| par flacon (1 mL) | par seringue (0,5 mL) |
Filgrastim*
| 300 microgrammes (30 MU)** | 300 microgrammes (30 MU)** |
ou | - | 480 microgrammes (48 MU)** |
Excipients (communs) :
acétate de sodium (obtenu par réaction entre l'acide acétique glacial et l'hydroxyde de sodium), sorbitol (E420), polysorbate 80, eau pour préparations injectables.
Excipient à effet notoire : chaque mL de solution contient 50 mg de sorbitol (E420).
*
Le filgrastim (facteur recombinant méthionyl humain stimulant des colonies de granulocytes) est produit par la technique de l'ADN recombinant dans
Escherichia coli (K 12).
**
10 microgrammes de filgrastim = 1 million d'unités (MU) selon les normes définies par Amgen.
- Neupogen est indiqué dans la réduction de la durée des neutropénies et de l'incidence des neutropénies fébriles chez les patients traités par une chimiothérapie cytotoxique pour une pathologie maligne (à l'exception des leucémies myéloïdes chroniques et des syndromes myélodysplasiques), et dans la réduction de la durée des neutropénies chez les patients recevant une thérapie myélosuppressive suivie de greffe de moelle et présentant un risque accru de neutropénie sévère prolongée.
L'innocuité et l'efficacité de Neupogen sont similaires chez l'adulte et chez l'enfant recevant une chimiothérapie cytotoxique.
- Neupogen est indiqué dans la mobilisation de cellules souches progénitrices (CSP) dans le sang circulant.
- L'administration à long terme de Neupogen est indiquée chez les patients, enfants ou adultes, atteints de neutropénies sévères congénitales, cycliques ou idiopathiques avec un nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (PNN) ≤ 0,5 x 109/L et des antécédents d'infections sévères ou récurrentes, afin d'augmenter le taux de neutrophiles et de réduire l'incidence et la durée des épisodes infectieux.
- Neupogen est indiqué dans le traitement des neutropénies persistantes (taux de polynucléaires neutrophiles inférieur ou égal à 1,0 x 109/L) chez les patients infectés par le VIH à un stade avancé, afin de réduire le risque d'infections bactériennes quand les autres options destinées à corriger la neutropénie sont inadéquates.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
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Mises en garde spéciales et précautions concernant toutes les indications :
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Hypersensibilité :
- Des cas d'hypersensibilité, incluant des réactions anaphylactiques, ont été observés chez des patients traités par Neupogen, lors du traitement initial ou des traitements suivants. Le traitement par Neupogen doit être interrompu de façon définitive chez les patients présentant une hypersensibilité cliniquement significative. Ne pas administrer Neupogen chez les patients ayant des antécédents d'hypersensibilité au filgrastim et pegfilgrastim.
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Effets indésirables pulmonaires :
- Après administration de G-CSF, des effets indésirables pulmonaires ont été rapportés, en particulier, des maladies pulmonaires interstitielles. Les risques peuvent être majorés chez les patients ayant des antécédents récents d'infiltration pulmonaire ou de pneumonie. L'apparition de signes pulmonaires, tels que toux, fièvre et dyspnée associés à des signes radiologiques d'infiltration pulmonaire avec détérioration de la fonction pulmonaire peuvent être des signes préliminaires d'un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Neupogen doit être arrêté et un traitement approprié doit être initié.
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Glomérulonéphrite :
- Une glomérulonéphrite a été rapportée chez les patients traités par filgrastim et pegfilgrastim. Généralement, les épisodes de glomérulonéphrite ont été résolus après une réduction de dose ou l'arrêt du traitement par filgrastim et pegfilgrastim. Une surveillance des analyses d'urine est recommandée.
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Syndrome de fuite capillaire :
- Un syndrome de fuite capillaire, pouvant menacer le pronostic vital si le traitement est retardé, a été observé après l'administration de facteur de croissance de la lignée granulocytaire et est caractérisé par une hypotension, une hypoalbuminémie, des œdèmes et une hémoconcentration. Les patients développant des symptômes du syndrome de fuite capillaire doivent être étroitement surveillés et recevoir un traitement symptomatique standard, qui peut inclure un recours à des soins intensifs (cf Effets indésirables).
