Mise à jour : 09 septembre 2024

MEKINIST 2 mg cp pellic

TRAMETINIB (diméthylsulfoxyde) 2 mg cp (MEKINIST)Copié !
Commercialisé

Sommaire

Documents de référence
  • Guide Affection de Longue Durée (2)
  • Synthèse d'avis HAS (5)
  • Recommandation Temporaire d'Utilisation
  • Avis de la transparence (SMR/ASMR) (22)
Synthèse
Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Cancérologie - Hématologie > Antinéoplasiques > Autres antinéoplasiques > Inhibiteurs des protéines kinases > Inhibiteurs des protéines kinases MEK (Tramétinib)
Classification ATC
ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS > ANTINEOPLASIQUES > INHIBITEURS DE PROTEINE KINASE > INHIBITEURS DE PROTEINE KINASE ACTIVEE PAR MITOGENE (MEK) (TRAMETINIB)
Excipients
mannitol, cellulose microcristalline, croscarmellose sel de Na, magnésium stéarate, sodium laurylsulfate, silice colloïdale

excipient et pelliculage :  hypromellose

colorant (pelliculage) :  titane dioxyde, fer rouge oxyde

pelliculage :  macrogol, polysorbate 80

Présentation
MEKINIST 2 mg Cpr pell Fl/30

Cip : 3400927944703

Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Conserver à l'abri de l'humidité)
Après ouverture : < 30° durant 30 jours

Commercialisé
Monographie

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé à 0,5 mg (jaune, oblong, biconvexe, d'environ 5,0 x 9,0 mm, gravé avec le logo du laboratoire sur une face et « TT » sur l'autre face) :  Flacon de 30, muni d'un bouchon sécurité enfant.
Comprimé pelliculé à 2 mg (rose, rond, biconvexe, d'environ 7,6 mm de diamètre, gravé avec le logo du laboratoire sur une face et « LL » sur l'autre face) :  Flacon de 30, muni d'un bouchon sécurité enfant.

COMPOSITION

 par comprimé
Tramétinib diméthylsulfoxyde exprimé en tramétinib 
0,5 mg
ou2 mg
Excipients (communs) : mannitol (E421), cellulose microcristalline (E460), hypromellose (E464), croscarmellose sodique (E468), stéarate de magnésium (E470b), laurylsulfate de sodium, dioxyde de silice colloïdale (E551). Pelliculage : hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), polyéthylène glycol, polysorbate 80 (E433) [cp 2 mg], oxyde de fer jaune (E172) [cp 0,5 mg], oxyde de fer rouge (E172) [cp 2 mg].

INDICATIONS

Mélanome :
Le tramétinib est indiqué en monothérapie ou en association au dabrafénib dans le traitement des patients adultes atteints d'un mélanome non résécable ou métastatique porteur d'une mutation BRAF V600 (cf Mises en garde et Précautions d'emploi, Pharmacodynamie).
Le tramétinib en monothérapie n'a pas démontré d'activité clinique chez les patients dont la maladie a progressé au cours d'un traitement antérieur par un inhibiteur de BRAF (cf Pharmacodynamie).
Traitement adjuvant du mélanome :
Le tramétinib en association avec le dabrafénib est indiqué dans le traitement adjuvant des patients adultes atteints d'un mélanome de stade III porteur d'une mutation BRAF V600, après résection complète.
Cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) :
Le tramétinib est indiqué en association au dabrafénib dans le traitement des patients adultes atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules avancé porteur d'une mutation BRAF V600.

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Lorsque le tramétinib est administré en association au dabrafénib, le RCP du dabrafénib doit être consulté avant l'initiation du traitement. Veuillez vous référer au RCP du dabrafénib pour plus d'informations sur les mises en gardes et précautions d'emploi du dabrafénib.

