Sommaire
naloxégol oxalate
pelliculage : hypromellose, macrogol
colorant (pelliculage) : titane dioxyde, fer rouge oxyde, fer noir oxyde
Cip : 3400930004678
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 4 ans
Cip : 3400930130285
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 4 ans
Cip : 3400955001911
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 4 ans
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Moventig 12,5 mg, comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé (ovale, 10,5 x 5,5 mm, mauve, gravé « nGL » sur une face et le dosage sur l'autre face).
Boîte de 30 x 1 ou de 90 x 1, sous plaquettes prédécoupées unitaires.
Moventig 25 mg, comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé (ovale, 13 x 7 mm, mauve, gravé « nGL » sur une face et le dosage sur l'autre face).
Boîte de 30 x 1 ou de 90 x 1, sous plaquettes prédécoupées unitaires.
COMPOSITION |
Moventig 12,5 mg comprimé pelliculé
Chaque comprimé pelliculé contient de l'oxalate de naloxégol équivalent à 12,5 mg de naloxégol.
Moventig 25 mg comprimé pelliculé
Chaque comprimé pelliculé contient de l'oxalate de naloxégol équivalent à 25 mg de naloxégol.
Noyau du comprimé : mannitol (E421), cellulose microcristalline (E460), croscarmellose sodique (E468), stéarate de magnésium (E470b), gallate de propyle (E310).
Pelliculage du comprimé : hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol (E1521), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172).
INDICATIONS |
Moventig est indiqué pour le traitement de la constipation induite par les opioïdes (CIO) chez les patients adultes ayant présenté une réponse inadéquate au(x) laxatif(s).
Pour la définition de réponse inadéquate au(x) laxatif(s), voir la rubrique Pharmacodynamie.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Affections s'accompagnant d'un risque élevé de perforation gastro-intestinale
Des cas de perforation gastro-intestinale (GI), y compris des cas d'issue fatale, ont été rapportés depuis la mise sur le marché lors de l'utilisation de naloxégol chez des patients qui présentaient un risque accru de perforation GI. Le naloxégol ne doit pas être utilisé en cas d'occlusion GI connue ou suspectée, chez les patients ayant un risque accru de récidive d'occlusion ou chez les patients atteints d'un cancer qui présentent un risque majoré de perforation GI (voir rubrique Contre-indications).
Il conviendra d'être prudent lors de l'utilisation du naloxégol chez des patients atteints de toute affection susceptible d'altérer l'intégrité de la paroi gastro-intestinale (par exemple, ulcère gastroduodénal sévère, maladie de Crohn, diverticulite active ou récidivante, tumeurs infiltrantes du tractus GI ou métastases péritonéales). Le profil bénéfice-risque global pour chaque patient doit être pris en compte. Il doit être conseillé aux patients d'arrêter le traitement par le naloxégol et d'informer rapidement leur médecin s'ils développent des douleurs abdominales graves ou persistantes inhabituelles.
Altérations cliniquement importantes de la barrière hémato-encéphalique
Le naloxégol est un antagoniste des récepteurs opioïdes mu d'action périphérique, ayant un passage limité dans le système nerveux central (SNC). L'intégrité de la barrière hémato-encéphalique est importante pour minimiser le passage du naloxégol dans le SNC.
Les patients qui présentent des altérations cliniquement importantes de la barrière hémato-encéphalique (par exemple, tumeurs cérébrales primitives, métastases ou autres pathologies inflammatoires au niveau du SNC, sclérose en plaques active, maladie d'Alzheimer à un stade avancé, etc.) n'ont pas été inclus dans les études cliniques et pourraient présenter un risque de passage du naloxégol dans le SNC. Le naloxégol doit être prescrit avec prudence chez ces patients en tenant compte du rapport bénéfice-risque individuel et en surveillant les effets potentiels sur le SNC, tels que les symptômes de sevrage aux opioïdes et/ou l'interférence sur l'effet analgésique des opioïdes.
En présence de signes d'une interférence des opioïdes sur l'analgésie ou d'un syndrome de sevrage aux opioïdes, les patients doivent être informés qu'ils doivent arrêter Moventig et contacter leur médecin.
