Mise à jour : 06 février 2024

SAIZEN 8 mg/ml sol inj cart

Commercialisé

Sommaire

Documents de référence
  • Fiche d’Information Thérapeutique
  • Synthèse d'avis HAS
  • Avis de la transparence (SMR/ASMR) (7)
Synthèse
Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Endocrinologie > Hormone de croissance > Hormone de croissance et agonistes (Somatropine)
Classification ATC
HORMONES SYSTEMIQUES, HORMONES SEXUELLES EXCLUES > HORMONES HYPOPHYSAIRES, HYPOTHALAMIQUES ET ANALOGUES > HORMONES DE L'ANTE HYPOPHYSE ET ANALOGUES > SOMATROPINE ET AGONISTES DE LA SOMATROPINE (SOMATROPINE)
Substance

somatropine recombinante

Excipients
saccharose, poloxamère 188, phénol, acide citrique, sodium hydroxyde, eau ppi
Présentations
SAIZEN 8 mg/ml S inj en cartouche Cart/2,50ml

Cip : 3400941557743

Modalités de conservation : Avant ouverture : 2° < t < 8° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Conserver au réfrigérateur, Ne pas congeler)
Après ouverture : < 25° durant 7 jours, 2° < t < 8° durant 28 jours (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Conserver au réfrigérateur, Ne pas congeler)

Commercialisé
SAIZEN 8 mg/ml Sol inj cart Cart/1,50ml

Cip : 3400941557682

Modalités de conservation : Avant ouverture : 2° < t < 8° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver au réfrigérateur, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)
Après ouverture : < 25° durant 7 jours, 2° < t < 8° durant 28 jours (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver au réfrigérateur, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)

Commercialisé
Monographie

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable SC en cartouche (claire à légèrement opalescente) à 5,83 mg/ml : Cartouche de 1,03 ml (étiquette de couleur bleue), boîte unitaire.
Solution injectable SC en cartouche (claire à légèrement opalescente) à 8 mg/ml : Cartouches de 1,50 ml (étiquette de couleur rouge) et de 2,50 ml (étiquette de couleur jaune), boîtes unitaires.

COMPOSITION

Solution injectable à 5,83 mg/ml :par cartouche de 1,03 ml
Somatropine* 
6 mg
Solution injectable à 8 mg/ml :par cartouche
 de 1,50 mlde 2,50 ml
Somatropine* 
12 mg20 mg
Excipients (communs) : saccharose, poloxamère 188, phénol, acide citrique et hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH), eau pour préparations injectables.

1 ml de solution contient 5,83 mg de somatropine (solution injectable à 5,83 mg/ml).

1 ml de solution contient 8 mg de somatropine (solution injectable à 8 mg/ml).

pH : entre 5,6 et 6,6.

Osmolalité : entre 250 et 450 mOsm/kg.

*  Hormone de croissance humaine recombinante produite par la technique de l'ADN recombinant sur cellules de mammifère.


INDICATIONS

Saizen est indiqué pour traiter :
Enfants et adolescents :
  • Le retard de croissance lié à un déficit ou à une absence de sécrétion d'hormone de croissance endogène chez l'enfant.
  • Le retard de croissance chez les filles atteintes de dysgénésie gonadique (syndrome de Turner) confirmée par analyse chromosomique.
  • Le retard de croissance lié à une insuffisance rénale chronique (IRC) chez l'enfant prépubère.
  • Le retard de croissance (taille actuelle < - 2,5 DS et taille des parents ajustée < - 1 DS) chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel avec un poids et/ou une taille de naissance < - 2 DS, n'ayant pas rattrapé leur retard de croissance (vitesse de croissance < 0 DS au cours de la dernière année) à l'âge de 4 ans ou plus.
Adultes :
  • Traitement substitutif chez l'adulte présentant un déficit marqué en hormone de croissance documenté par un test dynamique unique démontrant le déficit somatotrope. Les patients doivent également remplir les critères suivants :
    • Déficit acquis pendant l'enfance : les patients dont le déficit somatotrope a été diagnostiqué pendant l'enfance doivent être réévalués et leur déficit somatotrope doit être confirmé avant de débuter le traitement substitutif par Saizen.
    • Déficit acquis à l'âge adulte : les patients doivent présenter un déficit somatotrope secondaire à une atteinte hypothalamique ou hypophysaire et au moins un autre déficit hormonal (excepté la prolactine), et un traitement substitutif adéquat aura dû être instauré, avant de débuter le traitement substitutif par hormone de croissance.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Le traitement doit être réalisé et suivi par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement de patients atteints d'un déficit en hormone de croissance.