Détection du BRAF V600 :
L'efficacité et la sécurité du tramétinib n'ont pas été établies chez les patients atteints d'un mélanome non porteur d'une mutation BRAF V600.
Tramétinib en monothérapie comparé à un inhibiteur de BRAF :
Le tramétinib en monothérapie n'a pas été comparé à un inhibiteur de BRAF dans une étude clinique chez des patients atteints d'un mélanome non résécable ou métastatique porteur d'une mutation BRAF V600. D'après des comparaisons indirectes entre études, les données de survie globale et de survie sans progression semblent indiquer une efficacité similaire entre le tramétinib et les inhibiteurs de BRAF ; toutefois, chez les patients traités par tramétinib, des taux de réponse globale inférieurs ont été rapportés par rapport aux patients traités par des inhibiteurs de BRAF.
Tramétinib en association au dabrafénib chez les patients atteints de mélanome ayant progressé sous un inhibiteur de BRAF :
Les données chez les patients traités par l'association du tramétinib au dabrafénib ayant progressé sous un premier traitement par inhibiteur de BRAF sont limitées. Ces données montrent que l'efficacité de l'association est moindre chez ces patients (cf Pharmacodynamie). D'autres options doivent donc être envisagées avant d'initier le traitement par l'association chez les patients préalablement traités par un inhibiteur de BRAF. La séquence des traitements après progression sous un inhibiteur de BRAF n'a pas été établie.
Nouvelles tumeurs malignes :
De nouvelles tumeurs malignes, cutanées ou non cutanées, peuvent survenir lorsque le tramétinib est utilisé en association au dabrafénib.
Tumeurs cutanées :
  • Carcinome épidermoïde cutané (CEC) :
    Des cas de CEC (incluant des cas de kératoacanthome) ont été rapportés chez les patients traités par tramétinib en association au dabrafénib. Les cas de carcinome épidermoïde peuvent être pris en charge par une exérèse chirurgicale et ne nécessitent pas de modification du traitement. Veuillez vous référer au RCP du dabrafénib (rubrique Mises en garde/Précautions d'emploi).
  • Nouveau mélanome primitif :
    De nouveaux mélanomes primitifs ont été rapportés chez les patients recevant du tramétinib en association au dabrafénib. Les cas de nouveaux mélanomes primitifs peuvent être pris en charge par une exérèse chirurgicale et ne nécessitent pas de modification du traitement. Veuillez vous référer au RCP du dabrafénib (rubrique Mises en garde/Précautions d'emploi).
Tumeurs malignes non cutanées :
Sur la base de son mécanisme d'action, le dabrafénib pourrait majorer le risque de tumeurs malignes non cutanées en présence de mutations RAS. Lorsque le tramétinib est utilisé en association au dabrafénib, veuillez vous référer au RCP du dabrafénib (rubrique Mises en garde/Précautions d'emploi). Lorsqu'il est pris en association au dabrafénib, aucune adaptation posologique du tramétinib n'est nécessaire pour des cancers ayant une mutation RAS.
Hémorragie :
Des évènements hémorragiques, incluant des événements hémorragiques majeurs et des hémorragies d'issue fatale, sont survenus chez les patients traités par tramétinib en monothérapie et en association au dabrafénib (cf Effets indésirables). Le risque potentiel de ces évènements chez les patients présentant un taux de plaquettes bas (< 75 000) n'a pas été établi étant donné que ces patients avaient été exclus des études cliniques. Le risque hémorragique peut être majoré par l'utilisation concomitante de médicaments antiplaquettaires ou anticoagulants. En cas d'hémorragie, les patients doivent être traités en fonction du tableau clinique.
Réduction de la fraction d'éjection du ventricule gauche/dysfonction ventriculaire gauche :
Des cas de diminution de la FEVG ont été rapportés lors du traitement par tramétinib, en monothérapie ou en association au dabrafénib (cf Effets indésirables). Dans les essais cliniques, le délai médian de survenue d'une dysfonction ventriculaire gauche, d'une insuffisance cardiaque, ou d'une diminution de la FEVG était entre 2 et 5 mois.
