Sommaire
pelliculage : hypromellose, glycérol, talc
colorant (pelliculage) : titane dioxyde, fer jaune oxyde, fer rouge oxyde, fer noir oxyde
Cip : 3400930250426
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois
FORMES et PRÉSENTATIONS |
QUVIVIQ 25 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé (de couleur violet clair, en forme de triangle arrondi, portant l'inscription « 25 » sur une face et « i » sur l'autre).
Boîte de 30, sous plaquettes thermoscellées.
QUVIVIQ 50 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé (de couleur orange clair, en forme de triangle arrondi, portant l'inscription « 50 » sur une face et « i » sur l'autre).
Boîte de 30, sous plaquettes thermoscellées.
COMPOSITION |
QUVIVIQ 25 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient du chlorhydrate de daridorexant équivalant à 25 mg de daridorexant.
QUVIVIQ 50 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient du chlorhydrate de daridorexant équivalant à 50 mg de daridorexant.
Noyau du comprimé : mannitol (E421), cellulose microcristalline (E460), povidone, croscarmellose sodique, dioxyde de silicium, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hypromellose (E464), cellulose microcristalline (E460), glycérol, talc (E553), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172 ; comprimé à 50 mg), oxyde de fer rouge (E172 ; comprimés à 25 mg et à 50 mg), oxyde de fer noir (E172 ; comprimés à 25 mg et à 50 mg).
INDICATIONS |
QUVIVIQ est indiqué chez l'adulte pour le traitement de l'insomnie caractérisée par des symptômes présents depuis au moins 3 mois et avec un impact significatif sur le fonctionnement pendant la journée.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Personnes âgées
En raison du risque général de chutes chez les personnes âgées, le daridorexant doit être utilisé avec précaution dans cette population, bien que les études cliniques n'aient pas montré d'augmentation de l'incidence des chutes sous daridorexant par rapport au placebo.
QUVIVIQ doit être administré avec précaution chez les patients âgés de plus de 75 ans car les données d'efficacité et de sécurité dans cette population sont limitées.
Effets dépresseurs sur le SNC
Étant donné que le daridorexant réduit l'état d'éveil, il convient de mettre en garde les patients contre le risque de pratique d'activités potentiellement dangereuses, de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines lourdes, à moins qu'ils ne se sentent parfaitement éveillés, en particulier au cours des premiers jours de traitement (voir rubrique Conduite et utilisation de machines).
La prudence s'impose lors de la prescription concomitante de QUVIVIQ avec des médicaments dépresseurs du SNC en raison des effets potentiellement additifs, et un ajustement de la posologie de QUVIVIQ ou des dépresseurs du SNC concomitants doit être envisagé.
Les patients doivent être mis en garde contre le risque de consommation d'alcool pendant le traitement par QUVIVIQ (voir rubrique Interactions).
Paralysie du sommeil, hallucinations et symptômes de type cataplexie
Une paralysie du sommeil, une incapacité à bouger ou à parler pendant plusieurs minutes au cours des transitions entre le sommeil et l'éveil, et des hallucinations hypnagogiques/hypnopompiques, y compris des perceptions vives et perturbantes, peuvent survenir avec le daridorexant, principalement au cours des premières semaines de traitement (voir rubrique Effets indésirables).
Des symptômes similaires à une cataplexie légère ont été rapportés avec les antagonistes des récepteurs de l'orexine.
Lors de la prescription de QUVIVIQ, les médecins doivent expliquer aux patients la nature de ces événements. Si de tels événements se produisent, les patients doivent être évalués de manière plus approfondie et, selon la nature et la sévérité des événements, l'arrêt du traitement doit être envisagé.
Aggravation de la dépression et des idées suicidaires
Chez des patients souffrant principalement de dépression et traités par des hypnotiques, une aggravation de la dépression et des pensées et actions suicidaires ont été rapportées. Comme pour les autres hypnotiques, QUVIVIQ doit être administré avec précaution chez les patients présentant des symptômes de dépression.
Des cas isolés d'idées suicidaires ont été rapportés dans les études cliniques de phase 3, chez des sujets présentant des affections psychiatriques préexistantes et/ou des conditions de vie stressantes, dans tous les groupes de traitement, y compris le placebo. Des tendances suicidaires peuvent être présentes chez les patients souffrant de dépression et des mesures de protection peuvent être nécessaires.
Patients présentant des comorbidités psychiatriques
QUVIVIQ doit être administré avec précaution chez les patients présentant des comorbidités psychiatriques car les données d'efficacité et de sécurité dans cette population de patients sont limitées.
Patients dont la fonction respiratoire est compromise
Le daridorexant n'a pas augmenté la fréquence des épisodes d'apnée/hypopnée ni provoqué de désaturation en oxygène chez les patients souffrant du syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) léger à modéré (5 à < 30 événements par heure de sommeil) ou sévère (≥ 30 événements par heure de sommeil). Il n'a pas non plus provoqué de désaturation en oxygène chez les patients souffrant de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) modérée. Le daridorexant n'a pas été étudié chez les patients présentant une BPCO sévère (VEMS < 40 % de la valeur prédite).