La dose journalière maximale recommandée ne doit pas être dépassée (cf Posologie et Mode d'administration).

Néoplasme :
Les patients présentant une néoplasie intra- ou extracrânienne en période de rémission qui reçoivent un traitement par hormone de croissance devront être examinés attentivement et à intervalles réguliers par leur médecin.
Lorsque le déficit en hormone de croissance est secondaire à une tumeur intracrânienne, les patients devront être examinés fréquemment afin de surveiller une progression ou une récidive du processus tumoral sous-jacent.
Chez les patients ayant survécu à un cancer infantile, une augmentation du risque d'un second néoplasme a été rapportée chez ceux traités par la somatropine après leur premier néoplasme. Les tumeurs intracrâniennes, en particulier des méningiomes chez les patients traités par radiothérapie à la tête lors de leur premier néoplasme, étaient les tumeurs le plus fréquemment observées en second néoplasme.
Syndrome de Prader-Willi :
Saizen n'est pas indiqué dans le traitement à long terme des patients pédiatriques atteints d'un retard de croissance secondaire à un syndrome de Prader-Willi confirmé par test génétique, sauf s'ils présentent également un déficit en hormone de croissance.
Des cas d'apnée du sommeil et de mort subite ont été rapportés après l'instauration d'un traitement par hormone de croissance chez des patients pédiatriques atteints du syndrome de Prader-Willi et qui présentaient un ou plusieurs des facteurs de risque suivants : obésité sévère, antécédents d'obstruction des voies aériennes supérieures ou d'apnée du sommeil, ou infection respiratoire non identifiée.
Leucémie :
Des cas de leucémie ont été rapportés chez un petit nombre de patients atteints de déficit en hormone de croissance, dont certains avaient été traités par somatropine. Toutefois, il n'est pas prouvé que l'incidence de la leucémie soit plus élevée chez les personnes traitées par hormone de croissance sans facteur de prédisposition.
Sensibilité à l'insuline :
La somatropine pouvant réduire la sensibilité à l'insuline, les patients devront être surveillés afin de détecter tout signe d'intolérance au glucose. Chez les patients atteints de diabète, il conviendra, si nécessaire, d'ajuster la dose d'insuline après l'instauration d'un traitement par un produit contenant de la somatropine. Les patients présentant un diabète ou une intolérance au glucose doivent faire l'objet d'une surveillance particulière durant le traitement par somatropine.
Rétinopathie :
Une rétinopathie débutante stable ne doit pas conduire à l'arrêt du traitement substitutif par somatropine.
Fonction thyroïdienne :
L'hormone de croissance augmente la conversion extra-thyroïdienne de la T4 en T3 et peut ainsi révéler une hypothyroïdie infraclinique. Un suivi de la fonction thyroïdienne doit donc être effectué chez tous les patients. Chez les patients atteints d'hypopituitarisme, le traitement substitutif standard doit être étroitement contrôlé en cas d'administration d'un traitement par somatropine.
Hypertension intracrânienne bénigne :
En cas de céphalées sévères ou récidivantes, de problèmes visuels, de nausées et/ou de vomissements, il est conseillé de pratiquer un examen du fond de l'œil à la recherche d'un œdème papillaire.
En cas d'œdème papillaire confirmé, il faut envisager un diagnostic d'hypertension intracrânienne bénigne (ou Pseudotumor cerebri) et, si cela est justifié, le traitement par Saizen devra être interrompu. A l'heure actuelle, il n'y a pas suffisamment de données pour orienter la décision clinique chez les patients ayant une hypertension intracrânienne normalisée. Si le traitement par hormone de croissance est réinstauré, une surveillance rapprochée à la recherche de signes d'hypertension intracrânienne est nécessaire.
Pancréatite :
Bien que rare, la pancréatite doit être considérée chez les patients traités par somatropine, en particulier chez les enfants développant des douleurs abdominales.
Scoliose :
On sait que la scoliose est plus fréquente dans certains groupes de patients traités par somatropine, par exemple pour un syndrome de Turner. De plus, chez l'enfant, une croissance rapide peut entraîner une progression de la scoliose.
Il n'a pas été démontré que la somatropine augmentait l'incidence ou la gravité de la scoliose. Les signes de scoliose doivent être surveillés au cours du traitement.
Anticorps :
Comme avec tous les autres médicaments contenant de la somatropine, un faible pourcentage de patients est susceptible de développer des anticorps anti-somatropine. La capacité de liaison de ces anticorps est faible et ils n'ont pas d'effet sur le taux de croissance. Une recherche d'anticorps anti-somatropine doit être effectuée chez tous les patients qui ne répondent pas au traitement.
Épiphysiolyse de la tête fémorale :
Une épiphysiolyse de la tête fémorale est souvent associée à des troubles endocriniens, tels qu'un déficit en hormone de croissance et une hypothyroïdie, ainsi qu'à des poussées de croissance. Chez les enfants traités par hormone de croissance, une épiphysiolyse de la tête fémorale peut être due soit à des troubles endocriniens sous-jacents, soit à une augmentation de la vitesse de croissance liée au traitement. Les poussées de croissance peuvent accroître le risque de troubles articulaires, la hanche étant particulièrement sollicitée lors de la poussée de croissance prépubertaire. Les médecins et les parents devront être alertés par la survenue, chez les enfants traités par Saizen, d'une claudication ou de douleurs à la hanche ou au genou.