Le tramétinib doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche. Les patients ayant une dysfonction ventriculaire gauche, de stade II, III ou IV selon la classification NYHA, ayant présenté un syndrome coronarien aigu dans les 6 derniers mois, une arythmie non contrôlée cliniquement significative et une hypertension artérielle non contrôlée ont été exclus des essais cliniques ; la sécurité d'emploi dans cette population n'est donc pas connue. Chez tous les patients, la FEVG doit être évaluée avant l'instauration du traitement, un mois après l'instauration du traitement, puis environ tous les 3 mois durant tout le traitement (cf Posologie et Mode d'administration pour les informations concernant les adaptations posologiques).
Chez les patients traités par tramétinib en association au dabrafénib, des cas de dysfonctionnements aigus, sévères du ventricule gauche dus à une myocardite ont été rapportés occasionnellement. Une récupération complète a été observée à l'arrêt du traitement. Les médecins doivent être vigilants quant à la possibilité de survenue d'une myocardite chez les patients qui développent pour la première fois ou aggravent des signes ou symptômes cardiaques.
Pyrexie :
Des cas de fièvre ont été rapportés dans les essais cliniques avec le tramétinib en monothérapie et en association au dabrafénib (cf Effets indésirables). L'incidence et la sévérité de la pyrexie ont été majorées avec le traitement en association (voir le RCP du dabrafénib, rubrique Mises en garde/Précautions d'emploi). Chez les patients recevant du tramétinib en association au dabrafénib, la pyrexie peut être associée à des frissons sévères, une déshydratation, et une hypotension qui, dans certains cas, peut conduire à une insuffisance rénale aiguë.
Le traitement (le trametinib en monothérapie, et le trametinib en association avec le dabrafenib) doit être interrompu si la température corporelle du patient est ≥ 38 °C (cf Pharmacodynamie). En cas de récurrence, le traitement peut également être interrompu au premier symptôme de pyrexie. Un traitement par antipyrétiques tels que l'ibuprofène ou le paracétamol doit être instauré. L'utilisation de corticostéroïdes par voie orale doit être envisagée dans le cas où les antipyrétiques s'avèrent insuffisants. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance en vue de détecter tout signe ou symptôme évocateur d'infection. Le traitement peut être repris dès lors que la fièvre a disparu. Si la fièvre est associée à d'autres signes et symptômes sévères, le traitement doit être redémarré à une dose réduite une fois l'épisode fébrile résolu et si l'état clinique du patient le permet (cf Posologie et Mode d'administration).
Hypertension artérielle :
Des augmentations de la pression artérielle liées au tramétinib, en monothérapie et en association au dabrafénib, ont été rapportées chez des patients ayant ou non des antécédents d'hypertension artérielle (cf Effets indésirables). La pression artérielle doit être mesurée à l'instauration du traitement et surveillée pendant le traitement par tramétinib, et prise en charge par un traitement standard du contrôle de l'hypertension artérielle, si nécessaire.
Atteinte pulmonaire interstitielle/pneumopathie :
Dans un essai de phase III, 2,4 % (5/211) des patients traités par tramétinib en monothérapie ont développé une atteinte pulmonaire interstitielle ou pneumopathie ; les 5 patients ont nécessité une hospitalisation. Le délai médian de survenue d'une atteinte pulmonaire interstitielle ou d'une pneumopathie a été de 160 jours (entre 60 et 172 jours). Dans les études MEK115306 et MEK116513, < 1 % (2/209) et 1 % (4/350), respectivement, des patients traités par l'association de tramétinib et dabrafénib ont développé une pneumopathie ou une atteinte pulmonaire (cf Effets indésirables).
Le traitement par tramétinib doit être suspendu chez les patients avec suspicion d'atteinte pulmonaire interstitielle ou pneumopathie, incluant des patients présentant de nouveaux signes et symptômes pulmonaires ou une progression de signes et symptômes préexistants, incluant une toux, une dyspnée, une hypoxie, un épanchement pleural ou des infiltrats pulmonaires, dans l'attente des résultats des investigations cliniques. Le tramétinib doit être arrêté définitivement chez les patients ayant un diagnostic avéré d'atteinte pulmonaire interstitielle ou pneumopathie associée au traitement (cf Posologie et Mode d'administration). Si le tramétinib est utilisé en association au dabrafénib, le traitement par dabrafénib peut être poursuivi à la même dose.