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Splénomégalie et rupture splénique :
- Des cas de splénomégalie généralement asymptomatiques et des cas de rupture splénique ont été rapportés chez les patients et les donneurs sains après une administration de Neupogen. Certains cas de rupture splénique ont été d'issue fatale. Par conséquent, une surveillance du volume de la rate doit être instaurée (par ex. examen clinique, échographie). Un diagnostic de rupture splénique devra être envisagé chez les donneurs sains et/ou chez les patients présentant une douleur au niveau de l'hypochondre gauche ou une douleur au sommet de l'épaule. Il a été noté qu'une réduction de dose de Neupogen ralentissait ou stoppait la progression de l'hypertrophie splénique chez les patients présentant une neutropénie chronique sévère et qu'une splénectomie a été nécessaire chez 3 % des patients.
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Croissance de cellules malignes :
- Le facteur de croissance de la lignée granulocytaire (G-CSF) peut promouvoir la croissance des cellules myéloïdes in vitro et des effets similaires ont pu être observés sur certaines cellules non myéloïdes in vitro.
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Syndrome myélodysplasique ou de leucémie myéloïde chronique :
- L'innocuité et l'efficacité de Neupogen chez les patients atteints de syndrome myélodysplasique ou de leucémie myéloïde chronique n'ont pas été établies. Neupogen n'est pas indiqué dans ces pathologies. Il importe de bien différencier une transformation blastique de leucémie myéloïde chronique d'une leucémie aiguë myéloïde (LAM).
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Leucémie aiguë myéloïde :
- En raison des données de tolérance et d'efficacité limitées chez les patients atteints de LAM secondaire, Neupogen doit être administré avec précaution chez ces patients. L'innocuité et l'efficacité de Neupogen n'ont pas été établies chez les patients atteints d'une LAM de novo, âgés de moins de 55 ans et ayant une cytogénétique favorable (t(8 ; 21) ; t(15 ; 17) ; et inv(16)).
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Thrombocytopénie :
- Une thrombocytopénie a été rapportée chez les patients traités par Neupogen. La numération des plaquettes doit être étroitement surveillée, en particulier au cours des premières semaines du traitement par Neupogen. Il faut envisager d'interrompre le traitement de façon temporaire ou de diminuer la dose de Neupogen chez les patients présentant une neutropénie sévère chronique qui développent une thrombocytopénie (numération plaquettaire < 100 x 109/L).
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Hyperleucocytose :
- Une leucocytose supérieure ou égale à 100 x 109/L a été observée chez moins de 5 % des patients atteints de cancer recevant des posologies de Neupogen supérieures à 0,3 MU (3 microgrammes)/kg/jour.
- Aucun effet indésirable directement attribuable à ce niveau d'hyperleucocytose n'a été rapporté. Cependant, en raison des risques potentiels associés à une hyperleucocytose sévère, il est recommandé de réaliser une numération leucocytaire à intervalles réguliers lors du traitement par Neupogen. Si le nombre de leucocytes dépasse 50 x 109/L après la date attendue du nadir, Neupogen doit être interrompu immédiatement. Lorsqu'administré en vue d'une mobilisation de cellules souches, le traitement par Neupogen doit être interrompu ou la posologie diminuée si le taux de leucocytes dépasse 70 x 109/L.
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Immunogénicité :
- Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe un risque potentiel d'immunogénicité. Les taux de production d'anticorps anti-filgrastim sont généralement bas. Des anticorps liants peuvent être présents comme avec tous médicaments biologiques ; cependant, jusqu'à présent, ils n'ont pas été associés à une activité neutralisante.
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Aortite :
- Une aortite a été signalée après administration de G-CSF chez des sujets sains et des patients atteints d'un cancer. Les symptômes ressentis comprenaient : fièvre, douleurs abdominales, malaise, maux de dos et augmentation des marqueurs inflammatoires (p. ex. protéine C-réactive et nombre de globules blancs). Dans la plupart des cas, l'aortite a été diagnostiquée par un examen TDM et a été résolue après l'arrêt du traitement par G-CSF. Cf également Effets indésirables.