Utilisation concomitante de méthadone
Les patients traités par la méthadone comme traitement principal pour une pathologie douloureuse dans le cadre des études cliniques ont présenté une fréquence d'effets indésirables GI (tels que douleurs abdominales et diarrhée) plus élevée que les patients non traités par la méthadone. Dans quelques cas, des symptômes évocateurs d'un syndrome de sevrage aux opioïdes sous traitement par le naloxégol 25 mg ont été observés chez les patients traités par la méthadone pour leur pathologie douloureuse. Ceci a été observé dans une proportion plus élevée de patients prenant de la méthadone en comparaison à ceux ne prenant pas de la méthadone.
Les patients prenant de la méthadone comme traitement de la dépendance aux opioïdes n'ont pas été inclus dans le programme de développement clinique et l'utilisation de naloxégol chez ces patients doit être envisagée avec prudence.
Effets indésirables gastro-intestinaux
Des cas de douleurs abdominales sévères et de diarrhée ont été observés lors des études cliniques avec une dose de 25 mg, se produisant généralement peu de temps après l'instauration du traitement.
Il a été observé une incidence d'arrêts du traitement plus élevée chez les patients recevant une dose de 25 mg comparativement au placebo en raison d'une diarrhée (0,7 % avec le placebo versus 3,1 % avec le naloxégol 25 mg) et de douleurs abdominales (0,2 % versus 2,9 % respectivement). Il est conseillé aux patients de signaler rapidement à leur médecin des symptômes sévères, persistants ou s'aggravant. Une diminution de la dose à 12,5 mg est à envisager chez les patients présentant des événements indésirables GI graves en fonction de la réponse et de la tolérance de chaque patient.
Syndrome de sevrage aux opioïdes
Des cas de syndrome de sevrage aux opioïdes ont été signalés dans le programme clinique du naloxégol (DSM-5).
Le syndrome de sevrage aux opioïdes est un ensemble d'au moins trois des signes ou symptômes suivants : humeur dysphorique, nausées ou vomissements, douleurs musculaires, larmoiement ou rhinorrhée, dilatation pupillaire ou piloérection ou transpiration, diarrhée, bâillement, fièvre ou insomnie. Le syndrome de sevrage aux opioïdes se développe généralement dans les minutes à plusieurs jours suivant l'administration d'un antagoniste des opioïdes.
Si un syndrome de sevrage aux opioïdes est suspecté, le patient doit arrêter de prendre Moventig et contacter son médecin.
Patients atteints de maladies cardiovasculaires
Les patients ayant des antécédents récents d'infarctus du myocarde au cours des 6 mois précédents, d'insuffisance cardiaque congestive symptomatique, une maladie cardiovasculaire avérée ou les patients avec un intervalle QT ≥ 500 ms étaient exclus des études interventionnelles menées avec le naloxégol (voir rubrique Pharmacodynamie). Moventig doit être utilisé avec prudence chez ces patients.
Une étude du QTc menée avec le naloxégol chez des volontaires sains n'a pas indiqué d'allongement de l'intervalle QT (voir rubrique Pharmacodynamie).
Inducteurs du CYP3A4
Le naloxégol n'est pas recommandé chez les patients traités par des inducteurs puissants du CYP3A4 (par exemple, carbamazépine, rifampicine, millepertuis) (voir rubrique Interactions).
Inhibiteurs du CYP3A4
Pour plus d'informations concernant l'utilisation concomitante avec les inhibiteurs du CYP3A4, voir rubriques Posologie et mode d'administration, Contre-indications et Interactions.
Insuffisance rénale
La dose initiale pour les patients ayant une insuffisance rénale modérée ou sévère est de 12,5 mg. En cas de survenue d'effets indésirables ayant un impact sur la tolérance, le naloxégol doit être arrêté. La dose peut être augmentée à 25 mg si la dose de 12,5 mg est bien tolérée par le patient (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Pharmacocinétique).
Insuffisance hépatique sévère
Le naloxégol n'a pas été étudié chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère. L'utilisation du naloxégol n'est pas recommandée chez ces patients.
Moventig contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 12,5 mg/25 mg comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
Il existe des données limitées sur l'utilisation du naloxégol chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction lorsque les expositions systémiques étaient plusieurs fois supérieures à l'exposition thérapeutique (voir rubrique Sécurité préclinique).
Il existe un risque théorique de provoquer un syndrome de sevrage aux opioïdes chez le fœtus en cas d'utilisation d'un antagoniste des récepteurs opioïdes chez la mère recevant un traitement concomitant par un opioïde. L'utilisation du naloxégol pendant la grossesse n'est donc pas recommandée.