Troubles visuels :
Des troubles, associés à des perturbations visuelles, tels qu'un décollement de l'épithélium pigmentaire de la rétine ou une occlusion de la veine rétinienne, peuvent survenir lors du traitement par tramétinib en monothérapie et en association au dabrafénib. Des symptômes tels qu'une vision floue, une baisse de l'acuité visuelle et d'autres troubles visuels ont été rapportés dans les essais cliniques réalisés avec le tramétinib (cf Effets indésirables). Au cours des essais cliniques, des cas d'uvéite et d'iridocyclite ont aussi été signalés chez des patients traités par tramétinib en association au dabrafénib.
Le tramétinib n'est pas recommandé chez les patients ayant des antécédents d'occlusion de la veine rétinienne. La sécurité d'emploi du tramétinib n'a pas été établie chez des patients ayant des facteurs prédisposant à l'occlusion de la veine rétinienne, incluant un glaucome non contrôlé ou une hypertension oculaire, une hypertension artérielle non contrôlée, un diabète non contrôlé ou des antécédents de syndromes d'hyperviscosité ou hypercoagulabilité.
Un patient chez lequel survient un trouble de la vue, tel qu'une diminution de la vision centrale, une vision floue ou une perte de l'acuité visuelle durant le traitement par tramétinib devra être soumis rapidement à une évaluation ophtalmologique. Si un décollement de la rétine est diagnostiqué, les recommandations d'adaptation de posologie du tableau 3 doivent être suivies (cf Posologie et Mode d'administration) ; si une uvéite est diagnostiquée, veuillez vous référer au RCP du dabrafénib, rubrique Mises en garde/Précautions d'emploi. Chez les patients pour lesquels une occlusion de la veine rétinienne est diagnostiquée, le traitement par tramétinib doit être arrêté définitivement. En cas de survenue d'une occlusion de la veine rétinienne ou d'un décollement de la rétine, aucune adaptation posologique du dabrafénib n'est nécessaire lorsqu'il est pris en association au tramétinib. En cas de survenue d'une uvéite, aucune adaptation posologique du tramétinib n'est nécessaire lorsqu'il est administré en association au dabrafénib.
Éruption cutanée :
Des éruptions cutanées ont été observées chez environ 60 % des patients au cours des études avec le tramétinib en monothérapie et chez environ 24 % des patients quand le tramétinib est utilisé en association au dabrafénib (cf Effets indésirables). Dans la majorité des cas, les éruptions étaient de grade 1 ou 2 et n'ont pas nécessité de réduction de posologie ou d'interruption du traitement.
Rhabdomyolyse :
Des cas de rhabdomyolyse ont été rapportés chez des patients traités par tramétinib en monothérapie ou en association au dabrafénib (cf Effets indésirables). Dans certains cas, les patients ont pu poursuivre leur traitement par tramétinib. Les cas les plus sévères ont nécessité une hospitalisation, une interruption ou l'arrêt définitif du traitement par tramétinib ou de l'association tramétinib et dabrafénib. Les signes ou symptômes d'une rhabdomyolyse justifient une évaluation clinique appropriée et une prise en charge adaptée.
Insuffisance rénale :
Au cours des essais cliniques, des insuffisances rénales ont été signalées chez les patients traités par l'association tramétinib et dabrafénib. Veuillez vous référer au RCP du dabrafénib (rubrique Mises en garde/Précautions d'emploi).
Pancréatite :
Au cours des essais cliniques, des cas de pancréatite ont été rapportés chez des patients traités par tramétinib en association au dabrafénib. Veuillez vous référer au RCP du dabrafénib (rubrique Mises en garde/Précautions d'emploi).
Évènements hépatiques :