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Mises en garde spéciales et précautions d'emploi associées aux comorbidités :
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Précautions particulières chez les patients porteurs sains du trait drépanocytaire ou atteints d'une anémie falciforme :
- Des crises drépanocytaires, dans certains cas d'issue fatale, ont été rapportées lors de l'utilisation de Neupogen chez des patients porteurs sains du trait drépanocytaire ou atteints d'anémie falciforme. Le médecin doit faire preuve de prudence lors de la prescription de Neupogen chez les patients porteurs sains du trait drépanocytaire ou atteints d'anémie falciforme.
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Ostéoporose :
- Une surveillance de la densité osseuse peut être indiquée chez les malades ayant un terrain ostéoporotique et dont le traitement par Neupogen est prévu pour une durée supérieure à 6 mois.
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Précautions particulières chez les patients atteints de cancer :
- Neupogen ne doit pas être administré pour augmenter les doses de chimiothérapie cytotoxique au-delà des dosages établis.
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Risques associés à la chimiothérapie intensive :
- Des précautions particulières doivent être prises pour le traitement des patients avec des doses de chimiothérapie supérieures aux doses recommandées car l'effet bénéfique sur l'évolution tumorale n'a pas été démontré et une chimiothérapie intensive peut comporter des effets toxiques accrus en particulier cardiaques, pulmonaires, neurologiques et dermatologiques (prière de se référer à l'information concernant les produits de chimiothérapie utilisés).
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Effet de la chimiothérapie sur les érythrocytes et les thrombocytes :
- Le traitement avec Neupogen n'agit pas en soi sur la thrombopénie ni sur l'anémie due à la chimiothérapie cytotoxique. Du fait de l'administration de doses plus élevées de chimiothérapie (par exemple : pleines doses du programme prescrit), les risques de thrombopénie et d'anémie peuvent être majorés. Il est recommandé de surveiller régulièrement le nombre des plaquettes et l'hématocrite. Il faut être particulièrement attentif lors de l'administration d'un ou plusieurs produits de chimiothérapie connus pour provoquer une thrombopénie sévère.
- Il a été montré que l'utilisation de cellules souches mobilisées par Neupogen a réduit la profondeur et la durée de la thrombocytopénie liée à une chimiothérapie myélosuppressive ou myéloablative.
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Syndrome myélodysplasique et leucémie aiguë myéloïde chez les patients atteints de cancer du sein et du poumon :
- Dans le cadre d'étude observationnelle post-autorisation, le pegfilgrastim, une forme alternative de G-CSF, combiné à la chimiothérapie et/ou à la radiothérapie a été associé à l'apparition de cas de syndrome myélodysplasique (SMD) et de leucémie aiguë myéloïde (LAM) chez les patients atteints de cancer du sein et du poumon.
- Il n'a pas été observé d'association similaire entre le filgrastim et des cas de SMD/LAM. Néanmoins, les patients atteints de cancer du sein et du poumon doivent être surveillés afin de détecter tout signe ou symptôme de SMD/LAM.
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Autres précautions particulières :
- Les effets de Neupogen chez les patients ayant une diminution significative des précurseurs myéloïdes n'ont pas été étudiés. Neupogen agit avant tout sur les précurseurs des neutrophiles pour aboutir à une élévation du nombre des neutrophiles. De ce fait, la réponse au traitement peut être diminuée chez les patients ayant une réduction des précurseurs des neutrophiles (par exemple chez les patients traités par une radiothérapie étendue ou une chimiothérapie prolongée, ainsi que chez ceux présentant une infiltration tumorale de la moelle osseuse).
- Des troubles vasculaires tels qu'une maladie veino-occlusive et des perturbations du volume liquidien ont été occasionnellement rapportés, chez les patients recevant une chimiothérapie intensive suivie d'une transplantation.
- Des cas de réaction du greffon contre l'hôte (GvHD) et des décès chez des patients ayant reçu le G-CSF après greffe allogénique de moelle osseuse ont été rapportés (cf Effets indésirables, Pharmacodynamie).
