| par ml de |
| flacon | seringue |
Iopromide
| 769 mg | 768,86 mg |
Excipients : trométamol, calcium édétate de sodium (seringue), calciédétate de sodium anhydre (flacon), acide chlorhydrique à 10 % (pour ajustement du pH), hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH), eau pour préparations injectables.
Teneur en iode :
- par ml : 370 mg,
- par flacon de 20 ml : 7,4 g,
- par flacon de 50 ml : 18,5 g,
- par flacon de 100 ml : 37 g,
- par flacon de 150 ml : 55,5 g,
- par flacon de 200 ml : 74 g,
- par flacon de 500 ml : 185 g,
- par seringue préremplie de 150 ml : 55,5 g.
Viscosité à 20 °C : 20,1 cP.
Viscosité à 37 °C : 9,5 cP.
Osmolalité à 37 °C : 774 ± 8 mOsm/kg H2O.
pH (seringue préremplie) : 6,5 à 8.
Excipient à effet notoire : chaque ml contient jusqu'à 0,01109 mmol (équivalent à 0,2549 mg) de sodium.
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Produit de contraste destiné à être utilisé pour :
- Urographie intraveineuse.
- Tomodensitométrie.
- Angiographie par voie artérielle et veineuse.
- Aortographie par voie artérielle.
- Coronaroventriculographie.
- Angiomammographie avec rehaussement de contraste : chez la femme adulte pour évaluer et détecter les lésions connues ou suspectées du sein, en complément de la mammographie (avec ou sans échographie) ou en alternative à l'imagerie par résonance magnétique (IRM) lorsque l'IRM est contre-indiquée ou indisponible.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
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Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits de contraste iodés :
- Quelles que soient la voie d'administration et la dose, un risque allergique existe. Le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit de spécialités administrées localement pour l'opacification de cavités corporelles :
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- L'administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine...) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.
- L'administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l'urine qu'au plus 5 % de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fèces. Par contre en cas d'altération de la muqueuse, l'absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L'éventuelle survenue d'effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l'état de la muqueuse digestive.
- Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voie d'administration.
- Donc, du point de vue de la fréquence et de l'intensité des effets indésirables, s'opposent :
- Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales.
- Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l'état normal.
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Mises en garde :
- Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine de réactions mineures ou majeures, pouvant se traduire par des manifestations cardiovasculaires, respiratoires ou cutanées, et pouvant même mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu'à 7 jours). Des réactions cutanées sévères peuvent être davantage retardées (voir ci-dessous « Réactions cutanées sévères (RCS) »). Elles sont souvent irrégulières et imprévisibles. Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d'urgence.
- Plusieurs mécanismes ont été évoqués :
- Toxicité directe sur l'endothélium vasculaire et les protéines tissulaires.
- Action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l'inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires.
- Allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie).
- Réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).
- Les patients ayant déjà présenté une réaction (incluant des réactions sévères) lors d'une précédente administration d'un produit de contraste iodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de réadministration du même, ou éventuellement d'un autre produit de contraste iodé, et sont donc considérés comme sujets à risque. Une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque est donc nécessaire.
- Le risque de réactions d'hypersensibilité est également augmenté en cas :
- d'antécédents d'asthme bronchique (cf Précautions d'emploi : Asthme) ;
- d'antécédents de troubles allergiques.
- Les patients souffrant de maladies cardiovasculaires ont un risque accru de présenter une évolution sérieuse ou fatale lors d'une réaction d'hypersensibilité sévère.
- Les patients sous bêtabloquants sujets à de telles réactions peuvent être résistants aux effets des traitements bêta-agonistes (cf Interactions).
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Produits de contraste iodés et thyroïde (cf Précautions d'emploi : Dysthyroïdie) :
- Il convient de s'assurer avant l'administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d'une administration d'iode radioactif à visée thérapeutique.
- En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d'iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu'à la normalisation de l'iodurie.
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Réactions cutanées sévères (RCS) :
- Des réactions cutanées sévères (RCS), y compris des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), de nécrolyse épidermique toxique (NET), de syndrome de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) et de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), pouvant engager le pronostic vital ou être fatales, ont été rapportées à une fréquence indéterminée en association avec l'administration d'iopromide.