Des effets indésirables hépatiques ont été rapportés dans les essais cliniques réalisés avec le tramétinib en monothérapie et en association au dabrafénib (cf Effets indésirables). Il est recommandé de surveiller la fonction hépatique des patients traités par tramétinib, en monothérapie ou en association au dabrafénib, toutes les 4 semaines pendant les 6 premiers mois de traitement. La surveillance hépatique peut être poursuivie par la suite, selon la situation clinique.
Insuffisance hépatique :
Le métabolisme hépatique et la sécrétion biliaire constituant les principales voies d'élimination du tramétinib, le tramétinib doit être administré avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère (cf Posologie et Mode d'administration, Pharmacocinétique).
Thrombose veineuse profonde (TVP)/Embolie pulmonaire (EP) :
Une embolie pulmonaire ou une thrombose veineuse profonde peut survenir lorsque le tramétinib est administré en monothérapie ou en association au dabrafénib. Si les patients développent des symptômes d'embolie pulmonaire ou de thrombose veineuse profonde tels qu'un essoufflement, une douleur thoracique, ou un gonflement des bras ou des jambes, ils doivent consulter immédiatement un médecin. Les traitements par tramétinib et dabrafénib doivent être arrêtés définitivement en cas d'embolie pulmonaire mettant en jeu le pronostic vital.
Effets indésirables cutanés graves :
Des cas d'effets indésirables cutanés graves, incluant le syndrome de Stevens-Johnson et la réaction d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS pour Drug Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms), pouvant menacer le pronostic vital ou être fatals, ont été rapportés lors de traitement par l'association dabrafénib/tramétinib. Avant d'initier le traitement, les patients doivent être informés des signes et symptômes des réactions cutanées et être étroitement surveillés. Si des signes et symptômes évocateurs d'une réaction cutanée grave apparaissent, le dabrafénib et le tramétinib doivent être arrêtés.
Affections gastro-intestinales :
Des colites et perforations gastro-intestinales, parfois d'issue fatale, ont été rapportées chez des patients prenant du tramétinib en monothérapie et en association au dabrafénib (cf Effets indésirables). Le traitement par tramétinib en monothérapie ou en association au dabrafénib doit être administré avec précaution chez les patients présentant des facteurs de risque de perforation gastro-intestinale, notamment des antécédents de diverticulite, des métastases du tube digestif et en cas de prise concomitante de médicaments présentant un risque connu de perforation gastro-intestinale.
Sarcoïdose :
Des cas de sarcoïdoses ont été signalés chez des patients traités par tramétinib en association avec le dabrafenib, impliquant principalement la peau, les poumons, les yeux et les ganglions lymphatiques. Dans la majorité des cas, le traitement par trametinib et dabrafenib a été maintenu. En cas de diagnostic de sarcoïdose, il convient d'envisager un traitement approprié. Il est important de ne pas interpréter à tort la sarcoïdose comme une évolution de la maladie.
Lymphohistiocytose hémophagocytaire :
Après la mise sur le marché, une lymphohistiocytose hémophagocytaire (LHH) a été observée chez des patients traités par trametinib en association au dabrafenib. Il convient de faire preuve de prudence lorsque le trametinib est administré en association au dabrafenib. En cas de confirmation de LHH, l'administration de trametinib et de dabrafenib doit être interrompue, et un traitement de la LHH doit être instauré.
Syndrome de lyse tumorale (SLT) :
La survenue d'un SLT, qui peut être fatal dans certains cas, a été observée chez les patients traités par du trametinib en association au dabrafenib (cf Effets indésirables). Les facteurs de risque de SLT comprennent une charge tumorale élevée, une insuffisance rénale chronique préexistante, une oligurie, une déshydratation, une hypotension et des urines acides. Les patients présentant des facteurs de risque de SLT doivent être étroitement surveillés et une hydratation prophylactique doit être envisagée. Les SLT sont à traiter rapidement, comme indiqué cliniquement.
Sodium :
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Femmes en âge de procréer/Contraception chez les femmes :

