Mise à jour : 08 novembre 2024

REBLOZYL 25 mg pdre p sol inj

LUSPATERCEPT 25 mg pdre p sol inj (REBLOZYL)Copié !
Commercialisé
Synthèse
▼Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique Effets indésirables pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Hémostase - Hématopoïèse - Hémoglobinopathies > Agent de maturation érythroïde (Luspatercept)
Classification ATC
SANG ET ORGANES HEMATOPOIETIQUES > PREPARATIONS ANTIANEMIQUES > AUTRES PREPARATIONS ANTIANEMIQUES > AUTRES PREPARATIONS ANTIANEMIQUES (LUSPATERCEPT)
Substance

luspatercept

Excipients
acide citrique monohydrate, sodium citrate, polysorbate 80, saccharose, acide chlorhydrique, sodium hydroxyde
Présentation
REBLOZYL 25 mg Pdr sol inj Fl

Cip : 3400930212141

Modalités de conservation : Avant ouverture : 2° < t < 8° durant 5 ans (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Conserver au réfrigérateur, Ne pas congeler)

Commercialisé
Source : RCP du 12/09/2024
Monographie

FORMES et PRÉSENTATIONS

Reblozyl 25 mg, poudre pour solution injectable

Poudre pour solution injectable (poudre pour injection, lyophilisée de couleur blanche à blanc cassé).

Flacon en verre de type I de 3 ml avec revêtement interne hydrophobe, fermé par un bouchon en caoutchouc bromobutyle et une opercule en aluminium avec une capsule amovible de type flip-off en polypropylène jaune.

Reblozyl 75 mg, poudre pour solution injectable

Poudre pour solution injectable (poudre pour injection, lyophilisée de couleur blanche à blanc cassé).

Flacon en verre de type I de 3 ml avec revêtement interne hydrophobe, fermé par un bouchon en caoutchouc bromobutyle et un opercule en aluminium avec une capsule amovible en polypropylène orange.

COMPOSITION

Reblozyl 25 mg, poudre pour solution injectable

Chaque flacon contient 25 mg de luspatercept. Après reconstitution, chaque ml de solution contient 50 mg de luspatercept.

Reblozyl 75 mg, poudre pour solution injectable

Chaque flacon contient 75 mg de luspatercept. Après reconstitution, chaque ml de solution contient 50 mg de luspatercept.

Le luspatercept est produit à partir de cellules ovariennes de hamster chinois (CHO) par la technique de l'ADN recombinant.


Excipients :

Acide citrique monohydraté (E330), citrate de sodium (E331), polysorbate 80, saccharose, acide chlorhydrique (pour l'ajustement du pH), hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH).


INDICATIONS

Reblozyl est indiqué chez les adultes pour le traitement de l'anémie dépendante de la transfusion due à un syndrome myélodysplasique (SMD) de risque très faible, faible et intermédiaire (voir rubrique Pharmacodynamie).

Reblozyl est indiqué chez les adultes pour le traitement de l'anémie associée à une bêta-thalassémie dépendante ou non dépendante de la transfusion (voir rubrique Pharmacodynamie).


POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Traçabilité

Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

Événements thromboemboliques

Chez les patients atteints de β-thalassémie, des événements thromboemboliques (ETE) ont été rapportés chez 3,6 % (8/223) des patients traités par luspatercept dans la phase en double aveugle de l'étude pivot menée chez des patients dépendants des transfusions et chez 0,7 % (1/134) des patients dans la phase en ouvert de l'étude pivot menée chez des patients non dépendants des transfusions. Les ETE rapportés incluaient : thrombose veineuse profonde (TVP), thrombose de la veine porte, embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral ischémique et thrombophlébite superficielle (voir rubrique Effets indésirables). Tous les patients présentant des ETE avaient subi une splénectomie et présentaient au moins un autre facteur de risque de développer un ETE (p. ex. antécédents de thrombocytose ou utilisation concomitante d'une hormonothérapie substitutive). La survenue des ETE n'était pas corrélée avec l'augmentation du taux d'Hb. Le bénéfice potentiel du traitement par luspatercept doit être évalué par rapport au risque potentiel d'ETE chez les patients atteints de β-thalassémie ayant subi une splénectomie et présentant d'autres facteurs de risque de développer un ETE. Une thromboprophylaxie doit être envisagée conformément aux recommandations cliniques en vigueur chez les patients atteints de β-thalassémie avec un risque élevé de thrombose.

