Sommaire
pelliculage : hypromellose, triacétine, polysorbate 80
colorant (pelliculage) : titane dioxyde, indigotine laque aluminique, fer jaune oxyde
pelliculage : alcool polyvinylique, macrogol, talc
colorant (pelliculage) : titane dioxyde
EEN sans dose seuil : lactose monohydrate
EEN sans dose seuil : lactose
Cip : 3400930192757
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 36 mois
Cip : 3400930192740
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 36 mois
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Comprimé pelliculé.
Les comprimés actifs sont ronds, blancs, avec les lettres « E » et « D » gravées sur les faces opposées, d'un diamètre de 5 mm.
Les comprimés placebo sont ronds, verts, avec la lettre « E » et le chiffre « 4 » gravés sur les faces opposées, d'un diamètre de 5 mm.
Boîte de 1 ou de 3 plaquette(s) calendaire(s) de 28 (24 comprimés actifs blancs + 4 comprimés placebo verts).
COMPOSITION |
Comprimés pelliculés actifs blancs :
Chaque comprimé contient 4 mg de drospirénone.
Comprimés pelliculés placebo verts :
Le comprimé ne contient pas de substances actives.
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé actif blanc contient 17,5 mg de lactose.
Chaque comprimé pelliculé placebo vert contient 52,7 mg de lactose (sous forme monohydratée).
Comprimés pelliculés actifs blancs :
Noyau du comprimé :
Cellulose microcristalline, lactose, silice colloïdale anhydre (E551), stéarate de magnésium (E470b).
Pelliculage :
Alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol, talc (E553b).
Comprimés pelliculés placebo verts :
Noyau du comprimé :
Lactose monohydraté, amidon de maïs, povidone, silice colloïdale anhydre (E551), stéarate de magnésium (E470b).
Pelliculage :
Hypromellose (E464), triacétine, polysorbate 80 (E433), dioxyde de titane (E171), laque aluminique d'indigotine (E132), oxyde de fer jaune (E172).
INDICATIONS |
Contraception.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Si la patiente présente l'un des troubles ou l'un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par SLINDA doit être mise en balance avec les risques possibles pour chaque femme et être discutée avec elle avant qu'elle ne décide de commencer SLINDA.
En cas d'aggravation, d'exacerbation ou de première apparition de l'une de ces affections, la femme doit contacter son médecin. Le médecin doit alors décider si l'utilisation de SLINDA doit être interrompue.
Hyperkaliémie
La drospirénone est un antagoniste de l'aldostérone et possède des propriétés épargneuses du potassium. Dans la plupart des cas, aucune augmentation du taux de potassium n'est à prévoir. Cependant, il est recommandé de vérifier les taux de potassium sérique pendant le premier cycle de traitement chez les femmes présentant une insuffisance rénale pour lesquelles la kaliémie est située dans la limite supérieure à la normale avant traitement, et en cas de prise associée de médicaments épargneurs de potassium (voir rubrique Interactions).
Troubles circulatoires
D'après les études épidémiologiques, il existe peu de preuves d'une association entre les préparations progestatives seules et un risque accru d'infarctus du myocarde ou de thrombo-embolie cérébrale. Le risque d'événements cardiovasculaires et cérébraux est plutôt lié à l'âge, à l'hypertension et au tabagisme. Chez les femmes hypertendues, le risque d'accident vasculaire cérébral peut être légèrement accru par les préparations progestatives seules.
Bien que cela ne soit pas statistiquement significatif, certaines études indiquent qu'il pourrait y avoir un risque légèrement accru de thrombo-embolie veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) associée à l'utilisation de préparations progestatives seules. Les facteurs de risque généralement reconnus de thrombo-embolie veineuse (TEV) incluent des antécédents personnels ou familiaux (TEV dans la fratrie ou chez un parent relativement jeune), l'âge, l'obésité, une immobilisation prolongée, une intervention chirurgicale grave ou un traumatisme majeur.
Le traitement doit être interrompu immédiatement en présence de symptômes d'un événement thrombotique veineux ou artériel (ou en cas de suspicion), et l'arrêt du traitement par SLINDA doit être envisagé en cas d'immobilisation prolongée pour cause d'intervention chirurgicale ou de maladie.
