Sommaire
pelliculage : alcool polyvinylique, macrogol, talc
colorant (pelliculage) : titane dioxyde, fer jaune oxyde, fer noir oxyde, fer rouge oxyde
Cip : 3400930258057
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 24 mois (Conserver dans son emballage, Conserver à l'abri de l'humidité)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Comprimé pelliculé (en forme de bâtonnet, de couleur beige, de dimensions 10 mm x 21 mm, portant, sur une face, l'inscription « GSI » et « 62L » sur l'autre face).
Boîte de 5, sous plaquette transparente en PVC/aluminium/carton, avec sécurité enfant + 1 sachet plastifié souple de déshydratant de gel de silice.
COMPOSITION |
Chaque comprimé pelliculé contient du lénacapavir sodique correspondant à 300 mg de lénacapavir.
Noyau : mannitol (E421), cellulose microcristalline (E460), croscarmellose sodique (E468), copovidone, stéarate de magnésium (E572), poloxamère.
Pelliculage : alcool polyvinylique (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol (E1521), talc (E553b), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer rouge (E172).
INDICATIONS |
Sunlenca comprimé, en association avec un (d')autre(s) antirétroviral(-aux), est indiqué pour le traitement des adultes infectés par le VIH-1 multirésistant pour lesquels il est autrement impossible d'établir un schéma de traitement antirétroviral suppressif, pour une dose de charge orale avant l'administration de l'injection de lénacapavir à action prolongée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Pharmacodynamie).
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Syndrome inflammatoire de restauration immunitaire
Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'initiation du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou des premiers mois de traitement par association d'antirétroviraux. À titre d'exemples pertinents, on peut noter entre autres : les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire.
L'apparition de maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) a également été rapportée dans le cadre d'une restauration immunitaire. Cependant, le délai d'apparition qui a été rapporté est plus variable et ces événements peuvent se produire plusieurs mois après l'initiation du traitement.
Infections opportunistes
Les patients doivent être informés que Sunlenca ou tout autre traitement antirétroviral ne guérit pas l'infection par le VIH et que l'apparition d'infections opportunistes et d'autres complications liées à l'infection par le VIH reste possible. Une surveillance clinique étroite des patients par un médecin expérimenté dans le traitement des maladies associées à l'infection par le VIH demeure donc nécessaire.
Co-administration d'autres médicaments
La co-administration avec des médicaments qui sont des inducteurs modérés du CYP3A et de la P-gp (p. ex. éfavirenz) n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions).
La co-administration avec des médicaments qui sont des inhibiteurs puissants du CYP3A, de la P-gp et de l'UGT1A1 (à savoir ciblant les 3 voies), comme l'atazanavir/le cobicistat n'est pas recommandée (voir rubrique Interactions).
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation du lénacapavir chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement fœtal, la mise-bas ou le développement postnatal (voir rubrique Sécurité préclinique).
Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de Sunlenca pendant la grossesse, à moins que l'état clinique de la femme ne requière un traitement par Sunlenca.
Allaitement
Afin d'éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux femmes vivant avec le VIH d'allaiter leur nourrisson.
On ne sait pas si le lénacapavir est excrété dans le lait maternel. Après administration chez la rate pendant la gestation et la lactation, le lénacapavir a été détecté à de faibles taux dans le plasma de jeunes rats allaités, sans effets sur ces jeunes rats allaités.
Fertilité
Il n'existe pas de données sur les effets du lénacapavir sur la fertilité humaine masculine ou féminine. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets du lénacapavir sur la fertilité des mâles et des femelles (voir rubrique Sécurité préclinique).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Sunlenca ne devrait avoir aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
En cas de surdosage le patient devra être surveillé afin de détecter les signes ou les symptômes d'effets indésirables (voir rubrique Effets indésirables). Le traitement du surdosage de Sunlenca repose sur une prise en charge générale symptomatique incluant la surveillance des signes vitaux ainsi que l'observation de l'état clinique du patient. Comme le lénacapavir se lie fortement aux protéines, il est peu probable qu'il soit significativement éliminé par la dialyse.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, et de toxicité sur les fonctions de reproduction et de développement n'ont pas révélé de risque particulier pour l'Homme.