Chez les patients atteints d'un SMD, des ETE ont été rapportés chez 3,9 % (13/335) des patients traités par luspatercept. Les ETE rapportés incluaient une ischémie cérébrale et un accident vasculaire cérébral chez 1,2 % (4/335) des patients. Tous les ETE sont survenus chez des patients présentant des facteurs de risque significatifs (fibrillation atriale, accident vasculaire cérébral ou insuffisance cardiaque et artériopathie périphérique) et n'étaient pas corrélés à des taux élevés d'Hb, de plaquettes ou à une hypertension.

Masses d'hématopoïèse extramédullaire

Chez les patients atteints de β-thalassémie dépendante de la transfusion, des masses d'hématopoïèse extramédullaire (HEM) ont été observées chez 3,2 % (10/315) des patients traités par luspatercept dans l'étude pivot et dans l'étude de suivi à long terme. Une compression médullaire due aux masses d'HEM est survenue chez 1,9 % (6/315) des patients traités par luspatercept (voir rubrique Effets indésirables).

Chez les patients atteints de β-thalassémie non dépendante de la transfusion, des masses d'HEM ont été observées chez 6,3 % (6/96) des patients traités par luspatercept dans l'étude pivot. Une compression médullaire due aux masses d'HEM est survenue chez 1,0 % (1/96) des patients traités par luspatercept. Pendant la partie en ouvert de l'étude, des masses d'HEM ont été observées chez deux patients supplémentaires, soit au total 8 patients sur 134 (6,0 %) (voir rubrique Effets indésirables).

En cas de présence de masses d'HEM, les patients peuvent présenter une aggravation de ces masses et des complications pendant le traitement. Les signes et symptômes peuvent varier en fonction de la localisation anatomique. Les patients doivent être suivis lors de l'instauration du traitement et au cours du traitement afin de détecter les signes et symptômes ou complications provoquées par des masses d'HEM, et doivent être traités conformément aux recommandations cliniques. Le traitement par luspatercept doit être arrêté en cas de complications graves dues aux masses d'HEM.

Augmentation de la pression artérielle

Dans les études pivots menées dans le cadre des SMD et de la β-thalassémie, les patients traités par luspatercept présentaient une augmentation moyenne de la pression artérielle systolique et diastolique jusqu'à 5 mmHg par rapport à la valeur à l'inclusion (voir rubrique Effets indésirables).

Il a été observé une incidence plus élevée de l'hypertension au cours des 12 premiers mois de traitement chez les patients atteints de β-thalassémie non dépendante de la transfusion traités par luspatercept (voir rubrique Effets indésirables).

Le traitement doit être instauré uniquement si la pression artérielle est équilibrée de façon adéquate. La pression artérielle doit être mesurée avant chaque administration de luspatercept. Un ajustement de la dose ou un report du traitement peut être nécessaire, et les patients doivent être pris en charge pour l'hypertension conformément aux recommandations cliniques actuelles (voir tableau 6 à la rubrique Posologie et mode d'administration). Le bénéfice potentiel du traitement par Reblozyl doit être réévalué en cas d'hypertension persistante ou d'aggravation d'une hypertension préexistante.

Fractures traumatiques

Des fractures traumatiques ont été observées chez 0,4 % (1/223) des patients atteints de β-thalassémie dépendante de la transfusion traités par luspatercept.

Des fractures traumatiques ont été observées chez 8,3 % (8/96) des patients atteints de β-thalassémie non dépendante de la transfusion traités par luspatercept. Les patients doivent être informés du risque de fracture traumatique.