Retard de croissance secondaire à une insuffisance rénale chronique :
Les patients présentant un retard de croissance secondaire à une insuffisance rénale chronique devront être examinés périodiquement afin de détecter toute progression d'ostéodystrophie rénale. Une épiphysiolyse ou une nécrose avasculaire de la tête fémorale peut être observée chez les enfants atteints d'ostéodystrophie rénale avancée, mais la relation avec le traitement par hormone de croissance n'a pas été établie. Une radiographie de la hanche doit être pratiquée avant d'initier le traitement.
Chez les enfants atteints d'insuffisance rénale chronique, la fonction rénale devra être diminuée d'au moins 50 % par rapport à la normale avant de débuter le traitement. Afin de confirmer le retard de croissance, la croissance devra avoir été suivie pendant un an préalablement à l'instauration du traitement. Un traitement conservateur de l'insuffisance rénale (comprenant des contrôles de l'acidose, de l'hyperparathyroïdie et du statut nutritionnel pendant l'année précédant le traitement) devra avoir été établi et être maintenu pendant le traitement. Le traitement devra être interrompu en cas de transplantation rénale.
Enfants nés petits pour l'âge gestationnel :
Chez les enfants de petite taille nés petits pour l'âge gestationnel, les autres causes, médicales ou thérapeutiques, pouvant expliquer ce retard de croissance doivent être exclues avant de débuter le traitement.
Chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, il est recommandé de mesurer l'insulinémie et la glycémie à jeun avant le début du traitement, puis tous les ans. Chez les patients présentant un risque accru de diabète (par exemple antécédents familiaux de diabète, obésité, indice de masse corporelle élevé, insulino-résistance sévère, Acanthosis nigricans), un test d'hyperglycémie provoquée par voie orale doit être effectué. Si un diabète clinique apparaît, l'hormone de croissance ne doit pas être administrée.
Chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel, il est recommandé de mesurer le taux d'IGF-1 avant la mise en route du traitement, puis deux fois par an. Si, à l'occasion de mesures répétées, les taux d'IGF-1 sont supérieurs à +2 DS comparés aux valeurs standard pour l'âge et le stade pubertaire, le ratio IGF-1/IGFBP-3 peut être pris en considération pour envisager un ajustement de la dose.
L'expérience de l'initiation d'un traitement chez des enfants nés petits pour l'âge gestationnel en période prépubertaire est limitée. Par conséquent, il n'est pas recommandé d'initier le traitement juste avant la puberté. L'expérience chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel présentant un syndrome de Silver-Russell est limitée.
Une partie du gain de taille obtenu chez des enfants de petite taille nés petits pour l'âge gestationnel, traités par la somatropine, peut être perdue si le traitement est interrompu avant que la taille finale ne soit atteinte.
Rétention hydrique :
Une rétention hydrique est un effet attendu chez les patients adultes recevant un traitement substitutif par hormone de croissance.
En cas d'œdème persistant ou de paresthésie sévère, la posologie doit être diminuée afin d'éviter le développement d'un syndrome du canal carpien.
État critique aigu :
Chez tous les patients développant un état critique aigu, le bénéfice possible du traitement par somatropine doit être évalué au regard du risque potentiellement encouru.
Interaction avec les glucocorticoïdes :
L'initiation d'un traitement substitutif par hormone de croissance peut mettre en évidence une insuffisance surrénalienne périphérique chez certains patients en diminuant l'activité de la 11 ß-hydroxystéroïde déshydrogénase de type 1 (11 ß-HSD1), une enzyme convertissant la cortisone inactive en cortisol, et un traitement substitutif par des glucocorticoïdes peut être nécessaire. L'initiation du traitement par somatropine chez les patients recevant un traitement substitutif par glucocorticoïdes peut conduire à des manifestations d'insuffisance corticotrope. Un ajustement de la dose de glucocorticoïdes peut être nécessaire (cf Interactions).
Utilisation avec œstrogénothérapie :
En cas d'initiation d'une œstrogénothérapie orale chez une femme sous somatropine, une augmentation de la dose de somatropine peut être nécessaire pour maintenir les taux sériques d'IGF-1 dans la fourchette normale correspondant à son âge. Inversement, en cas d'arrêt d'une œstrogénothérapie orale chez une femme sous somatropine, une baisse de la dose de somatropine peut être nécessaire pour éviter un excès d'hormone de croissance et/ou d'effets indésirables (cf Interactions).
Généralités :
Les sites d'injection doivent varier afin d'éviter une lipoatrophie.
Le déficit en hormone de croissance chez l'adulte est une maladie de longue durée et elle doit être traitée comme telle, bien que l'expérience chez les patients âgés de plus de 60 ans et l'expérience d'un traitement à long terme soient limitées.
Excipients :
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par cartouche ; en d'autres termes, il est essentiellement exempt de sodium.
Traçabilité :
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Grossesse :

