Sommaire
pelliculage : alcool polyvinylique, macrogol 4000, talc
colorant (pelliculage) : titane dioxyde
Cip : 3400930168929
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 5 ans
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Rubraca, comprimé pelliculé de 200 mg
Comprimé pelliculé (rond, bleu, de 11 mm, portant l'inscription « C2 »).
Flacon de 60. Boîte de 1.
Rubraca, comprimé pelliculé de 250 mg
Comprimé pelliculé (blanc, de 11 mm sur 15, en forme de losange, portant l'inscription « C25 »).
Flacon de 60. Boîte de 1.
Rubraca, comprimé pelliculé de 300 mg
Comprimé pelliculé (ovale, jaune, de 8 mm sur 16, portant l'inscription « C3 »).
Flacon de 60. Boîte de 1.
COMPOSITION |
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 200 mg de rucaparib.
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 250 mg de rucaparib.
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient du camsylate de rucaparib équivalant à 300 mg de rucaparib.
Noyau du comprimé :
Cellulose microcristalline, glycolate sodique d'amidon (de type A), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.
Revêtement du comprimé :
Rubraca 200 mg, comprimés pelliculés
Alcool polyvinylique (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 4000 (E1521), talc (E553b), laque d'aluminium bleu brillant FCF (E133), laque d'aluminium carmin d'indigo (E132).
Rubraca 250 mg, comprimés pelliculés
Alcool polyvinylique (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 4000 (E1521), talc (E553b).
Rubraca 300 mg, comprimés pelliculés
Alcool polyvinylique (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 4000 (E1521), talc (E553b), oxyde de fer jaune (E172).
INDICATIONS |
Rubraca est indiqué en monothérapie pour le traitement d'entretien de patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif, de haut grade (stades III et IV de la classification FIGO), avancé, qui sont en réponse (complète ou partielle) après la fin d'une chimiothérapie à base de platine en première ligne.
Rubraca est indiqué en monothérapie pour le traitement d'entretien de patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire, de la trompe de Fallope ou péritonéal primitif, de haut grade, récidivant, sensible au platine, qui sont en réponse (complète ou partielle) à une chimiothérapie à base de platine.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Toxicité hématologique
Pendant le traitement par rucaparib, des événements de myélosuppression (anémie, neutropénie, thrombocytopénie) peuvent être observés et ils surviennent généralement pour la première fois après 8 à 10 semaines de traitement par rucaparib. Ces effets indésirables sont gérables avec un traitement médical de routine et/ou des ajustements de dose pour les cas les plus sévères. Une analyse de la formule sanguine complète, avant le début du traitement par Rubraca et chaque mois par la suite, est conseillée. Les patientes ne doivent pas débuter le traitement par Rubraca tant que la toxicité hématologique induite par une thérapie anti-cancéreuse antérieure n'est pas résolue (≤ CTCAE de grade 1).
Des soins de support, conformément aux recommandations en vigueur, doivent être mis en œuvre pour la prise en charge des cytopénies pour le traitement de l'anémie et de la neutropénie. Rubraca doit être interrompu ou sa dose réduite conformément au tableau 1 (voir rubrique Posologie et mode d'administration) et la numération sanguine surveillée, toutes les semaines jusqu'au rétablissement. Si ces anomalies ne se sont pas rétablies à une toxicité CTCAE de grade 1 ou mieux après 4 semaines, la patiente doit être orientée vers un hématologue pour de plus amples investigations.
Syndrome myélodysplasique/leucémie aiguë myéloïde
Des cas de syndrome myélodysplasique/leucémie aiguë myéloïde (SMD/LAM), y compris des cas d'évolution fatale, ont été rapportés chez des patientes ayant reçu du rucaparib. La durée du traitement par rucaparib chez des patientes qui ont développé un SMD/LAM variait de moins de 2 mois à environ 6 ans.
En cas de suspicion de SMD/LAM, la patiente doit être orientée vers un hématologue pour de plus amples investigations, comprenant une analyse de la moelle osseuse et un prélèvement sanguin pour analyse cytogénétique. En cas de confirmation de SMD/LAM après investigation d'une toxicité hématologique prolongée, le traitement par Rubraca doit être arrêté.