- L'augmentation de l'activité hématopoïétique de la moelle osseuse en réponse à un traitement par facteurs de croissance a été associée à des variations transitoires observables de la scintigraphie osseuse. Celles-ci doivent être prises en compte lors de l'interprétation des résultats de la scintigraphie osseuse.
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Précautions particulières chez les patients bénéficiant d'une mobilisation de cellules souches progénitrices :
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Mobilisation :
- Il n'y a pas de comparaison prospective randomisée des deux méthodes de mobilisation recommandées (Neupogen seul ou en association avec une chimiothérapie myélosuppressive) chez les mêmes populations de patients. Le degré de variation des taux de cellules CD34+ entre les patients et entre les dosages rend difficile la comparaison directe entre les études. Il est donc difficile de recommander une méthode idéale. Le choix de la méthode doit prendre en compte l'objectif thérapeutique global pour chaque patient.
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Avec exposition préalable aux agents cytotoxiques :
- Les patients ayant reçu au préalable une chimiothérapie intensive très myélosuppressive, peuvent ne pas présenter une mobilisation suffisante des cellules souches pour obtenir le rendement recommandé (cellules CD34+ ≥ 2,0 x 106/kg) ou l'accélération de la normalisation du taux de plaquettes.
- Certains agents cytotoxiques sont particulièrement toxiques pour les cellules souches progénitrices et peuvent diminuer leur mobilisation. Des agents tels que le melphalan, la carmustine (BCNU) et le carboplatine peuvent réduire le rendement en cellules souches s'ils sont administrés pendant de longues périodes avant l'initiation de la mobilisation. Néanmoins, l'administration de ces produits associée à celle de Neupogen, s'est montrée efficace pour la mobilisation de cellules souches. Si une greffe de cellules souches est envisagée, il est souhaitable de prévoir précocement une procédure de mobilisation de ces cellules dans le schéma thérapeutique du patient. Une attention particulière doit être apportée chez ces patients sur le nombre de cellules souches recueillies avant l'administration de chimiothérapie à haute dose. Si des rendements insuffisants sont constatés, selon les critères définis ci-dessus, d'autres schémas de traitement ne nécessitant pas de support en cellules souches doivent être envisagés.
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Estimation des rendements en cellules souches :
- Il convient d'attacher une attention particulière à la méthode de quantification utilisée pour l'estimation du taux de cellules souches collectées chez les patients traités par Neupogen. Les résultats de la quantification des cellules CD34+ par cytométrie de flux varient suivant la méthode utilisée. Les recommandations de taux basées sur des études d'autres laboratoires doivent donc être interprétées avec prudence.
- L'analyse statistique montre qu'il existe une relation complexe mais continue entre le nombre de CD34+ réinjectées et la rapidité de la récupération plaquettaire après chimiothérapie à haute dose.
- La recommandation d'un rendement minimum de cellules CD34+ ≥ 2,0 x 106/kg est basée sur l'expérience publiée dans la littérature, démontrant une reconstitution hématologique correcte. Il semble que des rendements en CD34+ supérieurs à cette norme soient liés à une récupération plus rapide, et des rendements inférieurs à une récupération plus lente.
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Précautions particulières chez les donneurs sains en vue d'une mobilisation de cellules souches progénitrices (CSP) :
- La mobilisation des CSP est sans bénéfice clinique direct pour les donneurs sains et doit être envisagée uniquement dans le cadre de la transplantation allogénique de cellules souches.
- La mobilisation de CSP ne peut être envisagée que chez les donneurs qui répondent aux critères cliniques et biologiques retenus pour le don de cellules souches, avec une attention particulière pour les valeurs hématologiques et les maladies infectieuses.
- L'innocuité et l'efficacité de Neupogen n'ont pas été évaluées chez les donneurs sains âgés de moins de 16 ans ou de plus de 60 ans.
- Une thrombopénie transitoire (numération plaquettaire < 100 x 109/L), consécutive à l'administration de filgrastim et aux leucaphérèses, a été observée chez 35 % des sujets étudiés. Parmi ces sujets, deux cas rapportés de numération plaquettaire < 50 x 109/L ont été attribués à la procédure de leucaphérèse.