Les femmes en âge de procréer doivent être informées de l'importance d'utiliser une méthode de contraception efficace tout au long de leur traitement par tramétinib, et durant les 16 semaines suivant l'arrêt du traitement.

L'utilisation en association avec le dabrafénib pouvant diminuer l'efficacité de la contraception hormonale, une méthode alternative de contraception, telle qu'une méthode de type barrière, doit être utilisée lorsque le tramétinib est utilisé en association au dabrafénib. Veuillez vous référer au RCP du dabrafénib pour plus d'informations.


Grossesse :

Le tramétinib n'a pas fait l'objet d'études adéquates et contrôlées chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique). Le tramétinib ne doit pas être administré aux femmes enceintes. Si le tramétinib est utilisé pendant la grossesse ou si une grossesse survient pendant le traitement par tramétinib, la patiente devra être informée du risque potentiel pour le fœtus.


Allaitement :

Le passage du tramétinib dans le lait maternel n'est pas connu. Dans la mesure où de nombreux médicaments sont excrétés dans le lait maternel, un risque pour l'enfant allaité ne peut être exclu. Le tramétinib ne doit pas être administré aux femmes qui allaitent. La décision d'interrompre soit l'allaitement, soit le traitement par tramétinib devra prendre en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.

Fertilité :

Aucune donnée n'est disponible chez l'être humain avec le tramétinib en monothérapie ou en association au dabrafénib. Chez les animaux, aucune étude sur la fertilité n'a été réalisée mais des effets indésirables ont été observés au niveau des organes reproducteurs féminins (cf Sécurité préclinique). Le tramétinib peut avoir un effet délétère sur la fertilité chez l'homme comme chez la femme.

Pour les hommes traités par tramétinib en association au dabrafénib :
Des effets sur la spermatogenèse ont été observés chez les animaux traités par dabrafénib. Les patients de sexe masculin traités par tramétinib en association au dabrafénib doivent être informés du risque potentiel d'altération de la spermatogenèse, qui peut être irréversible. Pour plus d'informations, veuillez vous référer au RCP du dabrafénib.

CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

Le tramétinib a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. L'état clinique du patient et le profil des effets indésirables du tramétinib doivent être pris en compte lors de l'évaluation de la capacité du patient à effectuer des tâches qui font appel au discernement, à des aptitudes motrices et cognitives. Les patients devront être informés du risque potentiel de fatigue, de sensations vertigineuses ou de problèmes oculaires qui peuvent affecter ces activités.

EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

Dans les essais cliniques réalisés avec le tramétinib en monothérapie, un cas de surdosage accidentel a été rapporté : une dose unique de tramétinib de 4 mg. Aucun effet indésirable n'a été rapporté suite à ce surdosage. Au cours des essais cliniques sur l'association de tramétinib au dabrafénib, un surdosage (4 mg) a été rapporté chez 11 patients ; aucun effet indésirable grave n'a été rapporté. Il n'existe pas de traitement spécifique en cas de surdosage par tramétinib. En cas de surdosage, le patient doit recevoir un traitement symptomatique et faire l'objet d'une surveillance appropriée le cas échéant.

PHARMACODYNAMIE

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PHARMACOCINÉTIQUE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Aucune étude de carcinogénicité n'a été réalisée avec le tramétinib. Le tramétinib n'était pas mutagène dans les tests évaluant les mutations sur des bactéries, les aberrations chromosomiques dans les cellules de mammifères en culture et dans un test conduit sur des micronoyaux dans la moelle osseuse chez des rats.

Le tramétinib peut affecter la fertilité chez les femmes. Dans les études à doses répétées, une augmentation des follicules et une diminution des corps jaunes ovariens a été observée chez les rats femelles à des expositions inférieures à l'exposition clinique humaine, d'après l'ASC.

De plus, il a été observé chez de jeunes rats sous tramétinib une diminution du poids ovarien, un léger retard des caractéristiques de maturité sexuelle chez la femelle (ouverture vaginale et augmentation de l'incidence de bourgeons terminaux proéminents dans la glande mammaire) et une légère hypertrophie de la surface de l'épithélium de l'utérus. Tous ces effets étaient réversibles suite à une période d'arrêt du traitement et attribuables à la pharmacologie. Cependant, dans les études de toxicité chez le rat et le chien conduites sur 13 semaines au maximum, aucun effet du traitement n'a été observé sur les tissus reproductifs des mâles.

Dans les études de développement embryofœtal chez les rats et les lapins, le tramétinib a entraîné une toxicité maternelle et sur le développement embryonnaire. Chez les rats, une diminution du poids du fœtus et une augmentation des pertes post-implantatoires ont été observées à des expositions inférieures ou légèrement supérieures aux expositions cliniques chez l'homme, d'après l'ASC. Dans une étude de toxicité sur le développement embryofœtal chez des lapines, une diminution du poids fœtal, une augmentation des avortements, une augmentation de l'incidence d'ossification incomplète et de malformations du squelette ont été observées à des expositions inférieures aux expositions cliniques chez l'homme, d'après l'ASC.

Dans les études à doses répétées, les effets après exposition au tramétinib sont principalement retrouvés au niveau de la peau, du tractus gastro-intestinal, du système hématologique, des os et du foie. La plupart des cas sont réversibles après disparition du médicament. Chez les rats, une nécrose hépatocellulaire et des élévations des transaminases ont été vues après 8 semaines à des expositions ≥ 0,062 mg/kg/jour (environ 0,8 fois l'exposition clinique humaine, d'après l'ASC).

