Sommaire
pelliculage : alcool polyvinylique, macrogol, talc
colorant (pelliculage) : titane dioxyde, fer jaune oxyde, fer rouge oxyde
EEN sans dose seuil : lactose monohydrate
Cip : 3400930215210
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois (Conserver dans son emballage, Conserver à l'abri de l'humidité, Tenir le récipient bien fermé)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Jyseleca 100 mg :
Comprimé pelliculé, en forme de gélule, de 12 x 7 mm, de couleur beige, portant l'inscription « G » sur une face et « 100 » sur l'autre face.
Boîte de 1 flacon de 30 comprimés.
Jyseleca 200 mg :
Comprimé pelliculé, en forme de gélule, de 17 x 8 mm, de couleur beige, portant l'inscription « G » sur une face et « 200 » sur l'autre face.
Boîte de 1 flacon de 30 comprimés.
COMPOSITION |
Jyseleca 100 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient du maléate de filgotinib correspondant à 100 mg de filgotinib.
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé de 100 mg contient 76 mg de lactose (sous forme de monohydrate).
Jyseleca 200 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient du maléate de filgotinib correspondant à 200 mg de filgotinib.
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé de 200 mg contient 152 mg de lactose (sous forme de monohydrate).
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, lactose monohydraté, amidon prégélatinisé, dioxyde de silicium colloïdal, acide fumarique, stéarate de magnésium.
Pelliculage : alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol, talc, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).
INDICATIONS |
Polyarthrite rhumatoïde
Jyseleca est indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde active modérée à sévère chez des patients adultes qui ont présenté une réponse inadéquate, ou une intolérance, à un ou plusieurs traitements de fond antirhumatismaux (DMARDs). Jyseleca peut être utilisé en monothérapie ou en association avec le méthotrexate (MTX).
Rectocolite hémorragique
Jyseleca est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active modérée à sévère chez des patients adultes qui ont présenté une réponse inadéquate, une perte de réponse ou une intolérance soit au traitement conventionnel soit à un agent biologique.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Le filgotinib ne doit être utilisé qu'en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée chez les patients suivants :
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Médicaments immunosuppresseurs
L'association du filgotinib avec d'autres immunosuppresseurs puissants, tels que la ciclosporine, le tacrolimus, des agents biologiques ou d'autres inhibiteurs des Janus kinases (JAK) n'est pas recommandée, un risque d'immunosuppression supplémentaire ne pouvant être exclu.
Infections
Des infections, y compris des infections graves, ont été rapportées chez des patients recevant le filgotinib. L'infection grave la plus fréquemment rapportée avec le filgotinib était la pneumonie (voir rubrique Effets indésirables). Parmi les infections opportunistes, tuberculose, candidose œsophagienne et cryptococcose ont été rapportées.
Les risques et les bénéfices du traitement doivent être pris en compte avant d'initier le traitement par le filgotinib chez les patients :
Les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter l'apparition de signes et symptômes d'infection pendant et après le traitement par le filgotinib. Si un patient développe une infection pendant le traitement par le filgotinib, il doit être étroitement surveillé et son traitement par le filgotinib doit être temporairement interrompu s'il ne répond pas au traitement antimicrobien standard. Le traitement par le filgotinib peut être repris une fois que l'infection est contrôlée.
Compte tenu de l'incidence plus élevée d'infections dans les populations de patients âgés et de patients diabétiques en général, des précautions doivent être prises lors du traitement de ces patients. Chez les patients âgés de 65 ans et plus, le filgotinib ne doit être utilisé qu'en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Tuberculose
Un dépistage de la tuberculose (TB) doit être effectué chez les patients avant l'instauration du traitement par le filgotinib. Le filgotinib ne doit pas être administré aux patients ayant une TB active (voir rubrique Contre-indications). Chez les patients ayant une TB latente, un traitement antimycobactérien standard doit être initié avant l'administration du filgotinib.
Les patients doivent être surveillés afin de détecter l'apparition de signes et symptômes de TB, y compris les personnes testées négativement à une infection à TB latente avant l'instauration du traitement.
Réactivation virale
Des réactivations virales, dont des cas de réactivation de virus herpétiques (par exemple, zona), ont été rapportées dans les études cliniques (voir rubrique Effets indésirables). Dans les études cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde, le risque de zona est apparu plus élevé chez les patients de sexe féminin, les patients asiatiques, les patients de 50 ans et plus, les patients présentant des antécédents médicaux de zona, ou les patients présentant des antécédents médicaux de maladie pulmonaire chronique et les patients traités par filgotinib 200 mg une fois par jour. Si un patient développe un zona, le traitement par le filgotinib doit être temporairement interrompu jusqu'à la résolution de l'épisode.