- Si plus d'une leucaphérèse est nécessaire, une attention particulière doit être apportée chez les donneurs dont la numération plaquettaire est < 100 x 109/L avant la leucaphérèse ; en général celle-ci ne doit pas être effectuée si la numération plaquettaire est < 75 x 109/L.
- La leucaphérèse ne doit pas être effectuée chez les donneurs sous traitement anticoagulant ou reconnus comme présentant des anomalies de l'hémostase.
- Les donneurs ayant reçu des G-CSF pour la mobilisation des CSP doivent être suivis jusqu'à ce que les paramètres hématologiques soient redevenus normaux.
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Précautions particulières chez les receveurs de cellules souches allogéniques obtenues après mobilisation par Neupogen :
- Les données actuelles indiquent que les interactions immunologiques entre le greffon de CSP allogénique et le système immunitaire du receveur peuvent être associées à un risque accru de GvHD, en comparaison avec la greffe de moelle osseuse.
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Précautions particulières chez les patients atteints de neutropénie chronique sévère (NCS) :
- Neupogen ne doit pas être administré à des patients présentant une neutropénie congénitale sévère qui développent une leucémie ou présentent des signes d'une évolution vers une leucémie.
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Numération sanguine :
- D'autres modifications peuvent apparaître, comme l'anémie et les augmentations transitoires des précurseurs myéloïdes, nécessitant une surveillance étroite de la numération sanguine.
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Transformation en leucémie ou en syndrome myélodysplasique :
- Avant d'établir un diagnostic de neutropénie chronique sévère, il faut veiller particulièrement à distinguer cette affection d'autres désordres hématologiques comme l'anémie aplasique, la myélodysplasie et la leucémie myéloïde. Une numération-formule sanguine avec numération plaquettaire ainsi qu'un myélogramme et un caryotype doivent être réalisés avant le traitement.
- Il a été observé de rares cas (environ 3 %) de syndrome myélodysplasique (SMD) ou de leucémie chez des patients atteints de neutropénie congénitale sévère traités avec Neupogen. Ces observations n'ont été faites que dans des cas de neutropénie congénitale. SMD ou leucémie sont des complications naturelles de la maladie et la responsabilité du traitement par Neupogen n'a pas été démontrée dans leur survenue. Un sous-ensemble d'environ 12 % des patients dont la formule cytogénétique était initialement normale, ont développé des anomalies (dont la monosomie 7) au cours des évaluations de routine. On ignore encore si le traitement à long terme par Neupogen des patients atteints de neutropénie chronique sévère favorise l'apparition d'anomalie cytogénétique, de SMD ou de transformation leucémique. Il est recommandé de pratiquer un myélogramme et un caryotype chez les patients à intervalles réguliers (environ une fois par an).
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Autres précautions particulières :
- Les causes de neutropénie transitoire, telles que les infections virales doivent être écartées.
- Une hématurie a été fréquemment observée et une protéinurie est survenue chez un faible nombre de patients. Des analyses d'urines régulières doivent être réalisées pour surveiller ces effets.
- L'innocuité et l'efficacité chez le nouveau-né et chez les patients atteints de neutropénie auto-immune n'ont pas été établies.
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Précautions particulières chez les patients infectés par le VIH :
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Numération sanguine :
- La numération des polynucléaires neutrophiles (PNN) doit être étroitement surveillée, en particulier au cours des premières semaines du traitement par Neupogen. Certains patients peuvent répondre très rapidement au traitement, avec dès la dose initiale de Neupogen, une forte augmentation du taux de polynucléaires neutrophiles. Il est recommandé de surveiller de façon quotidienne le taux de PNN au cours des 2 ou 3 premiers jours du traitement par Neupogen. Par la suite, il est recommandé de doser le taux des PNN au moins deux fois par semaine pendant les deux premières semaines et puis une fois par semaine ou une semaine sur deux, durant la poursuite du traitement. Au cours de l'administration intermittente des doses de 30 MU (300 microgrammes)/jour de Neupogen, on peut observer des fluctuations importantes du taux des PNN. Afin de déterminer le nadir du taux de PNN du patient, il est recommandé de procéder à une numération des PNN, immédiatement avant l'administration par Neupogen.