Teneur en sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».


INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Femmes en âge de procréer/Contraception chez les femmes

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par Reblozyl et jusqu'à au moins 3 mois après l'arrêt du traitement. Avant de commencer le traitement par Reblozyl, les femmes en âge de procréer doivent effectuer un test de grossesse et la Carte patient doit leur être remise.

Grossesse

Le traitement par Reblozyl ne doit pas être instauré si la patiente est enceinte (voir rubrique Contre-indications).

Il n'existe pas de données sur l'utilisation de Reblozyl chez la femme enceinte. Les études menées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Sécurité préclinique). Reblozyl est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique Contre-indications). En cas de survenue d'une grossesse chez une patiente, Reblozyl doit être interrompu.

Allaitement

On ne sait pas si le luspatercept ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Le luspatercept a été détecté dans le lait de rates allaitantes (voir rubrique Sécurité préclinique). En raison des effets indésirables inconnus de luspatercept chez les nouveau-nés/nourrissons, la décision d'interrompre l'allaitement le temps du traitement par Reblozyl et jusqu'à 3 mois après l'arrêt du traitement ou d'interrompre le traitement par Reblozyl, doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice du traitement pour la mère.

Fertilité

Chez l'homme, l'effet de luspatercept sur la fertilité est inconnu. D'après les résultats observés chez les animaux, le luspatercept pourrait compromettre la fertilité féminine (voir rubrique Sécurité préclinique).


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

Reblozyl peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. La capacité à réagir lorsque l'on réalise ces tâches pourrait être altérée en raison d'un risque de fatigue, de vertiges, de sensations vertigineuses ou de syncope (voir rubrique Effets indésirables). Par conséquent, les patients doivent être avisés de faire preuve de prudence jusqu'à ce qu'ils connaissent l'impact potentiel du traitement sur leur aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.


EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

Un surdosage de luspatercept pourrait entraîner une augmentation du taux d'Hb au-delà du niveau souhaité. En cas de surdosage, le traitement par luspatercept doit être interrompu jusqu'à ce que le taux d'Hb soit ≤ 11 g/dl.


PHARMACODYNAMIE

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PHARMACOCINÉTIQUE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Toxicité à dose unique et à doses répétées

Après une administration répétée de luspatercept chez les rats, les toxicités incluaient : une glomérulonéphrite membranoproliférative ; une congestion, nécrose et/ou minéralisation des glandes surrénales ; une vacuolisation et une nécrose hépatocellulaires ; une minéralisation du ventricule succenturié et une diminution du poids du cœur et des poumons sans observations histologiques associées. Un gonflement des pattes/pieds arrière a été observé cliniquement dans le cadre de plusieurs études chez les rats et les lapins (y compris des études de toxicité juvénile et des études de toxicité pour la reproduction). Chez un rat juvénile, cette observation présentait une corrélation histopathologique avec une formation osseuse, une fibrose et une inflammation. Une glomérulonéphrite membranoproliférative a également été observée chez les singes. Chez les singes, les autres toxicités supplémentaires incluaient : dégénérescence vasculaire et infiltrats inflammatoires dans le plexus choroïde.

Dans l'étude de toxicité de 6 mois, la plus longue étude menée chez le singe, la dose maximale sans effet nocif observable (DMSENO) était de 0,3 mg/kg (0,3 fois l'exposition clinique à 1,75 mg/kg toutes les 3 semaines). La DMSENO n'a pas pu être identifiée chez le rat et la dose minimale pour un effet nocif observable (DMENO) dans une étude de 3 mois chez le rat était de 1 mg/kg (0,9 fois l'exposition clinique à 1,75 mg/kg toutes les 3 semaines).