- Les patients doivent être informés des signes et symptômes associés et la survenue de réactions cutanées doit être étroitement surveillée.
- Chez les enfants, l'éruption cutanée initialement observée peut être interprétée à tort comme une infection, et les médecins doivent envisager la possibilité d'une réaction à l'iopromide chez les enfants développant des signes d'éruption cutanée et de la fièvre.
- Dans la plupart des cas, ces réactions se sont produites dans les 8 semaines (entre 1 et 12 jours pour la PEAG, entre 2 et 8 semaines pour le syndrome DRESS, entre 5 jours et 8 semaines pour le SSJ/la NET).
- Si le patient développe une réaction grave de type SSJ, NET, PEAG ou syndrome DRESS lors de l'utilisation d'iopromide, l'iopromide ne doit plus jamais lui être à nouveau administré.
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Hydratation :
- Un niveau d'hydratation adéquat doit être assuré chez tous les patients avant l'administration d'Ultravist (voir aussi ci-dessous Lésions rénales aiguës). Cela s'applique particulièrement aux patients présentant un myélome multiple, un diabète, une polyurie, une oligurie ou une hyperuricémie ainsi qu'aux nouveau-nés, nourrissons, enfants en bas âge et patients âgés.
- Un niveau d'hydratation adéquat doit être assuré chez les patients présentant une insuffisance rénale. Toutefois, l'hydratation prophylactique IV chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (DFG 30-59 mL/min/1,73 m2) n'est pas recommandée car des bénéfices supplémentaires en termes de sécurité rénale n'ont pas été établis.
- Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG < 30 mL/min/1,73 m2) et des troubles cardiaques concomitants, une hydratation prophylactique par IV peut conduire à une majoration des complications cardiaques sévères. Voir ci-dessous Lésions rénales aiguës, Maladies cardiovasculaires sévères, et rubrique Effets indésirables.
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Précautions d'emploi :
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Intolérance au produit de contraste iodé :
- Avant l'examen :
- Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.
- Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d'intolérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé, asthme, allergie nécessitant un traitement médicamenteux). Ils n'empêchent cependant pas la survenue d'un choc anaphylactique grave ou mortel.
- Les tests de sensibilité utilisant de petites doses test de produit de contraste ne sont pas recommandés car ils n'ont pas de valeur prédictive. De plus, de tels tests ont occasionnellement mené à des réactions d'hypersensibilité graves, voire même fatales.
- Pendant la durée de l'examen, il convient d'assurer :
- Une surveillance médicale.
- Le maintien d'une voie d'abord veineuse.
- La mise à disposition de mesures d'urgence pour tous les patients.
- Après l'examen :
- Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.
- Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu'à 7 jours) : cf Effets indésirables.
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Lésions rénales aiguës :
- Une lésion rénale aiguë post-contraste (PC-AKI), se présentant comme un trouble transitoire de la fonction rénale, peut apparaître après l'injection intravasculaire d'Ultravist. Une insuffisance rénale aiguë peut également être observée dans certains cas.
- Les mesures préventives sont les suivantes :
- Identifier les patients à risque : patients déshydratés (cf Mises en garde et Précautions d'emploi : Hydratation), insuffisants rénaux (cf Posologie et Mode d'administration : Patients avec un trouble de la fonction rénale), diabétiques, insuffisants cardiaques sévères, atteints d'une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d'insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, sujets ayant une polyurie, une oligurie, une hyperuricémie, nouveau-nés, nourrissons, enfants, sujets âgés et/ou athéromateux, sujets ayant reçu des doses répétées ou importantes de produit de contraste.
- Éviter d'associer des médicaments néphrotoxiques (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale). Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l'amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l'ifosfamide.
- Respecter un intervalle d'au moins 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale.
- Prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine en se fondant sur la créatininémie.
- Fonction rénale normale : l'administration de metformine est arrêtée dès l'administration du produit de contraste pour une période d'au moins 48 heures ou jusqu'au retour d'une fonction rénale normale.
- Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée. En urgence : si l'examen s'impose, des précautions doivent être mises en place : arrêt de la metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale et recherche des signes d'acidose lactique.
- Les patients hémodialysés, quel que soit le degré de leur insuffisance rénale, peuvent recevoir des produits de contraste iodés, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l'avis préalable du service d'hémodialyse.
- Les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (DFG < 44 et > 30 mL/min/1,73 m2) ou une insuffisance rénale sévère (DFG < 30 mL/min/1,73 m2) ont un risque accru de lésion rénale aiguë post-contraste (PC-AKI) en cas d'administration intra-artérielle de produit de contraste iodé avec une exposition rénale de premier passage.
- Les patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG < 30 mL/min/1,73 m2) ont un risque accru de lésion rénale aiguë post-contraste (PC-AKI) en cas d'administration intraveineuse ou intra-artérielle du produit de contraste avec une exposition rénale de second passage (cf Mises en garde et Précautions d'emploi : Hydratation).
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Insuffisance hépatique :
- Une attention particulière est nécessaire lorsqu'une insuffisance hépatique s'ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.
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Asthme :
- L'équilibration de l'asthme est recommandée avant injection d'un produit de contraste iodé.
- Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d'asthme déclarée dans les 8 jours avant l'examen, en raison du risque accru de survenue d'un bronchospasme.
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Dysthyroïdie :
- Une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque est nécessaire chez les patients porteurs de goitre ou ayant une hyperthyroïdie connue ou suspectée car il existe un risque de poussée d'hyperthyroïdie et de crise de thyréotoxicose chez ces patients. Il peut être nécessaire de tester la fonction thyroïdienne avant administration d'Ultravist et/ou d'administrer un traitement préventif thyréostatique chez les patients ayant une hyperthyroïdie connue ou suspectée.
- Des tests de la fonction thyroïdienne indiquant une hypothyroïdie ou une baisse transitoire de la fonction thyroïdienne ont été rapportés après l'administration de produits de contraste iodés à des patients adultes et pédiatriques.
- Il est nécessaire d'évaluer le risque potentiel d'hypothyroïdie chez les patients présentant des maladies thyroïdiennes connues ou suspectées avant l'utilisation de produits de contraste iodés.
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Population pédiatrique
- Des cas de dysthyroïdie caractérisée par une hypothyroïdie ou une baisse transitoire de la fonction thyroïdienne ont été rapportés après administration d'une dose unique et de doses répétées de produit de contraste iodé chez des enfants de moins de 3 ans. L'incidence varie de 1 % à 15 % en fonction de l'âge et de la dose de produit de contraste iodé, et est plus souvent observée chez les nouveau-nés à terme et prématurés. Les nouveau-nés peuvent également être exposés si le produit est administré à la mère pendant la grossesse (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).
- Les enfants très jeunes, de faible poids à la naissance, prématurés, avec des antécédents médicaux de dysthyroïdie, ayant été admis en unité de soin intensif néonatal ou pédiatrique, ou avec des malformations cardiaques congénitales, présentent un risque augmenté d'hypothyroïdie après exposition à un produit de contraste iodé. Les enfants avec des malformations cardiaques congénitales seraient les plus à risque du fait des hautes doses de produit de contraste qui leur sont généralement administrées lors d'interventions cardiaques invasives.
- Chez les jeunes enfants, l'hypothyroïdie peut entraîner des troubles du développement neurologique et cognitif et peut nécessiter une hormonothérapie thyroïdienne substitutive.
- Après une exposition à un produit de contraste iodé, une surveillance individualisée de la fonction thyroïdienne prenant en compte les facteurs de risque sous-jacents doit être mise en place, en particulier chez les nouveau-nés à terme et prématurés.
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Maladies cardiovasculaires sévères :
- En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d'hypertension artérielle pulmonaire ou de valvulopathie, les risques d'œdème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme, de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administration du produit de contraste iodé.
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Troubles du système nerveux central :
- Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :
- En raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice).
- En cas d'utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d'autres substances.
