Sommaire
pelliculage : alcool polyvinylique, macrogol 4000, talc
colorant (pelliculage) : titane dioxyde, fer jaune oxyde
EEN sans dose seuil : lactose monohydrate
Cip : 3400930241936
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Comprimé pelliculé (jaune, de forme oblongue (7 mm x 16 mm), portant la mention « AMG » gravée sur une face et « 120 » sur l'autre face).
Carton de 240 comprimés pelliculés (1 carton contenant 30 plaquettes).
COMPOSITION |
Chaque comprimé pelliculé contient 120 mg de sotorasib.
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé contient 114 mg de lactose (monohydraté).
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline (E460(i)), lactose monohydraté, croscarmellose sodique (E468), stéarate de magnésium (E470b).
Pelliculage : poly(alcool vinylique) (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 4000 (E1521), talc (E553b), oxyde de fer jaune (E172).
INDICATIONS |
LUMYKRAS est indiqué en monothérapie dans le traitement des patients adultes atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) avancé, présentant la mutation KRAS G12C, dont la maladie a progressé après au moins une ligne de traitement systémique antérieur.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Hépatotoxicité
Le sotorasib peut provoquer une hépatotoxicité, ce qui pourrait entrainer des lésions hépatiques d'origine médicamenteuse ou une hépatite. Le sotorasib a été associé à des élévations transitoires des taux de transaminases sériques (ALAT et ASAT), de phosphatase alcaline et de bilirubine totale lors des essais cliniques en monothérapie à la dose de 960 mg. Chez un total de 740 patients atteints de tumeurs solides présentant la mutation KRAS G12C ayant reçu LUMYKRAS 960 mg en monothérapie une fois par jour, l'incidence de l'hépatotoxicité est la plus élevée dans le sous-groupe de patients ayant reçu une immunothérapie peu de temps (≤ 3 mois) avant de débuter le traitement par LUMYKRAS (38 %), par rapport à ceux ayant débuté LUMYKRAS plus de 3 mois après la dernière dose d'immunothérapie (17 %) ou n'ayant jamais reçu d'immunothérapie (22 %). Indépendamment du temps écoulé depuis l'immunothérapie antérieure, 87 % des cas d'élévations se sont améliorés ou résolus avec l'interruption du traitement par LUMYKRAS et l'instauration d'une corticothérapie. Des taux élevés d'enzymes hépatiques ont entraîné l'arrêt du traitement chez respectivement 10 %, 2 % et 0 % des patients ayant reçu une immunothérapie antérieure ≤ 3 mois auparavant, > 3 mois auparavant, et n'ayant jamais reçu d'immunothérapie. Parmi les 740 patients atteints de tumeurs solides présentant la mutation KRAS G12C ayant reçu la dose de 960 mg par voie orale une fois par jour, 26 % ont présenté une hépatotoxicité et 13 % ont présenté une hépatotoxicité ayant entraîné l'arrêt du traitement et/ou la réduction de la dose. Globalement, 41 % des patients présentant une hépatotoxicité ont reçu des corticostéroïdes concomitamment. L'augmentation des enzymes hépatiques peut être asymptomatique. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance de la fonction hépatique (ALAT, ASAT, phosphatase alcaline et bilirubine totale) avant l'instauration du traitement par LUMYKRAS, toutes les 3 semaines pendant les 3 premiers mois du traitement, puis une fois par mois ou selon les indications cliniques, avec des contrôles plus fréquents chez les patients ayant récemment reçu une immunothérapie et chez les patients présentant des événements d'hépatotoxicité graves. En fonction de la gravité des anomalies observées en laboratoire, le traitement par LUMYKRAS doit être interrompu jusqu'au retour à un niveau ≤ 3 x LSN ou ≤ 3 x valeur de référence (si celle-ci était anormale) et une corticothérapie doit être envisagée, et la dose de LUMYKRAS doit être modifiée ou le traitement définitivement arrêté (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Pneumopathie interstitielle (PI)/pneumopathie inflammatoire
LUMYKRAS peut causer une PI/pneumopathie inflammatoire potentiellement mortelle. Chez des patients traités par LUMYKRAS, ayant été préalablement exposés à une immunothérapie ou une radiothérapie, des cas de PI/pneumopathie inflammatoire ont été décrits (voir rubrique Effets indésirables). Une immunothérapie récente (≤ 3 mois) avant le début du traitement par LUMYKRAS peut être considérée comme un facteur de risque de PI/pneumopathie inflammatoire. Surveiller le patient en cas d'apparition ou d'aggravation de symptômes pulmonaires indiquant une PI/pneumopathie inflammatoire (par exemple, dyspnée, toux, fièvre). En cas de suspicion de PI/pneumopathie inflammatoire, suspendre immédiatement l'administration de LUMYKRAS et éliminer les autres étiologies. Le traitement sera arrêté définitivement si aucune autre cause de PI/pneumopathie inflammatoire n'est identifiée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Utilisation dans la population atteinte d'insuffisance hépatique
Il n'existe pas de données relatives à la sécurité et l'efficacité cliniques de plusieurs doses de LUMYKRAS en cas d'administration à des patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh B et C). Aucune recommandation posologique ne peut être établie.