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Risques liés à l'administration de doses plus élevées de médicaments myélosuppresseurs :
- Neupogen ne prévient pas la thrombopénie et l'anémie dues aux médicaments myélosuppresseurs. Du fait de la possibilité d'administrer des doses plus importantes ou des associations de ces médicaments avec un traitement par Neupogen, les risques de thrombopénie et d'anémie peuvent être majorés. Une surveillance régulière de la numération sanguine est recommandée (voir ci-dessus).
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Myélosuppression due aux infections opportunistes et aux affections malignes :
- Des infections opportunistes comme celles à Mycobacterium avium ou des affections malignes comme le lymphome, touchant la moelle osseuse, peuvent également provoquer une neutropénie. Chez les patients porteurs d'une atteinte médullaire infectieuse ou maligne, il est indiqué de traiter spécifiquement la pathologie sous-jacente, en plus de l'administration de Neupogen pour le traitement de la neutropénie. Les effets de Neupogen sur la neutropénie due à une infection ou à une affection maligne envahissant la moelle osseuse n'ont pas été déterminés avec précision.
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Chez tous les patients :
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- Neupogen contient du sorbitol (E420). Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas recevoir ce médicament, sauf en cas de nécessité uniquement.
Les bébés et les jeunes enfants (moins de 2 ans) peuvent ne pas avoir été diagnostiqués avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF). Les médicaments (contenant du sorbitol/fructose) administrés par voie intraveineuse peuvent être mortels et doivent être contre-indiqués dans cette population, sauf nécessité clinique impérieuse et en l'absence de solution alternative.
L'historique détaillé des symptômes d'IHF doit être obtenu pour chaque patient avant de prescrire ce médicament.
- Neupogen contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon ou par seringue préremplie, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
- Le capuchon de la seringue préremplie peut contenir du caoutchouc naturel sec (un dérivé du latex) pouvant entraîner des réactions allergiques (seringues à 30 MU/0,5 mL et à 48 MU/0,5 mL).
- Afin d'améliorer la traçabilité des facteurs de croissance de la lignée granulocytaire (G-CSFs), le nom de marque du produit administré doit être clairement enregistré dans le dossier du patient.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse :
Il n'existe pas ou peu de données portant sur l'utilisation du filgrastim chez la femme enceinte. Les études animales ont montré une toxicité sur la reproduction. Chez les lapins soumis à une exposition correspondant à plusieurs multiples de l'exposition clinique, une augmentation de l'incidence des pertes embryonnaires a été observée en présence de toxicité maternelle (cf Sécurité préclinique). Il a été rapporté dans la littérature des cas de passage transplacentaire de filgrastim chez des femmes enceintes.
Neupogen n'est pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement :
Il n'existe pas de données sur le passage du filgrastim/des métabolites dans le lait maternel. Le risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. La décision d'interrompre l'allaitement ou d'interrompre le traitement par Neupogen doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement maternel pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité :
Le filgrastim n'a pas eu d'effet sur les performances de reproduction ou la fertilité des rats mâles ou femelles (cf Sécurité préclinique).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Neupogen a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Des sensations vertigineuses peuvent survenir après l'administration de Neupogen (
cf Effets indésirables).
Les effets d'un surdosage de Neupogen n'ont pas été établis. L'arrêt du traitement par Neupogen est suivi habituellement d'une chute de 50 % des polynucléaires neutrophiles circulants en 1 à 2 jours et d'une normalisation de leur taux en 1 à 7 jours.
Le filgrastim a été testé dans des études de toxicité par administration répétée d'une durée allant jusqu'à 1 an. Elles ont révélé des changements attribuables aux effets pharmacologiques attendus, incluant une augmentation du nombre de leucocytes, une hyperplasie myéloïde de la moelle osseuse, une granulopoïèse extramédullaire et une splénomégalie. Tous ces changements ont été réversibles à l'arrêt du traitement.