Chez la souris, un ralentissement cardiaque, une diminution du poids du cœur et de la fonction du ventricule gauche ont été observés sans histopathologie cardiaque après 3 semaines à des doses ≥ 0,25 mg/kg/jour de tramétinib (environ 3 fois l'exposition clinique humaine, d'après l'ASC). Chez les rats adultes, une minéralisation de différents organes a été associée à une augmentation de la phosphorémie et a été étroitement liée à une nécrose du cœur, du foie et des reins, une hémorragie pulmonaire à des expositions comparables à l'exposition clinique humaine. Chez le rat, une hypertrophie osseuse et une augmentation du renouvellement osseux ont été observées ; cependant cette hypertrophie osseuse n'est probablement pas cliniquement pertinente chez les adultes humains. Chez le rat et le chien recevant du tramétinib à des doses égales ou inférieures aux doses cliniques chez l'homme, une nécrose de la moelle osseuse, une atrophie lymphoïde du thymus et dans le tissu lymphoïde associé au tube digestif (GALT) et une nécrose lymphoïde des ganglions lymphatiques, de la rate et du thymus ont été observées, pouvant affecter la fonction immunitaire. Chez les jeunes rats, une augmentation du poids du cœur sans histopathologie a été observée à une dose de 0,35 mg/kg/jour (environ deux fois l'exposition clinique chez l'homme sur la base de l'ASC).

Le tramétinib s'est révélé phototoxique lors d'un test in vitro 3T3 NRU (Neutral Red Uptake) réalisé sur fibroblastes de souris à des concentrations significativement supérieures aux expositions cliniques chez l'homme (CI50 de 2,92 µg/mL, ≥ 130 fois l'exposition clinique chez l'homme estimée sur la base de la Cmax), suggérant que le risque de phototoxicité chez les patients prenant du tramétinib est faible.

Association au dabrafénib :
Au cours d'une étude chez le chien, dans laquelle tramétinib et dabrafénib ont été administrés en association pendant 4 semaines, des signes de toxicités gastro-intestinales et une diminution de la cellularité lymphoïde du thymus ont été observés à une exposition plus faible que chez les chiens recevant le tramétinib seul. Les autres toxicités étaient similaires à celles observées dans les études comparables en monothérapie.

MODALITÉS DE CONSERVATION

Avant ouverture :
Durée de conservation :
3 ans.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.
A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière et de l'humidité.
Conserver le flacon soigneusement fermé.
Après ouverture :
Durée de conservation :
30 jours à une température ne dépassant pas 30 °C.

MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

LISTE I
Médicament soumis à prescription hospitalière.
Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou aux médecins compétents en cancérologie.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
AMMEU/1/14/931/002 ; CIP 3400927944352 (2014, RCP rév 25.07.2024) 30 cp à 0,5 mg.
EU/1/14/931/006 ; CIP 3400927944703 (2014, RCP rév 25.07.2024) 30 cp à 2 mg.
  
Prix :1340,96 euros (30 comprimés à 0,5 mg).
5109,37 euros (30 comprimés à 2 mg).
Remb Séc soc à 100 % et Collect dans les indications :
  • « en association au dabrafénib dans le traitement des patients adultes atteints d'un mélanome non résécable ou métastatique porteur d'une mutation BRAF V600 » ;
  • « en association avec le dabrafénib, dans le traitement adjuvant des patients adultes atteints d'un mélanome de stade III porteur d'une mutation BRAF V600, après résection complète »;
  • « en association au dabrafénib dans le traitement des patients adultes atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules avancé porteur d'une mutation BRAF V600E en 2e ligne de traitement et plus »
Non remb Séc soc et non agréé Collect dans l'indication : « en monothérapie dans le traitement des patients adultes atteints d'un mélanome non résécable ou métastatique porteur d'une mutation BRAF V600 » à la date du 14.06.2024.

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l'Agence européenne des médicaments : https://www.ema.europa.eu.

Titulaire de l'AMM : Novartis Europharm Limited, Vista Building, Elm Park, Merrion Road, Dublin 4, Irlande.

Laboratoire

Novartis Pharma SAS
8/10, Rue Henri-Sainte-Claire-Deville. CS 40150. 92563 Rueil-Malmaison cdx
Tél : 01 55 47 60 00
Information et Communication Médicales :
Tél : 01 55 47 66 00
E-mail : icm.phfr@novartis.com
http://www.novartis.fr
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