Allaitement
On ne sait pas si le naloxégol est excrété dans le lait maternel. Les données toxicologiques disponibles chez le rat ont mis en évidence l'excrétion du naloxégol dans le lait (voir rubrique Sécurité préclinique).
Aux doses thérapeutiques, la plupart des opioïdes (par exemple, morphine, mépéridine, méthadone) sont excrétés dans le lait maternel en quantités minimales. Il existe un risque théorique que le naloxégol puisse provoquer un syndrome de sevrage aux opioïdes chez un nouveau-né allaité par une femme recevant un traitement concomitant par un agoniste des récepteurs opioïdes. L'utilisation chez les femmes qui allaitent n'est donc pas recommandée.
Fertilité
L'effet du naloxégol sur la fertilité humaine n'a pas été étudié. Le naloxégol n'a pas eu d'effet sur la fertilité de rats mâles et femelles à des doses orales allant jusqu'à 1 000 mg/kg par jour (plus de 1 000 fois l'exposition thérapeutique humaine (ASC) à la dose recommandée chez l'homme de 25 mg/jour).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Moventig n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Des doses de naloxégol allant jusqu'à 1 000 mg ont été administrées à des volontaires sains au cours des études cliniques. Un effet potentiel sur le SNC (inversion du myosis induit par les opioïdes, mesuré par pupillométrie) a été observé chez 1 volontaire dans le groupe 250 mg et chez 1 volontaire dans le groupe 1 000 mg. Dans une étude clinique chez des patients atteints de CIO, une dose quotidienne de 50 mg a été associée à une incidence augmentée d'effets gastro-intestinaux intolérables (principalement douleurs abdominales).
Aucun antidote n'est connu pour le naloxégol et la dialyse s'est révélée être inefficace comme moyen d'élimination dans une étude clinique chez des patients ayant une insuffisance rénale.
En cas de surdosage de naloxégol chez un patient sous traitement opioïde, le patient doit être étroitement surveillé afin de rechercher des symptômes éventuels de sevrage aux opioïdes ou d'inversion de l'effet analgésique central. En cas de surdosage connu ou suspecté de naloxégol, un traitement symptomatique doit être instauré ainsi qu'une surveillance des fonctions vitales.
Population pédiatrique
L'usage du naloxégol dans la population pédiatrique n'a pas été étudié.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité et fertilité, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Des études de développement embryo-fœtal ont été conduites chez le rat et le lapin. Une augmentation de l'incidence de variation squelettique bipartite du centre vertébral, potentiellement liée au traitement, et un fœtus avec une anorchidie ont été observés à la dose la plus forte étudiée dans l'étude de développement embryo-fœtal chez le rat. Une malformation squelettique fœtale possiblement liée au traitement, à savoir une fusion des arcs, a été observée à la dose la plus forte étudiée dans l'étude de développement embryo-fœtal chez le lapin, en l'absence de toxicité maternelle.
Dans une étude séparée du développement pré- et post-natal chez le rat, les poids corporels ont été plus faibles chez les jeunes rats mâles après l'administration maternelle d'une dose élevée. Tous ces effets ont été observés uniquement à des expositions considérées comme suffisamment supérieures à l'exposition maximale observée chez l'homme, et ont peu de signification clinique.
Des études de cancérogenèse du naloxégol ont été conduites chez le rat et la souris. Chez le rat mâle, une augmentation dose-dépendante d'adénomes des cellules de Leydig et d'hyperplasie des cellules interstitielles a été observée à des expositions considérées comme suffisamment supérieures à l'exposition maximale chez l'homme. Les modifications néoplasiques observées sont des effets à médiation hormonale et centrale bien connus chez le rat, qui ne sont pas pertinents pour l'homme.
Les études chez la rate allaitante ont montré que le naloxégol est excrété dans le lait maternel.
DURÉE DE CONSERVATION |
4 ans.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Pas d'exigence particulière pour l'élimination. Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Le médicament peut également être administré via une sonde naso-gastrique (SNG) (CH8 ou plus). Dans ce cas, le comprimé doit être écrasé en poudre et mélangé avec de l'eau (120 ml). Il est important de rincer la SNG avec de l'eau après administration du mélange.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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Prix : |
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Boîte de 30 × 1 comprimés : Remb Séc soc à 15 %. Collect.
Boîte de 90 × 1 comprimés : Collect.
AMM |
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Prix : |
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