Cancérogenèse et mutagenèse

Aucune étude de carcinogénicité ou de mutagénicité n'a été menée avec le luspatercept. Des hémopathies malignes ont été observés chez 3 des 44 rats examinés dans le groupe recevant la dose la plus élevée (10 mg/kg) dans l'étude définitive de toxicité juvénile. La survenue de ces tumeurs chez les jeunes animaux est inhabituelle et un lien de causalité avec la thérapie par le luspatercept ne peut être exclue. À la dose de 10 mg/kg, à laquelle les tumeurs ont été observées, l'exposition représente environ 4 fois l'exposition estimée avec une dose clinique de 1,75 mg/kg toutes les trois semaines.

Aucune autre lésion proliférative ou pré-néoplasique attribuable au luspatercept n'a été observée chez aucune espèce dans d'autres études de sécurité préclinique menées avec le luspatercept, y compris l'étude de 6 mois chez les singes.

Fertilité

Dans une étude de la fertilité menée chez les rats, l'administration de luspatercept aux femelles à des doses supérieures à la dose maximale actuellement recommandée chez l'homme a réduit le nombre moyen de corps jaunes, d'implantations et d'embryons viables. Aucun effet de ce type n'a été observé lorsque l'exposition animale équivalait à 1,5 fois l'exposition clinique. Les effets sur la fertilité des rates étaient réversibles après une période de récupération de 14 semaines.

L'administration de luspatercept à des rats mâles à des doses supérieures à la dose maximale actuellement recommandée chez l'homme n'a eu aucun effet indésirable sur les organes reproducteurs masculins ou sur la capacité à s'accoupler et produire des embryons viables. La dose la plus élevée testée chez les rats mâles a permis d'obtenir une exposition environ 7 fois supérieure à l'exposition clinique.

Développement embryo-fœtal (DEF)

Des études de toxicologie sur le développement embryo-fœtal (études de détermination de dose et études définitives) ont été menées chez des rates et des lapines gestantes. Dans les études définitives, des doses allant jusqu'à 30 mg/kg ou 40 mg/kg toutes les semaines ont été administrées deux fois pendant la période de l'organogenèse. Le luspatercept était un toxique sélectif pour le développement (rates non affectées ; fœtus affectés) chez le rat et un toxique pour le développement maternel et fœtal (lapines et fœtus affectés) chez le lapin. Des effets sur le développement embryo-fœtal ont été observés chez les deux espèces et comprenaient des réductions du nombre de fœtus vivants et du poids corporel fœtal, une augmentation des résorptions, des pertes post-implantation et des variations squelettiques, ainsi que, chez les fœtus de lapin, des malformations des côtes et des vertèbres. Dans les deux espèces, les effets de luspatercept ont été observés dans les études sur le DEF à la dose la plus faible testée, 5 mg/kg, ce qui correspond à une exposition estimée chez les rats et les lapins environ 2,7 et 5,5 fois plus importante, respectivement, que l'exposition clinique estimée.

Développement prénatal et post-natal

Dans une étude sur le développement prénatal et post-natal, avec des doses de 3, 10 ou 30 mg/kg administrés une fois toutes les 2 semaines à partir du jour de gestation (JG) 6 jusqu'au jour post-natal (JPN) 20, les effets indésirables toutes doses confondues incluaient des poids corporels plus faibles chez les animaux F1 des deux sexes à la naissance, tout au long de la période de lactation et après le sevrage (JPN 28) ; une diminution du poids corporel au cours de la période avant l'accouplement (semaines 1 et 2) chez les femelles F1 (indésirable uniquement à la dose de 30 mg/kg/dose) et une diminution du poids corporel chez les mâles F1 avant l'accouplement, pendant l'accouplement et après l'accouplement ; et des observations rénales microscopiques chez les petits F1. En outre, les résultats non indésirables comprenaient un retard de la maturation sexuelle masculine aux doses de 10 et 30 mg/kg/dose. Le retard de croissance et les observations rénales indésirables, dans la génération F1, ont empêché la détermination de la DMSENO pour la toxicité générale et développementale. Cependant, aucun effet n'a été observé sur les indices comportementaux, la fertilité ou les paramètres de la reproduction quel que soit le niveau de dose, chez les deux sexes. Par conséquent, la DMSENO pour les évaluations comportementales, la fertilité et la fonction reproductrice chez les animaux F1 a été considérée comme étant de 30 mg/kg/dose. Le luspatercept traverse le placenta des rates et des lapines gestantes et est excrété dans le lait des rates allaitantes.