La prudence s'impose lors de la prescription de QUVIVIQ à des patients atteints de BPCO sévère.
Possibilité d'abus et de dépendance
Aucun signe d'abus ou de symptômes de sevrage indiquant une dépendance physique à l'arrêt du traitement n'a été observé dans les études cliniques menées avec le daridorexant chez des sujets souffrant d'insomnie.
Dans une étude portant sur le risque d'abus du daridorexant (50, 100 et 150 mg) menée chez des consommateurs de drogues récréatives non insomniaques (n = 72), le daridorexant (100 et 150 mg) a produit des taux d'« attrait du médicament » similaires à ceux du zolpidem (30 mg). Les patients ayant des antécédents d'abus ou de dépendance à l'alcool ou à d'autres substances pouvant présenter un risque accru d'abus de QUVIVIQ doivent être suivis avec attention.
Insuffisance hépatique
L'utilisation n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Pharmacocinétique).
Excipients
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de daridorexant chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères sur la reproduction (voir rubrique Sécurité préclinique).
En conséquence, QUVIVIQ ne doit être utilisé pendant la grossesse que si l'état clinique de la femme enceinte justifie le traitement avec daridorexant.
Allaitement
Les données disponibles issues d'une étude sur l'allaitement menée chez 10 femmes en bonne santé allaitant et recevant 50 mg de daridorexant indiquent que la présence de daridorexant dans le lait maternel est faible, avec une fraction de 0,02 % de la dose maternelle de daridorexant excrétée dans le lait maternel.
Un risque de somnolence excessive pour le nourrisson allaité ne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre/de s'abstenir du traitement avec QUVIVIQ, en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Il n'existe pas de données concernant l'effet de l'exposition au daridorexant sur la fertilité humaine. Les études effectuées chez l'animal n'indiquent aucun impact sur la fertilité des mâles ou des femelles (voir rubrique Sécurité préclinique).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Les hypnotiques ont une influence majeure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Une étude croisée randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo et comparateur actif, a évalué les effets de la prise de daridorexant le soir avant le coucher sur les performances de conduite le lendemain matin, à l'aide d'un simulateur de conduite, 9 heures après l'administration chez des sujets sains non insomniaques, âgés de 50 à 79 ans. Les tests ont été effectués après une nuit (dose initiale) et après 4 nuits consécutives de traitement avec 50 mg de daridorexant. La zopiclone 7,5 mg a été utilisée comme comparateur actif.
Le lendemain matin de l'administration de la première dose, le daridorexant a altéré la performance de conduite simulée, mesurée par la déviation standard de la position latérale (SDLP). Aucun effet sur la performance de conduite n'a été détecté après 4 nuits consécutives d'administration. La zopiclone a significativement altéré la performance de conduite simulée aux deux moments.
II convient de mettre en garde les patients contre le risque de pratique d'activités potentiellement dangereuses, de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines lourdes, à moins qu'ils ne se sentent parfaitement éveillés, notamment au cours des premiers jours du traitement (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Afin de minimiser ce risque, un intervalle d'environ 9 heures est recommandé entre la prise de QUVIVIQ et la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Dans les études de pharmacologie clinique, des sujets sains ont reçu des doses uniques allant jusqu'à 200 mg de daridorexant (4 fois la dose recommandée). Aux doses supra-thérapeutiques, des effets indésirables de somnolence, de faiblesse musculaire, de troubles de l'attention, de fatigue, de céphalées et de constipation ont été observés.
Il n'existe pas d'antidote spécifique à un surdosage de daridorexant. En cas de surdosage, des soins médicaux généraux symptomatiques et de soutien doivent être prodigués et les patients doivent être surveillés attentivement. La dialyse a peu de chances d'être efficace car le daridorexant est fortement lié aux protéines.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogenèse, et des fonctions de reproduction et de développement, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Le daridorexant n'a également montré aucun signe indiquant un potentiel d'abus ou une dépendance physique.
Aucun effet indésirable n'a été observé dans les études de toxicité à doses répétées chez le rat et le chien à des expositions qui sont respectivement 72 fois et 14 fois supérieures à l'exposition humaine à la dose maximale recommandée de 50 mg/jour.
Chez les chiens sous stimulation positive au jeu, des épisodes de faiblesse musculaire soudaine, rappelant la cataplexie, ont été observés en tant qu'effets pharmacologiques exagérés du daridorexant à partir de la semaine 7 et ne se sont pas produits après l'arrêt du traitement. Une dose globale sans effet observé a été établie à des expositions égales à 45 fois (femelles) et 78 fois (mâles) l'exposition humaine à 50 mg/jour pour la fraction libre.
DURÉE DE CONSERVATION |
36 mois.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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Prix : |
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