Mise à jour : 19 septembre 2024

NEULEPTIL 1 % sol buv

PROPERICIAZINE 1 % sol buv en gte (NEULEPTIL)Copié !
Commercialisé Remise à disposition
Remise à disposition Information source ANSM

Sommaire

Documents de référence
  • Avis de la transparence (SMR/ASMR) (4)
Synthèse
Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Psychiatrie > Neuroleptiques > Phénothiazines (Formes à activité immédiate)
Classification ATC
SYSTEME NERVEUX > PSYCHOLEPTIQUES > ANTIPSYCHOTIQUES > PHENOTHIAZINES DE STRUCTURE PIPERIDINIQUE (PERICIAZINE)
Substance

propériciazine

Excipients
acide tartrique, acide ascorbique, glycérol, eau purifiée

aromatisant :  menthe poivrée essence, caramel à l'ammoniaque

Excipients à effet notoire :

EEN sans dose seuil :  saccharose, éthanol

Présentation
NEULEPTIL 1 % S buv Fl/30ml

Cip : 3400930716960

Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois (Conserver à l'abri de la chaleur, Conserver à l'abri de la lumière)

Commercialisé
Source : RCP du 18/07/2023
Monographie

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution buvable.
Flacon compte-gouttes de 30 ml (1 200 gouttes).

COMPOSITION

Pour 100 ml :

Propériciazine : 1,00 g

1 ml de solution correspond à 40 gouttes.
1 goutte contient 0,25 mg de propériciazine.

Excipients à effet notoire : éthanol 91,4 mg par ml (soit 40 gouttes) de solution buvable, saccharose.


Excipients :

Acide tartrique, acide ascorbique, saccharose, glycérol, éthanol, huile essentielle de menthe poivrée, caramel à l'ammoniaque (E 150), eau purifiée.


INDICATIONS

Chez l'adulte :

  • Etats psychotiques aigus.
  • Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).

Chez l'enfant de plus de 3 ans :

  • Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation et agressivité.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Mises en garde spéciales

Tout patient doit être informé que l'apparition de fièvre, d'angine ou d'une autre infection impose d'avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l'hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l'administration de ce traitement sera interrompue.

Syndrome malin des neuroleptiques

En cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).

Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appel précoces. Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

Allongement de l'intervalle QT

Les neuroleptiques de la classe des phénothiazines prolongent de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointe, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT) (voir rubrique Effets indésirables). Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration, de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :

  • Bradycardie inférieure à 55 battements par minute.
  • Hypokaliémie.
  • Allongement congénital de l'intervalle QT.
  • Traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT (voir rubriques Contre-indications et Interactions).

Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.

Accident vasculaire cérébral

Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

Patients âgés déments

Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.

Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.

A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.

Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblaient être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).

Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.

La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'est pas claire.

Thromboembolie veineuse

Des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par NEULEPTIL et des mesures préventives doivent être mises en œuvre (voir rubrique Effets indésirables).

Autres mises en garde

En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.

La survenue d'un iléus paralytique, pouvant être révélé par une distension et des douleurs abdominales, impose une prise en charge en urgence.

Chez l'enfant, du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacités d'apprentissage est recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée en fonction de l'état clinique de l'enfant.

L'utilisation chez l'enfant de moins de 6 ans est réservée à des situations exceptionnelles, en milieu spécialisé.

La prise de ce médicament est déconseillée en association avec la lévodopa et les antiparkinsoniens dopaminergiques (voir rubrique Interactions).

L'absorption d'alcool ainsi que la prise de médicament contenant de l'alcool sont fortement déconseillées pendant la durée du traitement.

Excipients à effet notoire :

Ce médicament contient 290 mg de saccharose pour 40 gouttes soit 1 ml de solution : en tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou de diabète.

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.

Ce médicament contient 91,4 mg d'éthanol par ml (soit 40 gouttes) de solution buvable (9,14 % p/v). La quantité d'éthanol pour 40 gouttes de ce médicament équivaut à moins de 3 ml de bière ou moins de 1 ml de vin.

La faible quantité d'éthanol contenue dans ce médicament n'est pas susceptible d'entraîner d'effet notable.

Précautions d'emploi

La surveillance du traitement par propériciazine doit être renforcée :

  • Chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène ; la survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement.
  • Chez le sujet âgé présentant :
    • Une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux.
    • Une constipation chronique (risque d'iléus paralytique).
    • Une éventuelle hypertrophie prostatique.
  • Chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
  • En cas d'insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d'accumulation.

En raison du risque de photosensibilisation, les patients doivent éviter l'exposition au soleil et aux rayonnements ultraviolets.

Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue ou l'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités par des phénothiazines (voir rubrique Effets indésirables).

Les patients traités par antipsychotiques, incluant NEULEPTIL, doivent faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandations en vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière aux patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.


INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Grossesse

Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont NEULEPTIL) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d'événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation.

Les données cliniques avec la propériciazine sont insuffisantes et les études effectuées chez l'animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur la toxicité de la reproduction.

Compte-tenu de ces données, l'utilisation du NEULEPTIL n'est pas recommandée au cours de la grossesse et il est nécessaire de surveiller étroitement les nouveau-nés en cas de traitement en fin de grossesse.     

Ce médicament contenant de l'alcool est déconseillé chez les femmes enceintes. Il est recommandé d'utiliser une autre forme pharmaceutique ne contenant pas d'alcool.

Allaitement

En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

Fertilité

Il n'y a pas suffisamment de données sur la fertilité chez les animaux.

Chez l'Homme, la propériciazine interagissant avec les récepteurs dopaminergiques, elle peut provoquer une hyperprolactinémie pouvant être associée à une baisse de la fertilité féminine et/ou masculine.


CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament, surtout en début de traitement.


EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

De fortes doses peuvent causer une dépression du système nerveux central, caractérisée par une léthargie, une dysarthrie, une ataxie, une stupeur, une altération de la conscience allant jusqu'au coma, des convulsions ; une mydriase, des symptômes cardio-vasculaires (liés au risque de l'allongement de l'intervalle QT), tels que l'hypotension, les arythmies et tachycardies ventriculaire ; une détresse respiratoire ; une hypothermie. Ces effets peuvent être potentialisés par d'autres médicaments ou par l'alcool. Le syndrome anticholinergique est important. Un syndrome parkinsonien gravissime, voire un coma peuvent survenir.

Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).


PHARMACODYNAMIE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Les données d'études chez l'animal ne mettent pas en évidence d'effet tératogène.

Il n'y a pas suffisamment de données sur la fertilité chez les animaux.


DURÉE DE CONSERVATION

3 ans.


PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

A conserver à l'abri de la chaleur et de la lumière.


PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION

Le compte-gouttes doit être tenu verticalement.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

Liste I
AMM
CIP 3400930716960 (Fl/30ml).
Prix :
2,86 euros (Fl/30ml).
Remb Séc soc à 65 %. Collect.
Laboratoire

NEURAXPHARM France SAS
44, rue Cambronne. 75015 Paris
Tél : 01 53 63 42 90
Fax : 01 45 48 48 44
Voir la fiche laboratoire
VIDAL Recos
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