les effets connus d'un excès d'hormone de croissance.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Umatrope est une hormone de croissance humaine obtenue par génie génétique.
Aucun événement indésirable grave n'a été rapporté dans les études de toxicologie subchronique.
Aucune étude de carcinogénicité et de fertilité à long terme chez l'animal n'a été réalisée avec cette hormone de croissance humaine.
Il n'y a à ce jour aucun argument en faveur d'un effet mutagène d'Umatrope.
INCOMPATIBILITÉS |
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes en pédiatrie et/ou en endocrinologie et maladies métaboliques exerçant dans les services spécialisés en pédiatrie et/ou en endocrinologie et maladies métaboliques. | |
AMM | 3400934215872 (1995, RCP rév 06.07.2021) 6 mg. |
3400934215933 (1995, RCP rév 06.07.2021) 12 mg. | |
3400934216015 (2000, RCP rév 06.07.2021) 24 mg. |
Prix : | 135,13 euros (cartouche 6 mg). |
268,78 euros (cartouche 12 mg). | |
535,76 euros (cartouche 24 mg). | |
Médicament d'exception : prescription en conformité avec la fiche d'information thérapeutique. Remb Séc soc à 100 %. Pour l'indication « retard de croissance chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel », le traitement est remboursé chez les patients dont la taille actuelle est ≤ - 3 DS, la taille des parents ajustée < - 1 DS, chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, avec un poids et/ou une taille de naissance < - 2 DS, n'ayant pas rattrapé leur retard de croissance (vitesse de croissance < 0 DS au cours de la dernière année) à l'âge de 4 ans ou plus. |
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Collect. |