Il n'y a pas de données cliniques disponibles concernant l'exposition pendant la grossesse. Les études de reproduction réalisées chez l'animal avec des produits contenant de la somatropine n'ont pas montré d'augmentation du risque de réactions indésirables chez l'embryon ou chez le fœtus (cf Sécurité préclinique). Cependant, les médicaments contenant de la somatropine ne sont pas recommandés ni pendant la grossesse ni chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de moyen de contraception.


Allaitement :

Aucune étude clinique n'a été réalisée avec la somatropine chez des femmes durant l'allaitement. Il n'existe aucune donnée concernant le passage de la somatropine dans le lait maternel. C'est pourquoi la somatropine doit être administrée avec prudence chez la femme qui allaite.

Fertilité :

Les études de toxicité non clinique ont montré que la somatropine n'induisait pas d'effet indésirable ni sur la fertilité des mâles, ni sur la fertilité des femelles (cf Sécurité préclinique).


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

Les médicaments contenant de la somatropine n'ont aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

Dépasser les doses recommandées peut entraîner des effets indésirables. Un surdosage peut provoquer une hypoglycémie, suivie d'une hyperglycémie. De plus, un surdosage de somatropine est susceptible de déclencher des manifestations de rétention hydrique.

PHARMACODYNAMIE

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PHARMACOCINÉTIQUE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Les études réalisées sur l'animal ont montré une très bonne tolérance locale de la solution injectable de Saizen après administration sous-cutanée à une concentration de 8 mg/ml, pour un volume de 1 ml/site. Les données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicologie en administration unique et répétée et de génotoxicité, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Aucune étude formelle de carcinogénicité n'a été réalisée. Cela est justifié étant donné la nature protéique de la substance active et le résultat négatif des études de génotoxicité. Les effets potentiels de la somatropine sur la croissance de tumeurs pré-existantes ont été évalués par le biais d'études in vitro et in vivo chez le rat à des doses de 15 mg/kg/jour (plus de 120 fois la dose thérapeutique journalière maximale habituellement administrée chez l'adulte et 60 fois chez l'enfant). Ces études ont montré que l'hormone de croissance recombinante ne devrait pas provoquer, ni stimuler des tumeurs chez les patients.