Le dépistage d'une hépatite virale et la surveillance d'une réactivation doivent être effectués conformément aux recommandations cliniques avant d'initier le traitement par le filgotinib et pendant le traitement. Les patients testés positifs à la fois aux anticorps anti-hépatite C et à l'ARN du virus de l'hépatite C ont été exclus des études cliniques. Les patients testés positifs à l'antigène de surface de l'hépatite B ou à l'ADN du virus de l'hépatite B ont été exclus des études cliniques.
Tumeurs malignes
Des lymphomes et d'autres tumeurs malignes ont été signalés chez des patients recevant des inhibiteurs de JAK, y compris le filgotinib. Dans une vaste étude randomisée et contrôlée par un comparateur actif portant sur le tofacitinib (un autre inhibiteur de JAK), menée chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde âgés de 50 ans et plus et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire, un taux plus élevé de tumeurs malignes, en particulier de cancer du poumon, de lymphome et de cancer de la peau non mélanomateux, a été observé avec le tofacitinib par rapport aux inhibiteurs de TNF.
Chez les patients âgés de 65 ans et plus, chez les patients fumeurs ou anciens fumeurs de longue durée, ou présentant d'autres facteurs de risque de tumeur maligne (par exemple, tumeur maligne actuelle ou antécédents de tumeur maligne), le filgotinib ne doit être utilisé qu'en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée.
Cancer de la peau non mélanomateux
Des cancers de la peau non mélanomateux ont été rapportés chez des patients traités par le filgotinib. Un examen cutané périodique est recommandé pour tous les patients, en particulier ceux présentant un risque accru de cancer de la peau.
Anomalies hématologiques
Un NAN < 1 x 109 cellules/L (voir rubrique Effets indésirables) et un NAL < 0,5 x 109 cellules/L ont été signalés chez ≤ 1 % des patients dans les études cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde et chez < 3 % des patients dans les études cliniques portant sur la rectocolite hémorragique. Le traitement ne doit pas être initié, ou doit être interrompu temporairement, chez les patients présentant un NAN < 1 x 109 cellules/L, un NAL < 0,5 x 109 cellules/L ou une Hb < 8 g/dL observés au cours de la prise en charge habituelle du patient (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Vaccinations
L'utilisation de vaccins vivants pendant ou immédiatement avant un traitement par le filgotinib n'est pas recommandée. Avant d'initier un traitement par le filgotinib, il est recommandé de mettre à jour les vaccinations, y compris les vaccins prophylactiques contre le zona, conformément aux recommandations vaccinales en vigueur.
Lipides
Le traitement par le filgotinib a été associé à une augmentation dose-dépendante de paramètres lipidiques, tels que les taux de cholestérol total et de lipoprotéines de forte densité (HDL), tandis que les taux de lipoprotéines de faible densité (LDL) ont été légèrement augmentés (voir rubrique Effets indésirables). Les taux de cholestérol LDL sont revenus aux taux avant traitement chez la majorité des patients ayant commencé un traitement par statine pendant qu'ils recevaient le filgotinib. L'impact de ces élévations des paramètres lipidiques sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaire n'a pas été déterminé (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les recommandations de surveillance).
Événements cardiovasculaires indésirables majeurs
Des événements cardiovasculaires indésirables majeurs ont été observés chez des patients prenant du filgotinib.
Dans une vaste étude randomisée et contrôlée par un comparateur actif portant sur le tofacitinib (un autre inhibiteur de JAK), menée chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde âgés de 50 ans et plus et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire, un taux plus élevé d'événements cardiovasculaires majeurs, définis comme un décès d'origine cardiovasculaire, un infarctus du myocarde (IM) non fatal et un accident vasculaire cérébral non fatal, a été observé avec le tofacitinib par rapport aux inhibiteurs du TNF.
Par conséquent, chez les patients âgés de 65 ans et plus, chez les patients fumeurs ou anciens fumeurs de longue durée et chez les patients présentant des antécédents de maladie cardiovasculaire athéroscléreuse ou d'autres facteurs de risque cardiovasculaire, le filgotinib ne doit être utilisé qu'en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée.
Thromboembolie veineuse (TEV)
Des événements de thrombose veineuse profonde (TVP) et d'embolie pulmonaire (EP) ont été rapportés chez des patients recevant des inhibiteurs de JAK, y compris le filgotinib.
Dans une vaste étude randomisée et contrôlée par un comparateur actif portant sur le tofacitinib (un autre inhibiteur de JAK), menée chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde âgés de 50 ans et plus et présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire supplémentaire, un taux plus élevé de TEV dose-dépendant, notamment de thrombose veineuse profonde (TVP) et d'embolie pulmonaire (EP), a été observé avec le tofacitinib par rapport aux inhibiteurs de TNF.
Chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaire ou de tumeur maligne (voir également la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi « Événements cardiovasculaires indésirables majeurs » et « Tumeurs malignes »), le filgotinib ne doit être utilisé qu'en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée.
Chez les patients présentant des facteurs de risque de TEV connus autres que les facteurs de risque cardiovasculaire ou de tumeur maligne, le filgotinib doit être utilisé avec précaution. Les facteurs de risque de TEV autres que les facteurs de risque cardiovasculaire ou de tumeur maligne comprennent les antécédents de TEV, les patients devant subir une intervention chirurgicale majeure, l'immobilisation, l'utilisation de contraceptifs hormonaux combinés ou d'un traitement hormonal substitutif, le trouble héréditaire de la coagulation.
Les patients doivent être réévalués régulièrement au cours du traitement par filgotinib afin de déceler des changements du risque de TEV.
Évaluer rapidement les patients présentant des signes et symptômes de TEV et interrompre le traitement par filgotinib chez les patients chez lesquels une TEV est suspectée, quelle que soit la dose.
Utilisation chez les patients âgés de 65 ans et plus
Compte tenu du risque accru d'événements cardiovasculaires indésirables majeurs, de tumeurs malignes, d'infections graves et de mortalité toutes causes confondues chez les patients âgés de 65 ans et plus, comme cela a été observé dans une vaste étude randomisée portant sur le tofacitinib (un autre inhibiteur de JAK), le filgotinib ne doit être utilisé chez ces patients qu'en l'absence d'alternative thérapeutique appropriée.
Teneur en lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Femmes en âge de procréer/Contraception
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par le filgotinib et pendant au moins 1 semaine après l'arrêt du traitement.
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation du filgotinib chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Sécurité préclinique).
Sur la base des résultats obtenus chez l'animal, le filgotinib peut avoir un effet nocif sur le fœtus, par conséquent il est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique Contre-indications).
Allaitement
On ignore si le filgotinib est excrété dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons allaités ne peut être exclu. Par conséquent, Jyseleca ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une baisse de la fertilité, une altération de la spermatogenèse et des effets histopathologiques sur les organes reproducteurs mâles (voir rubrique Sécurité préclinique). Les données provenant de deux études spécifiques de phase II (MANTA et MANTA RAy, n = 240) visant à évaluer l'innocuité testiculaire chez les hommes souffrant de maladies de l'arthritiques inflammatoires et de maladies inflammatoires de l'intestin n'ont pas révélé de différence, entre les groupes de traitement, pour la proportion de patients présentant une diminution d'au moins 50 % des paramètres spermatiques par rapport à l'inclusion, à la semaine 13 (critère principal combiné : filgotinib 6,7 %, placebo 8,3 %) et à la semaine 26. En outre, les données n'ont pas montré de variations significatives des taux d'hormones sexuelles ni de variation par rapport à l'inclusion des paramètres spermatiques parmi les groupes de traitement. Globalement, ces données cliniques ne suggéraient pas d'effets liés au filgotinib sur la fonction testiculaire.
Les études chez l'animal n'ont mis en évidence aucun effet sur la fertilité chez les femelles.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Le filgotinib a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être informés que des étourdissements et des vertiges ont été rapportés au cours du traitement par Jyseleca (voir rubrique Effets indésirables).
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Des doses uniques de filgotinib jusqu'à 450 mg par jour ont été administrées dans le cadre des études cliniques, sans toxicité limitant la dose. Les effets indésirables étaient comparables à ceux observés à des doses plus faibles, et aucune toxicité spécifique n'a été identifiée. Les données pharmacocinétiques d'une dose unique de 100 mg de filgotinib, administrée à des sujets sains, indiquent qu'environ 50 % de la dose administrée est éliminée dans les 24 heures suivant l'administration et que 90 % de la dose est éliminée dans les 72 heures. En cas de surdosage, il est recommandé de surveiller le patient pour détecter l'apparition de signes et de symptômes d'effets indésirables. Le traitement du surdosage par filgotinib repose sur une prise en charge générale symptomatique incluant la surveillance des signes vitaux ainsi que l'observation de l'état clinique du patient. On ignore si le filgotinib peut être éliminé par dialyse.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Le potentiel cancérogène du filgotinib a été évalué dans une étude de 6 mois chez la souris transgénique rasH2 et une étude de 2 ans chez le rat. Le filgotinib n'était pas cancérogène chez les souris à des doses allant jusqu'à 150 mg/kg/jour, ce qui a entraîné des expositions environ 25 et 12 fois celles observées chez l'homme aux doses de 100 mg et 200 mg une fois par jour, respectivement. Dans l'étude de 2 ans chez le rat, le traitement par le filgotinib a entraîné une augmentation de l'incidence et une diminution de la latence des tumeurs bénignes à cellules de Leydig à la dose maximale de 45 mg/kg/jour (expositions d'environ 4,2 fois les expositions chez l'homme à la dose de 200 mg une fois par jour) ; la pertinence clinique de cette observation est minime.