Toxicité juvénile

Dans une étude menée chez les rats juvéniles, le luspatercept a été administré du JPN 7 au JPN 91 à raison de 0, 1, 3 ou 10 mg/kg. Plusieurs résultats observés dans les études de toxicité à doses répétées chez les rats adultes se répétaient chez les rats juvéniles. Ces résultats incluaient une glomérulonéphrite dans le rein, une hémorragie/congestion, une nécrose et une minéralisation de la glande surrénale, une minéralisation des muqueuses de l'estomac, un poids cardiaque inférieur et un gonflement des pattes/pieds arrière. Les résultats associés au luspatercept et propres aux jeunes rats comprenaient une atrophie/hypoplasie tubulaire de la médullaire rénale interne, des retards dans l'âge moyen de maturation sexuelle chez les mâles, des effets sur la performance reproductive (indices d'accouplement plus faibles) et des diminutions non indésirables de la densité minérale osseuse chez les rats mâles et femelles. Les effets sur la performance reproductive ont été observés après une période de récupération de plus de 3 mois, suggérant un effet permanent. Bien que la réversibilité de l'atrophie/hypoplasie tubulaire n'ait pas été examinée, ces effets sont aussi considérés comme irréversibles. Des effets indésirables au niveau des reins et du système de reproduction ont été observés à des niveaux d'exposition cliniquement pertinents ainsi qu'à la dose la plus faible testée ; par conséquent, une DMSENO n'a pas été établie. En outre, des cancers hématologiques ont été observés chez 3 des 44 rats examinés dans le groupe recevant la dose la plus élevée (10 mg/kg). Ces observations sont toutes considérées comme des risques potentiels chez les patients pédiatriques.


INCOMPATIBILITÉS

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique Elimination/Manipulation.


DURÉE DE CONSERVATION

Flacon non ouvert

5 ans.

Après reconstitution

Lorsqu'il est conservé dans le contenant d'origine, la stabilité physico-chimique en cours d'utilisation du médicament reconstitué a été démontrée jusqu'à 8 heures à température ambiante (≤ 25 °C) ou jusqu'à 24 heures entre 2 °C et 8 °C.

Du point de vue microbiologique, le médicament doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation avant utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur et ne doivent pas dépasser 24 heures entre 2 °C et 8 °C.

Ne pas congeler la solution reconstituée.


PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).

Ne pas congeler.

À conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière.

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique Durée de conservation.


PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION

Reblozyl doit être reconstitué lentement avant toute administration. Ne pas agiter vigoureusement.

Reconstitution du produit

Reblozyl est fourni sous forme de poudre lyophilisée pour reconstitution avant utilisation. Seule de l'eau pour préparations injectables (eau PPI) doit être utilisée pour la reconstitution de Reblozyl.

Le nombre approprié de flacons de Reblozyl doit être reconstitué pour atteindre la dose désirée. Une seringue correctement graduée doit être utilisée pour la reconstitution afin de garantir un dosage exact.

Les étapes suivantes doivent être suivies pour la reconstitution :

  1. Enlever la capsule colorée du flacon et nettoyer l'ouverture avec une lingette imbibée d'alcool.
  2. Reblozyl 25 mg, poudre pour solution injectable
    Ajouter 0,68 ml d'eau PPI dans le flacon par le biais d'une seringue correctement graduée avec une aiguille orientant le liquide sur la poudre lyophilisée. Laisser reposer une minute. Chaque flacon de dose unique de 25 mg fournira au moins 0,5 ml de luspatercept 50 mg/ml.