Le lénacapavir n'a montré aucun potentiel mutagène ou clastogène dans les études de génotoxicité conventionnelles.
Le lénacapavir n'était pas cancérogène dans une étude de 6 mois menée chez la souris transgénique rasH2 à des doses allant jusqu'à 300 mg/kg/dose une fois toutes les 13 semaines, ce qui a entraîné des expositions correspondant à environ 60 fois l'exposition obtenue chez l'Homme à la dose recommandée chez l'Homme (DRH).
Dans une étude de cancérogenèse effectuée chez le rat exposé pendant 2 ans, des sarcomes primitifs sous-cutanés induits par le traitement par le lénacapavir ont été observés, associés à une fibrose et une inflammation présentes aux sites d'injection chez les animaux recevant 927 mg/kg/dose toutes les 13 semaines. Onze des 110 animaux ont développé des sarcomes à la dose élevée. Chaque animal avait jusqu'à 16 sites d'injection, ce qui correspond à une incidence de moins de 1 % des sites d'injection totaux pour l'ensemble des animaux à la dose élevée. La détermination des concentrations du médicament au niveau des sites d'injection est difficile, mais de manière systémique, la dose de 927 mg/kg correspond à une exposition 44 fois supérieure à celle obtenue chez l'Homme à la DRH. La dose sans effet indésirable observée (NOAEL), de 309 mg/kg correspond à une exposition 25 fois supérieure à celle obtenue chez l'Homme à la DRH. Les rats ont tendance à développer des sarcomes au site d'injection sous-cutanée, mais une pertinence clinique ne peut être exclue en raison de la longue durée du dépôt du médicament chez l'Homme. Aucune néoplasie n'a été associée à l'exposition systémique au lénacapavir quelle que soit la dose.
Aucun effet toxicologique significatif sur les critères d'évaluation du développement n'a été observé chez la progéniture des rates et lapines traitées par lénacapavir pendant la gestation.
Chez les rats, la fertilité des mâles et des femelles n'a pas été affectée lors d'expositions au lénacapavir allant jusqu'à 8 fois l'exposition obtenue chez l'Homme à la DRH. Chez les rats et les lapins, le développement embryofoetal n'a pas été affecté par des expositions allant respectivement jusqu'à 21 et 172 fois l'exposition obtenue chez l'Homme à la DRH. Chez les rats, le développement prénatal et postnatal n'a pas été affecté par des expositions allant jusqu'à 7 fois l'exposition obtenue chez l'Homme à la DRH.
Le passage du lénacapavir de la mère aux rats nouveau-nés a été observé dans une étude sur le développement prénatal et postnatal, mais on ne sait pas si ce passage a eu lieu par le placenta ou le lait. Par conséquent, on ne sait pas si le lénacapavir peut passer dans le placenta ou être excrété dans le lait chez l'Homme.
DURÉE DE CONSERVATION |
3 ans
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température. À conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de l'humidité.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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Prix : |
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Remb séc soc à 100 %. Collect.
La prise en charge est subordonnée à la restriction de la prescription de SUNLENCA aux médecins expérimentés dans la prise en charge des patients ayant une infection multirésistante et sur la base de données virologiques et des antécédents thérapeutiques, ainsi qu'après proposition documentée issue d'une discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire. Celle-ci doit prendre en considération le fait qu'une parfaite observance au traitement est indispensable, compte tenu de la barrière génétique de résistance faible et de la très longue demi-vie du produit qui est source de préoccupation particulière. Il doit être toujours utilisé en association à un traitement antirétroviral optimisé afin de minimiser le risque d'émergence de nouvelles résistances.
Prix de cession (HT) par UCD :
UCD 3400890025430 : 582,600 euros (comprimé).
Inscrit sur la liste dite de rétrocession avec prise en charge à 100 %.