Le filgotinib n'était ni mutagène ni clastogène dans le test de mutation inverse bactérien in vitro, le test d'aberration chromosomique in vitro et le test du micronoyau in vivo chez le rat.
Des effets indésirables de dégénération/nécrose d'améloblastes d'incisives ont été faites chez le rat à des expositions de 21 à 28 fois supérieures aux expositions cliniques à la dose de 200 mg de filgotinib, avec des marges d'exposition aux niveaux sans effet nocif observé (NOAEL) allant de 3,5 à 8 fois. La pertinence de ces effets dentaires chez l'homme est considérée comme faible puisqu'à la différence des patients adultes, les améloblastes chez le rat persistent à l'âge adulte pour soutenir la croissance continue à vie des incisives.
Une altération de la spermatogenèse et des effets histopathologiques sur les organes reproducteurs mâles (testicules et épididyme) ont été observés avec le filgotinib chez les rats et les chiens. Aux niveaux sans effet nocif observé chez les chiens (l'espèce la plus sensible), la marge d'exposition est multipliée par 2,7 par rapport à la dose de 200 mg une fois par jour chez l'homme. La gravité des effets histologiques dépendait de la dose. Les effets spermatogéniques et histopathologiques n'étaient pas entièrement réversibles à des marges d'exposition d'environ 7 à 9 fois l'exposition à la dose de 200 mg une fois par jour chez l'homme.
Des études sur le développement embryofœtal chez les rats et les lapins ont démontré l'embryolétalité et la tératogénicité à des expositions comparables à 200 mg de filgotinib une fois par jour chez l'homme. Des malformations et/ou des variations viscérales et squelettiques ont été observées à toutes les doses de filgotinib.
Le filgotinib a été administré à des rates gravides à des doses de 25, 50 et 100 mg/kg/jour. Des augmentations liées à la dose de l'incidence de l'hydrocéphalie interne, des uretères dilatés et des anomalies vertébrales multiples ont été observées à toutes les doses. À 100 mg/kg/jour, un nombre accru de résorptions précoces et tardives ainsi qu'une diminution du nombre de fœtus viables ont été observés. En outre, le poids des fœtus a diminué.
Chez le lapin, le filgotinib a provoqué des malformations viscérales principalement dans les poumons et le système cardiovasculaire, à une dose de 60 mg/kg/jour. Le filgotinib a provoqué des malformations du squelette affectant la région de la colonne vertébrale à des doses de 25 et 60 mg/kg/jour, principalement dans les vertèbres, les côtes et les sternèbres. Des sternèbres fusionnés sont également apparus à la dose de 10 mg/kg/jour de filgotinib. Une ossification squelettique retardée a été mise en évidence à la dose de 60 mg/kg/jour.
Aucun effet délétère sur le développement pré/postnatal n'a été observé chez les rats dans une étude sur le développement pré/postnatal du filgotinib et du GS-829845. Le filgotinib et le GS-829845 ont été détectés chez des ratons allaités après l'administration du filgotinib à des rates en lactation du 6e jour de la gestation jusqu'à 10 jours après la mise-bas à des doses de 2, 5 et 15 mg/kg/jour, probablement en raison de la présence du filgotinib dans le lait. À la dose maximale testée, l'exposition systémique maternelle (ASC) au filgotinib chez les rates était environ 2 fois plus élevée que l'exposition humaine à la dose de 200 mg une fois par jour ; l'exposition des ratons allaités était inférieure à 6 % de l'exposition maternelle au 10e jour après la mise-bas. En raison de la faible exposition des animaux, l'étude sur le développement pré/postnatal a été jugée non concluante.
DURÉE DE CONSERVATION |
4 ans
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
À conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de l'humidité. Conserver le flacon soigneusement fermé.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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Prix : |
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Médicament d'exception : prescription en conformité avec la fiche d'information thérapeutique.
Remb Séc soc à 65% et Collect. dans les indications :
AMM |
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Prix : |
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Remb Séc soc à 65% et Collect. dans les indications :
CIBINQO, JYSELECA et XELJANZ : de nouvelles fiches d'information thérapeutique entrent en vigueur