Métabolisme osseux
Le traitement par SLINDA entraîne une diminution des concentrations sériques d'œstradiol, à un niveau correspondant à celui de la phase folliculaire précoce. À l'heure actuelle, on ignore si la diminution des taux sériques d'œstradiol pourrait avoir un effet cliniquement significatif sur la densité minérale osseuse. La diminution de la densité minérale osseuse est particulièrement préoccupante à l'adolescence et au début de l'âge adulte, période critique de la formation osseuse. On ignore si la diminution de la densité minérale osseuse dans cette population réduira le pic de masse osseuse et augmentera le risque ultérieur de fracture.
Cancer du sein
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu'il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous contraception orale, principalement sous association œstro-progestative. L'excès de risque disparaît progressivement au cours des 10 années qui suivent l'arrêt de la prise d'un contraceptif oral combiné (COC). Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices actuelles et utilisatrices récentes de COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein. Ces études ne fournissent aucune preuve d'un lien de causalité. L'excès de risque observé peut être dû à un diagnostic plus précoce du cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux, aux effets biologiques des contraceptifs oraux ou à une combinaison des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices de contraceptifs oraux ont tendance à être à un stade moins avancé sur le plan clinique que les cancers diagnostiqués chez les femmes qui n'ont jamais utilisé de contraceptifs oraux.
Le risque qu'un cancer du sein soit diagnostiqué chez les utilisatrices de préparations progestatives seules est peut-être d'une ampleur similaire à celle associée aux COC. Cependant, pour les contraceptifs progestatifs seuls, les preuves sont basées sur des populations d'utilisatrices beaucoup plus réduites et sont donc moins concluantes que celles des COC.
Autres tumeurs
Dans de rares cas, des tumeurs hépatiques bénignes et dans de plus rares cas encore, des tumeurs hépatiques malignes ont été rapportées chez des utilisatrices de contraceptifs hormonaux combinés. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont entraîné des hémorragies intra-abdominales menaçant le pronostic vital. Une tumeur hépatique doit être évoquée dans le diagnostic différentiel en cas de survenue de douleur abdominale haute sévère, d'hypertrophie hépatique ou de signes d'hémorragie intra-abdominale.
Grossesse extra-utérine
La protection des pilules progestatives seules traditionnelles vis-à-vis des grossesses extra-utérines n'est pas aussi bonne qu'avec les COC, en raison de la survenue fréquente d'ovulations au cours de l'utilisation des pilules uniquement progestatives. Bien que SLINDA inhibe l'ovulation de façon constante, une grossesse extra-utérine doit être envisagée dans le diagnostic différentiel si la femme présente une aménorrhée ou des douleurs abdominales.
Fonction hépatique
Il faut interrompre le traitement par SLINDA en cas de survenue d'un ictère. Les hormones stéroïdes peuvent être mal métabolisées chez les patientes présentant une insuffisance hépatique. La survenue d'altérations aiguës ou chroniques de la fonction hépatique peut nécessiter l'arrêt de l'utilisation de SLINDA jusqu'à ce que les paramètres de la fonction hépatique reviennent à la normale et que le lien de causalité avec SLINDA ait été exclue.
Diabète
Bien que les progestatifs puissent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose, il n'y a pas de preuve de la nécessité de modifier le schéma thérapeutique chez les diabétiques utilisant des pilules progestatives seules (POP) comme SLINDA. Cependant, les patientes diabétiques doivent être surveillées attentivement pendant les premiers mois d'utilisation, lors de l'instauration du traitement. Une attention particulière doit être portée aux patientes diabétiques présentant une atteinte vasculaire.
Autres pathologies
En cas de survenue d'une hypertension constante pendant l'utilisation de SLINDA ou si une augmentation significative de la tension artérielle ne répond pas correctement au traitement antihypertenseur, il convient d'envisager l'arrêt de SLINDA.
Comme avec tout autre contraceptif hormonal, un chloasma peut survenir occasionnellement, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma doivent éviter toute exposition au soleil ou aux rayons ultraviolets pendant la prise de SLINDA.
L'état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l'utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique Effets indésirables). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d'humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
Les affections suivantes ont été signalées pendant la grossesse et chez des femmes sous stéroïdes sexuels, mais aucune association avec l'utilisation de progestatifs n'a été établie : ictère et/ou prurit lié à une cholestase, formation de calculs biliaires, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, perte auditive par otosclérose, angioedème (héréditaire).