- Les complications neurologiques sont plus fréquentes lors des angiographies cérébrales et des procédures qui s'y rapportent.
- Des cas d'encéphalopathie ont été signalés lors de l'utilisation d'iopromide (cf Effets indésirables). L'encéphalopathie liée au produit de contraste peut se manifester par des signes et symptômes de dysfonctionnement neurologique tels que des céphalées, des troubles de la vision, une cécité corticale, une confusion, des convulsions, une perte de coordination, une hémiparésie, une aphasie, une perte de conscience, un coma et un œdème cérébral. Les symptômes apparaissent habituellement dans les minutes ou les heures suivant l'administration de l'iopromide et se résolvent généralement dans les jours qui suivent
- Les facteurs qui augmentent la perméabilité de la barrière hématoencéphalique facilitent le passage du produit de contraste dans le tissu cérébral ce qui peut entraîner des réactions du SNC, par exemple une encéphalopathie.
- Si une encéphalopathie liée au produit de contraste est suspectée, une prise en charge médicale appropriée doit être mise en place et l'iopromide ne doit plus jamais être réadministré au patient.
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Phéochromocytome :
- Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste et nécessitent une prise en charge adaptée avant l'examen.
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Myasthénie :
- L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.
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Majoration des effets secondaires :
- Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration de produits de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés d'excitation, l'anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pour diminuer l'état d'anxiété de tels patients.
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Événements thromboemboliques :
- Une des propriétés des produits de contraste non ioniques est leur faible interférence avec les fonctions physiologiques normales. En conséquence, le produit de contraste non ionique a moins d'activité anticoagulante in vitro qu'un produit de contraste ionique. De nombreux facteurs en plus du produit de contraste, tels que la durée de la procédure, le nombre d'injections, le matériel utilisé (cathéter, seringue), l'état du patient (maladie), et les traitements concomitants peuvent contribuer au développement d'événements thromboemboliques.
- En conséquence, lorsqu'une procédure de cathétérisation vasculaire est effectuée, il faut en tenir compte et porter une attention particulière à la technique angiographique, rincer le cathéter fréquemment avec du liquide physiologique (si possible avec l'ajout d'héparine) et réduire la durée de la procédure afin de minimiser le risque de thrombose et d'embolie lié à celle-ci.
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Information sur les excipients :
- Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose (calculée pour une dose moyenne administrée à une personne de 70 kg), c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
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Angiomammographie avec rehaussement de contraste :
- L'angiomammographie avec rehaussement de contraste conduit à une exposition des patientes aux rayonnements ionisants, plus élevée que la mammographie standard. La dose de rayonnement dépend de l'épaisseur du sein, du type d'appareil mammographique et des paramètres système de l'appareil. La dose globale de rayonnement reste inférieure au seuil défini par les directives internationales pour la mammographie (inférieure à 3 mGy).
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse :
Des études adéquates et contrôlées chez la femme enceinte n'ont pas été conduites.
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Embryotoxicité :
- Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
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Fœtotoxicité :
- La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l'examen a lieu après 14 semaines d'aménorrhée.
- Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.
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Mutagénicité et fertilité :
- Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ont pas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement fœtal et postnatal.
Allaitement :
La tolérance d'Ultravist chez les enfants allaités n'a pas été étudiée. Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d'effets indésirables.
Pour le nourrisson, il est préférable de suspendre l'allaitement maternel pendant 24 heures après l'administration du produit de contraste iodé.
En cas de très forte dose, les symptômes peuvent inclure un déséquilibre en électrolytes et en fluides, une insuffisance rénale, des complications cardiovasculaires et pulmonaires.
La perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée et une surveillance des fonctions vitales doit être effectuée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.
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Toxicité systémique :
- Les études de toxicité systémique par administration quotidienne IV n'ont pas mis en évidence d'effets pouvant s'opposer à l'administration à des fins diagnostiques d'Ultravist à l'homme.
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Potentiel génotoxique, tumorigénicité :
- Les études de génotoxicité menées sur des bactéries et des levures n'ont pas mis en évidence de mutations ponctuelles. Si l'on considère les études conduites avec des produits de structure proche de celles des produits de contraste, il est peu probable qu'Ultravist induise des mutations chromosomiques.