Intolérance au lactose
LUMYKRAS contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Femmes en âge de procréer/Contraception
Il doit être conseillé aux femmes en âge de procréer d'éviter toute grossesse pendant le traitement par LUMYKRAS. Les patientes en âge de procréer qui prennent LUMYKRAS doivent utiliser des méthodes très efficaces de contraception pendant toute la durée du traitement et pendant au moins jusqu'à 7 jours après la dernière dose de LUMYKRAS. LUMYKRAS peut réduire l'efficacité des contraceptifs hormonaux. Par conséquent, les femmes qui utilisent une méthode de contraception hormonale doivent la compléter avec une méthode de contraception de type barrière.
Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation du sotorasib chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Sécurité préclinique). LUMYKRAS n'est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception. En cas de grossesse sous traitement par LUMYKRAS, ou si la patiente débute une grossesse au cours de la prise de LUMYKRAS, elle doit être informée des dangers potentiels pour le fœtus.
Allaitement
On ne sait pas si le sotorasib ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons allaités ne peut être exclu. LUMYKRAS ne doit pas être utilisé au cours de l'allaitement.
Fertilité
Aucune étude clinique n'a été réalisée pour évaluer l'effet du sotorasib sur la fertilité.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
LUMYKRAS n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
En cas de surdosage, il est nécessaire de mettre en place un traitement symptomatique et des mesures de soutien. Il n'existe pas d'antidote spécifique en cas de surdosage de LUMYKRAS.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Mutagénicité
Le sotorasib n'a montré aucun potentiel mutagène lors d'un essai de mutagénicité bactérienne (test d'Ames). Le sotorasib n'a montré aucun potentiel génotoxique lors de tests in vivo sur les micronoyaux de rat et tests des comètes.
Carcinogénicité
Aucune étude de carcinogénicité n'a été réalisée avec le sotorasib.
Toxicité pour la reproduction
L'administration de sotorasib par voie orale n'a montré aucun effet tératogène dans les études sur le développement embryo-fœtal menées chez le rat et le lapin.
Chez le rat, aucun effet sur le développement embryo-fœtal n'a été mis en évidence à la plus haute dose testée (3,9 fois supérieure à l'exposition à la dose maximale recommandée chez l'homme [DMRH] de 960 mg sur la base de l'aire sous la courbe [ASC]).
Chez le lapin, les études ont montré une diminution du poids fœtal et une réduction du nombre de métacarpiens ossifiés chez les fœtus uniquement à la plus haute dose testée (2,2 fois supérieure à l'exposition à la DMRH de 960 mg sur la base de l'ASC), lesquelles ont été associées aux effets maternels tels que la diminution du gain pondéral et la baisse de la consommation alimentaire au cours de la phase d'initiation de la dose. L'ossification réduite, qui témoigne d'un retard de croissance associé à un poids fœtal diminué, a été considérée comme un effet non spécifique compte tenu de la toxicité maternelle importante.
Altération de la fertilité
Les effets du sotorasib sur la fertilité/les premiers stades du développement embryonnaire n'ont pas été étudiés. Les études toxicologiques générales menées chez le chien et le rat n'ont montré aucun effet indésirable sur l'appareil reproducteur mâle ou femelle.
Autres données de sécurité non cliniques
Les effets indésirables suivants n'ont pas été observés dans les études cliniques, mais ont été constatés chez des animaux soumis à des niveaux d'exposition semblables à ceux utilisés pour l'homme et pourraient avoir une signification clinique :
Évaluation du risque environnemental
Des études d'évaluation du risque environnemental ont montré que le sotorasib est susceptible de persister fortement dans l'environnement (voir rubrique Elimination/Manipulation). Il n'existe aucun risque de bioaccumulation ou de toxicité.
INCOMPATIBILITÉS |
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être dispersé dans des liquides autres que ceux mentionnés dans la rubrique Posologie et mode d'administration. Les boissons acides (par exemple, les jus de fruits) doivent également être évitées.
DURÉE DE CONSERVATION |
3 ans.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Ce médicament peut présenter un risque pour l'environnement (voir rubrique Sécurité préclinique). Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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