Photosensibilité
Une photosensibilité a été observée chez des patientes traitées par rucaparib. Les patientes doivent éviter de s'exposer à la lumière directe du soleil car elles pourraient contracter des brûlures plus facilement pendant le traitement par rucaparib. Lorsqu'elles sont à l'extérieur, les patientes doivent porter un chapeau et des vêtements protecteurs, et utiliser un écran solaire et un baume pour les lèvres offrant un indice de protection solaire (IPS) de 50 ou plus.
Toxicités gastro-intestinales
Des toxicités gastro-intestinales (nausées et vomissements) sont fréquemment rapportées avec le rucaparib, elles sont généralement de faible intensité (CTCAE de grade 1 ou 2) et peuvent être prises en charge avec une réduction de la dose (se reporter au tableau 1) ou une interruption du traitement. Des antiémétiques, tels que les antagonistes 5-HT3, la dexaméthasone, l'aprépitant et le fosaprépitant, peuvent être utilisés comme traitement des nausées/vomissements et peuvent également être envisagés à des fins prophylactiques (c.-à-d. préventives) avant de débuter le traitement par Rubraca. Il est important de prendre en charge ces événements de façon proactive afin d'éviter des événements prolongés ou plus sévères de nausées/vomissements susceptibles d'entraîner des complications tels qu'une déshydratation ou une hospitalisation.
Occlusion intestinale
Des cas d'occlusion intestinale ont été observés chez des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire traitées par rucaparib dans le cadre d essais cliniques ; 3,5 % des patientes traitées par rucaparib ont présenté un événement grave d'occlusion intestinale, avec une issue fatale chez 1 patiente traitée par rucaparib (moins de 0,1 % des cas). La maladie sous-jacente pourrait jouer un rôle dans l'apparition de l'occlusion intestinale chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire. En cas de suspicion d'occlusion intestinale, il convient de mener une évaluation diagnostique rapide et de mettre en œuvre un traitement adéquat.
Toxicité embryo-fœtale
Rubraca peut causer des lésions fœtales lorsqu'il est administré à une femme enceinte, sur la base de son mécanisme d'action et des résultats provenant d'études effectuées chez l'animal. Dans une étude de reproduction chez l'animal, l'administration de rucaparib à des rates gravides au cours de la période d'organogenèse a entraîné une toxicité embryo-fœtale à des expositions inférieures à celles des patientes recevant la dose recommandée pour l'être humain, de 600 mg deux fois par jour (voir rubrique Sécurité préclinique).
Grossesse/contraception
Les femmes enceintes doivent être informées du risque potentiel pour le fœtus. Il convient de conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser une contraception efficace pendant le traitement et pendant 6 mois après la dernière dose de Rubraca (voir rubrique Fertilité/Grossesse/Allaitement). Un test de grossesse avant l'instauration du traitement est recommandé chez les femmes en âge de procréer.
Excipients
Ce médicament contient moins d'1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « exempt de sodium ».
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Femmes en âge de procréer/contraception féminine
Il convient de conseiller aux femmes en âge de procréer d'éviter de débuter une grossesse pendant le traitement par rucaparib. Les patientes doivent être informées qu'elles doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée du traitement et pendant 6 mois après avoir reçu la dernière dose de rucaparib (voir rubrique Interactions). Un test de grossesse avant l'instauration du traitement est recommandé chez les femmes en âge de procréer.
Grossesse
Il n'existe pas ou peu de données sur l'utilisation du rucaparib chez la femme enceinte. Des études menées sur l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Sécurité préclinique). Sur la base de son mécanisme d'action et de données précliniques, le rucaparib peut causer des lésions fœtales lorsqu'il est administré à une femme enceinte. Il ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la femme ne justifie le traitement par rucaparib. Un test de grossesse avant l'instauration du traitement est recommandé chez les femmes en âge de procréer.
Allaitement
Il n'existe aucune étude chez l'animal portant sur l'excrétion du rucaparib dans le lait maternel. On ne sait pas si le rucaparib ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour le nouveau-né/nourrisson ne peut être exclu. Rubraca ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
En raison des potentielles apparitions de réactions indésirables graves chez les nourrissons allaités que présente le rucaparib, l'allaitement est contre-indiqué pendant le traitement par Rubraca et au cours des 2 semaines qui suivent la dernière dose (voir rubrique Contre-indications).