- Compte tenu de l'absence d'effet génotoxique, de l'absence de transformation métabolique, de l'absence de toxicité sur les tissus à prolifération rapide et de l'administration unique du produit, le risque d'effet tumorigène chez l'homme est très improbable.
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Tolérance locale, sensibilisation :
- Les études de tolérance après administration paraveineuse, intramusculaire, intrapéritonéale, par cathétérisation aortique ainsi que par voie intraveineuse n'indiquent pas de risque d'effets indésirables locaux tant au niveau des vaisseaux sanguins qu'au niveau des tissus paraveineux chez l'homme.
- Les études de sensibilisation par contact se sont révélées négatives.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
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Flacon :
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Durée de conservation :
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- Avant ouverture : 3 ans.
- Dix heures après la première ouverture du flacon.
- Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
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Seringue préremplie :
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Durée de conservation : 3 ans.
- A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Ultravist est une solution prête à l'emploi limpide, incolore à jaune pâle en flacon monodose ou en seringue préremplie pour injecteur automatique.
Il est recommandé de porter la solution à température du corps avant utilisation (cf Posologie et Mode d'administration).
Étant donné qu'Ultravist est une solution fortement concentrée, une cristallisation (apparence laiteuse/trouble, sédiment dans le fond, cristaux en surface) peut apparaître très rarement.
La solution ne doit pas être utilisée en cas de coloration importante, de présence de particules ou de mauvais état du flacon ou de la seringue préremplie pour injecteur automatique.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Instructions d'utilisation des flacons monodoses :
Le bouchon du flacon doit être percé une seule fois.
Les dispositifs médicaux doivent être utilisés conformément aux instructions des fabricants.
Tout produit de contraste restant après un examen d'un patient donné, ainsi que tout nécessaire d'administration (lorsqu'il est intégré dans l'emballage secondaire) ayant servi doivent être jetés.
Toutes les injections de produit de contraste doivent être réalisées en utilisant une technique stérile.
Instructions pour l'utilisation multipatients à partir de récipients de 200 mL et plus (réservés à l'administration intravasculaire) :
Le produit de contraste doit être administré au moyen d'un injecteur automatique agréé pour des utilisations multiples.
Le bouchon du flacon doit être percé une seule fois.
La connexion entre l'injecteur et le patient (ligne patient) doit être changée après chaque patient.
Les tubulures de connexions et tous éléments jetables du système d'injection doivent être remplacés, conformément aux instructions du fabricant du système d'injection, dans la limite de 10 heures après première ouverture du flacon.
Les instructions du fabricant du dispositif doivent être respectées.
10 heures après première ouverture du flacon, tout produit de contraste non utilisé doit être éliminé.
Toutes les injections de produit de contraste doivent être réalisées en utilisant une technique stérile.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
LISTE I
AMM | 3400933090630 (1988, RCP rév 27.08.2024) 20 ml, 1 flacon . |
| 3400955920403 (1988, RCP rév 27.08.2024) 20 ml, 10 flacons. |
| 3400933090869 (1988, RCP rév 27.08.2024) 50 ml, 1 flacon. |
| 3400933091002 (1988, RCP rév 27.08.2024) 100 ml, 1 flacon. |
| 3400930205617 (2020, RCP rév 27.08.2024) 100 ml, 1 flacon + nécessaire pour injecteur Medrad Centargo. |
| 3400955920632 (1988, RCP rév 27.08.2024) 100 ml, 10 flacons. |
| 3400930205624 (2020, RCP rév 27.08.2024) 150 ml, 1 flacon + nécessaire pour injecteur Medrad Centargo. |
| 3400927637131 (2009, RCP rév 13.09.2023) 150 ml, 1 seringue + nécessaire d'administration. |
| 3400955920861 (1988, RCP rév 27.08.2024) 200 ml, 10 flacons. |
| 3400930283905 (2024, RCP rév 27.08.2024) 500 ml, 8 flacons. |