Les études toxicologiques de reproduction réalisées chez le rat et le lapin à des doses allant jusqu'à 3,3 mg/kg/jour (plus de 25 fois la dose thérapeutique journalière maximale habituellement administrée chez l'adulte et 14 fois chez l'enfant) n'ont pas indiqué d'effets indésirables sur le développement embryofœtal, ni sur le développement ou la fertilité de la génération F1. La fertilité des rats adultes mâles et femelles n'était pas altérée.

INCOMPATIBILITÉS

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

MODALITÉS DE CONSERVATION

Durée de conservation :
2 ans.

Conserver la cartouche non usagée de Saizen au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). Ne pas congeler. Conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière.

Après 1re utilisation :
La stabilité physique, chimique et microbiologique du produit en cours d'utilisation a été démontrée pendant un total de 28 jours entre 2 et 8 °C, dont maximum 7 jours peuvent être à une température inférieure ou égale à 25 °C.
Toutes les autres durées et conditions de conservation en cours d'utilisation sont de la responsabilité de l'utilisateur.
Après la première injection, la cartouche de Saizen ou l'auto-injecteur easypod contenant la cartouche de Saizen ou le stylo injecteur contenant la cartouche de Saizen doit être conservé au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C), pendant au maximum 28 jours, dont maximum 7 jours peuvent être hors du réfrigérateur à une température inférieure ou égale à 25 °C. Lorsqu'elle est conservée en dehors du réfrigérateur pendant maximum 7 jours, la cartouche de Saizen doit être remise dans le réfrigérateur et utilisée dans les 28 jours qui suivent la première injection. Lorsque l'auto-injecteur easypod ou le stylo Aluetta sont utilisés, la cartouche est laissée à l'intérieur du dispositif.

MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

La cartouche contenant la solution de Saizen 5,83 mg/ml ou de Saizen 8 mg/ml ne doit être utilisée qu'avec l'auto-injecteur easypod ou le stylo injecteur Aluetta.

Les stylos injecteurs et les cartouches Saizen sont disponibles en plusieurs présentations. Chaque stylo injecteur Aluetta a un code couleur et doit être utilisé avec la cartouche de la même couleur afin de délivrer la bonne dose. Le stylo injecteur Aluetta 6 (bleu) doit être utilisé avec la cartouche Saizen contenant 6 mg de somatropine (bleue). Le stylo injecteur Aluetta 12 (rouge) doit être utilisé avec la cartouche contenant 12 mg de somatropine (rouge). Le stylo injecteur 20 (jaune) doit être utilisé avec la cartouche contenant 20 mg de somatropine (jaune).

Pour la conservation des injecteurs contenant une cartouche, cf Modalités de conservation.

La solution injectable doit être claire à légèrement opalescente, sans particule ni signe visible de détérioration. Si celle-ci contient des particules, elle ne doit pas être injectée.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
Prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes en pédiatrie et/ou en endocrinologie et maladies métaboliques exerçant dans les services spécialisés en pédiatrie et/ou en endocrinologie et maladies métaboliques.
AMM3400941557453 (2011, RCP rév 18.01.2024) sol inj 5,83 mg/ml cartouche de 1,03 ml.
3400941557682 (2011, RCP rév 18.01.2024) sol inj 8 mg/ml cartouche de 1,50 ml.
3400941557743 (2011, RCP rév 18.01.2024) sol inj 8 mg/ml cartouche de 2,50 ml.
  
Prix :150,03 euros (1 cartouche de 1,03 ml à 5,83 mg/ml).
298,45 euros (1 cartouche de 1,50 ml à 8 mg/ml).
496,20 euros (1 cartouche de 2,50 ml à 8 mg/ml).

Médicament d'exception : prescription en conformité avec la fiche d'information thérapeutique.

Remb Séc soc à 100 % dans toutes les indications thérapeutiques. Dans l'indication « Retard de croissance chez les enfants nés petits pour l'âge gestationnel » : remb Séc soc à 100 % pour l'enfant avec une taille actuelle ≤ - 3 DS.

Collect.


Titulaire de l'AMM : Merck Santé s.a.s.

Laboratoire

MERCK SERONO
37, rue Saint-Romain. 69379 Lyon cdx 08
Tél : 04 72 78 25 25
Info médic/Pharmacovigilance :
0 800 888 024 : Service & appel gratuits
E-mail : infoqualit@merckgroup.com
www.merckserono.fr
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