Les effets du filgrastim sur le développement prénatal ont été étudiés chez le rat et le lapin. L'administration intraveineuse de filgrastim à des lapins (80 microgrammes/kg/jour) pendant la période d'organogenèse était toxique pour la femelle et a augmenté le nombre d'avortements spontanés et de pertes postimplantatoires. Une diminution de la taille moyenne des portées vivantes et du poids des fœtus a été observée.
Selon les données rapportées pour un autre produit de filgrastim similaire à Neupogen, des résultats comparables ainsi qu'une augmentation des malformations fœtales ont été observées à 100 microgrammes/kg/jour, une dose toxique pour la femelle correspondant à une exposition systémique d'environ 50-90 fois supérieure aux expositions observées chez les patients traités avec la dose clinique de 5 microgrammes/kg/jour. Dans cette étude, la dose sans effet nocif observé pour le développement embryo-fœtal était de 10 microgrammes/kg/jour, ce qui correspond à une exposition systémique d'environ 3-5 fois supérieures aux expositions observées chez les patients traités avec la dose clinique.
Chez les rates gestantes, aucune toxicité maternelle ou fœtale n'a été observée à des doses allant jusqu'à 575 microgrammes/kg/jour. La progéniture de rats ayant reçu du filgrastim pendant les périodes périnatales et de lactation présentait un retard dans la différenciation externe et un retard de croissance (≥ 20 microgrammes/kg/jour), et le taux de survie était légèrement réduit (100 microgrammes/kg/jour).
Le filgrastim n'a eu aucun effet sur la fertilité des rats mâles ou femelles.
Neupogen ne doit pas être dilué dans des solutions salines.
Le filgrastim dilué peut s'adsorber sur les matériaux en verre ou en plastique.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans Modalités de manipulation et d'élimination.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
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Durée de conservation :
- 36 mois.
A conserver entre 2 °C et 8 °C.
Une exposition accidentelle à la congélation n'affecte pas la stabilité de Neupogen.
Conserver le flacon ou la seringue dans l'emballage extérieur pour les protéger de la lumière.
-
Condition de conservation du médicament après dilution :
- La stabilité physicochimique de la solution diluée pour perfusion a été démontrée pendant 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C.
- D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. S'il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation du produit sont sous la responsabilité de l'utilisateur et la durée de conservation ne devrait normalement pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C, à moins que la reconstitution ait été effectuée sous conditions aseptiques validées et contrôlées.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Si nécessaire, Neupogen peut être dilué dans une solution de glucose à 5 %.
Une dilution à une concentration finale inférieure à 0,2 MU (2 microgrammes)/mL n'est en aucun cas recommandée.
Avant toute utilisation, la solution doit être inspectée visuellement. Seules les solutions claires et sans particules doivent être utilisées.
Pour des patients traités par le filgrastim dilué à des concentrations inférieures à 1,5 MU (15 microgrammes)/mL, il faut ajouter du sérum albumine humaine (SAH) afin d'obtenir une concentration finale de 2 mg/mL.
Exemple : dans un volume d'injection final de 20 mL, il faut ajouter aux doses de filgrastim inférieures à 30 MU (300 microgrammes), 0,2 mL de SAH (Ph Eur) à 20 %.
Neupogen ne contient pas de conservateurs. Du fait du risque de contamination microbienne, les flacons et les seringues préremplies de Neupogen sont à usage unique.
Après dilution dans une solution de glucose à 5 %, Neupogen est compatible avec le verre et diverses matières plastiques incluant le PVC, la polyoléfine (un copolymère de polypropylène et de polyéthylène) et le polypropylène.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
LISTE I
Prescription initiale hospitalière de 3 mois. |
AMM | 3400934981180 (1991, RCP rév 03.04.2024) 30 MU flacons. |
| 3400935395382 (2002, RCP rév 03.04.2024) 30 MU seringue préremplie. |
| 3400935395153 (2002, RCP rév 03.04.2024) 48 MU seringue préremplie. |
| |
Prix : | 368,99 euros (30 MU, 5 flacons). |
| 63,71 euros (30 MU, 1 seringue préremplie). |
| 102,99 euros (48 MU, 1 seringue préremplie). |
Remb Séc soc à 100 %. Collect. |