    Reblozyl 75 mg, poudre pour solution injectable
    Ajouter 1,6 ml d'eau PPI dans le flacon par le biais d'une seringue correctement graduée avec une aiguille orientant le liquide sur la poudre lyophilisée. Laisser reposer une minute. Chaque flacon de dose unique de 75 mg fournira au moins 1,5 ml de luspatercept 50 mg/ml.

  3. Jeter l'aiguille et la seringue utilisées pour la reconstitution. Ne pas les réutiliser pour l'injection sous-cutanée.
  4. Agiter délicatement le flacon dans un mouvement circulaire pendant 30 secondes. Arrêter d'agiter et laisser le flacon en position verticale pendant 30 secondes.
  5. Inspecter le flacon afin de vérifier que toute la poudre a été dissoute dans la solution. Si de la poudre n'est pas dissoute, répéter l'étape 4 jusqu'à ce que toute la poudre soit complètement dissoute.
  6. Retourner le flacon et agiter doucement en position inversée pendant 30 secondes. Placer de nouveau le flacon en position verticale et laisser reposer pendant 30 secondes.
  7. Répéter l'étape 6 sept fois de plus pour s'assurer que tout le contenu a été reconstitué, y compris sur les parois du flacon.
  8. Inspecter visuellement la solution reconstituée avant administration. Lorsqu'elle est correctement mélangée, la solution reconstituée de Reblozyl est incolore à légèrement jaune, transparente à légèrement opalescente, et ne contient pas de particules étrangères visibles. Ne pas utiliser si du produit n'a pas été dissout ou si des particules étrangères sont visibles.
  9. Si la solution reconstituée n'est pas utilisée immédiatement, voir rubrique Durée de conservation pour les conditions de conservation.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

REBLOZYL 25 mg, poudre pour solution injectable
Liste I
Médicament soumis à prescription hospitalière.
Prescription réservée aux spécialistes en hématologie ou aux médecins compétents en maladies du sang.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
AMM
EU/1/20/1452/001 ; CIP 3400930212141 (Fl).
Prix :
1231,01 euros (Fl).

Remb Séc soc à 65 %, pris en charge au titre de la liste en sus des établissements SSR et agréé aux Collect uniquement dans l’indication :
- traitement des patients adultes présentant une anémie dépendante de la transfusion due à un syndrome myélodysplasique (SMD) de risque très faible, faible et intermédiaire, avec des sidéroblastes en couronne, sans délétion 5q et qui ont présenté une réponse non satisfaisante à la thérapie à base d'érythropoïétine ou qui y sont inéligibles.



REBLOZYL 75 mg, poudre pour solution injectable
Liste I
Médicament soumis à prescription hospitalière.
Prescription réservée aux spécialistes en hématologie ou aux médecins compétents en maladies du sang.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
AMM
EU/1/20/1452/002 ; CIP 3400930212172 (Fl).
Prix :
3550,69 euros (Fl).
Remb Séc soc à 65 %, pris en charge au titre de la liste en sus des établissements SSR et agréé aux Collect uniquement dans l’indication :
- traitement des patients adultes présentant une anémie dépendante de la transfusion due à un syndrome myélodysplasique (SMD) de risque très faible, faible et intermédiaire, avec des sidéroblastes en couronne, sans délétion 5q et qui ont présenté une réponse non satisfaisante à la thérapie à base d'érythropoïétine ou qui y sont inéligibles.

 

Titulaire de l'AMM : Bristol-Myers Squibb Pharma EEIG, Plaza 254, Blanchardstown Corporate Park 2, Dublin 15, D15 T867, Irlande.
Laboratoire

BRISTOL-MYERS SQUIBB
3, rue Joseph-Monier. 92500 Rueil-Malmaison cdx
Tél : 01 58 83 60 00
Fax : 01 58 83 60 01
Info médic et pharmacovigilance :
Tél : (+33) 01 58 83 84 96

Fax : 01 58 83 66 98

E-mail : infomed@bms.com
Voir la fiche laboratoire
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