Chaque comprimé blanc actif contient 17,50 mg de lactose et chaque comprimé placebo vert contient 52,7 mg de lactose (sous forme monohydratée). Les patientes présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance totale au galactose, de déficit en lactase ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Consultation/examen médical
Avant l'instauration ou la reprise d'un traitement par SLINDA, une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d'une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à l'esprit les contre-indications (voir rubrique Contre-indications) et les mises en garde (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). La femme doit également être invitée à lire attentivement la notice d'utilisation et à suivre les conseils donnés. La fréquence et la nature des examens doivent être basées sur les recommandations en vigueur et adaptées à chaque femme.
Les femmes doivent être informées que les contraceptifs oraux ne protègent pas contre l'infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.
Changements dans le profil de saignement vaginal
Une modification du profil de saignement vaginal peut survenir lors de l'utilisation de contraceptifs hormonaux qui inhibent l'ovulation, y compris SLINDA (voir rubrique Pharmacodynamie).
Si les saignements sont très fréquents et irréguliers, une autre méthode contraceptive doit être envisagée. Si les symptômes persistent, une cause organique doit être exclue. La gestion d'une aménorrhée au cours du traitement dépendra de la prise ou non des comprimés conformément aux instructions et peut inclure un test de grossesse.
Le traitement doit être arrêté si une grossesse survient.
Efficacité réduite
L'efficacité des pilules progestatives seules (POP) peut être réduite dans le cas par exemple de comprimés oubliés (voir rubrique Posologie et mode d'administration), de troubles gastro-intestinaux (voir rubrique Posologie et mode d'administration) ou de traitement concomitant (voir rubrique Interactions).
Examens biologiques
L'utilisation de stéroïdes contraceptifs peut modifier les résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique de protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et les lipides/lipoprotéines, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
SLINDA ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
Si une grossesse survient pendant le traitement par SLINDA, le traitement doit être arrêté immédiatement.
Des études épidémiologiques n'ont révélé aucun risque accru de malformations congénitales chez les enfants nés de femmes ayant pris de la drospirénone avant la grossesse, ni un effet tératogène lorsque la drospirénone a été prise par inadvertance pendant la grossesse.
Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Sécurité préclinique). Sur la base de ces données chez l'animal, des effets indésirables liés à l'action hormonale de la substance active ne peuvent être exclus.
Allaitement
Des quantités négligeables de drospirénone sont excrétées dans le lait maternel. La dose quotidienne de drospirénone retrouvée chez le bébé est < 1 % de la dose maternelle. Ainsi, aux doses thérapeutiques de SLINDA, aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Sur la base des données disponibles, SLINDA peut être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
SLINDA est indiqué pour la prévention de la grossesse.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Aucune étude sur les effets sur la capacité de conduire et d'utiliser des machines n'a été effectuée avec SLINDA.
Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été observé chez les utilisatrices de contraceptifs hormonaux.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Aucun cas d'effet délétère grave lié à un surdosage n'a été signalé. Les symptômes qui peuvent survenir dans ce cas sont des nausées, des vomissements et de légers saignements vaginaux. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit être symptomatique.
La drospirénone est cependant un analogue de la spironolactone qui possède des propriétés anti minéralocorticoïdes. Les taux sériques de potassium et de sodium et les signes d'acidose métabolique doivent être surveillés en cas de surdosage.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Chez les animaux de laboratoire, les effets de la drospirénone se limitaient à ceux associés à l'action pharmacologique connue. En particulier, les études de toxicité sur la reproduction ont révélé, chez les animaux, des effets embryotoxiques et fœtotoxiques considérés comme spécifiques d'espèce. À des expositions supérieures à celles des utilisateurs de drospirénone, des effets sur la différenciation sexuelle ont été observés chez le fœtus de rat, mais pas chez le singe.
Des études sur le risque environnemental ont montré que la drospirénone peut présenter un risque pour l'environnement aquatique car les effets sur la reproduction chez le poisson étaient observés à 0,087 μg/L (CMEO = concentration minimale avec effet observé). (Voir rubrique Elimination/Manipulation)
DURÉE DE CONSERVATION |
36 mois.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Ce médicament peut présenter un risque pour l'environnement (voir rubrique Sécurité préclinique).
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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