Fertilité
Il n'existe aucune donnée sur l'effet du rucaparib sur la fertilité humaine. Sur la base d'études chez l'animal, l'impact de l'utilisation du rucaparib sur la fertilité ne peut être exclu (voir rubrique Sécurité préclinique). De plus, d'après son mécanisme d'action, le rucaparib peut affecter la fertilité humaine.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Rubraca a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. La prudence en conduisant des véhicules ou en utilisant des machines est conseillée pour les patientes qui présentent de la fatigue, des nausées ou des vertiges durant le traitement par Rubraca (voir rubrique Effets indésirables).
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Il n'existe aucun traitement spécifique en cas de surdosage de Rubraca et les symptômes de surdosage ne sont pas établis. En cas de suspicion de surdosage, les médecins doivent prendre des mesures de soutien générales et traiter les symptômes.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Toxicologie générale
Les résultats d'études toxicologiques non cliniques réalisées avec le rucaparib oral étaient généralement cohérents avec les événements indésirables observés dans les études cliniques. Dans des études de toxicité avec des doses répétées durant 3 mois chez le rat et le chien, les organes cibles étaient les systèmes gastro-intestinal, hématopoïétique et lymphopoïétique. Ces résultats sont survenus à des expositions inférieures à celles observées chez les patientes traitées à la dose recommandée et étaient largement réversibles dans les 4 semaines suivant l'arrêt du traitement. In vitro, la CI50 du rucaparib par rapport au gène hERG (human ether-à-go-go related Gene) était de 22,6 μM, ce qui représente approximativement 13 fois plus que la Cmax chez les patientes à la dose recommandée.
L'administration intraveineuse de rucaparib au rat et au chien a induit des effets cardiaques à une Cmax élevée (de 5,4 à 7,3 fois plus élevée que chez les patientes), mais pas à une Cmax plus basse (de 1,3 à 3,8 fois plus élevée que chez les patientes). Dans des études de toxicologie avec des doses répétées, aucun effet cardiaque n'a été observé lors de l'administration du rucaparib par voie orale, à une Cmax du rucaparib comparable à celle observée chez les patientes. Bien qu'aucun effet cardiaque n'ait été observé suite à l'administration orale, des effets cardiaques chez les patientes ne peuvent être exclus lorsque le rucaparib est pris par voie orale, en se basant sur les résultats des études par voie intraveineuse et les marges de sécurité.
Carcinogénicité
Aucune étude de carcinogénicité à long terme n'a été menée.
Génotoxicité
Le rucaparib n'était pas mutagène lors d'un test de mutation bactérienne inversée (Ames). Le rucaparib a induit des aberrations chromosomiques structurelles lors du test d'aberrations chromosomiques des lymphocytes humains in vitro.
Toxicité pour la reproduction
Dans une étude de développement embryo-fœtal chez le rat, le rucaparib était associé à une perte post-implantation, à des expositions représentant environ 0,04 fois l'ASC humaine à la dose recommandée.
Des études de fertilité n'ont pas été menées avec le rucaparib. Aucun effet sur la fertilité mâle et femelle n'a été observé dans des études de toxicologie générale à 3 mois chez le rat et le chien pour des expositions représentant 0,09 à 0,3 fois l'ASC humaine à la dose recommandée. Un éventuel risque ne peut être écarté sur la base de la marge de sécurité observée. De plus, d'après son mécanisme d'action, le rucaparib pourrait avoir le potentiel d'altérer la fertilité chez l'être humain.
DURÉE DE CONSERVATION |
5 ans.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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Prix : |
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Remb Séc soc à 100 %. Collect.
AMM |
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Prix : |
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Remb Séc soc à 100 %. Collect.
AMM |
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Prix : |
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Remb Séc soc à 100 %. Collect.
Titulaire de l'AMM : Pharmaand GmbH, Taborstrasse 1, 1020 Vienne, Autriche.
RUBRACA, NUBEQA : extension de prise en charge dans les cancers de l'ovaire et de la prostate