Sommaire
EEN sans dose seuil : lactose monohydrate
Cip : 3400930514177
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois
Cip : 3400957530464
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Comprimé sécable.
Boîte de 25, sous plaquettes.
Boîte de 50, sous plaquettes (modèle hospitalier).
COMPOSITION |
Pour un comprimé sécable :
Hydrocortisone : 10,00 mg
Excipient(s) à effet notoire : lactose
Amidon de maïs prégélatinisé, lactose monohydraté, stéarate de magnésium, talc.
INDICATIONS |
Traitement glucocorticoïde de substitution au cours de l'insuffisance surrénale :
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Mises en garde spéciales
Aux doses substitutives recommandées pour ce produit, les précautions d'emploi et les mises en garde des corticoïdes ne sont pas justifiées (risques infectieux...).
L'équilibre hydroélectrolytique doit être maintenu et le régime diététique normalement salé.
En période de stress : infection intercurrente, fièvre importante, traumatisme, intervention chirurgicale, maladie grave, la posologie doit être transitoirement augmentée (multipliée par deux par exemple) pour revenir rapidement à la posologie antérieure une fois l'épisode aigu passé.
En cas d'intervention chirurgicale, le produit doit être administré par voie parentérale et à des doses plus importantes, par exemple 300 mg par jour le jour de l'intervention avec une décroissance progressive. En cas de chaleur importante, la posologie peut aussi nécessiter d'être augmentée et surtout la prise de sel doit être renforcée ainsi que la prise de minéralo-corticoïdes en cas d'insuffisance surrénale primitive. En cas de trouble digestif empêchant la prise orale, une substitution parentérale est nécessaire à plus forte dose.
Le traitement substitutif ne doit pas être interrompu : risque d'insuffisance surrénale aiguë. Les patients doivent porter sur eux une carte d'insuffisant surrénalien avec mention de leur traitement (en cas d'accident).
Le traitement au long cours doit être évité chez les enfants en raison de la possibilité d'une suppression corticosurrénalienne et d'un retard de croissance.
Des cas de crise de phéochromocytome, pouvant être fatals, ont été rapportés après l'administration de corticoïdes. Les corticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients chez qui un phéochromocytome a été suspecté ou identifié, qu'après une évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque (voir rubrique Effets indésirables).
Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.
L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient de l'hydrocortisone et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.
Depuis la commercialisation, un syndrome de lyse tumorale (SLT) a été rapporté chez des patients présentant des hémopathies malignes à la suite de l'utilisation d'HYDROCORTISONE ROUSSEL 10 mg, comprimé sécable seul ou en association avec d'autres agents de chimiothérapie. Les patients à haut risque de SLT, tels que les patients avec un taux de prolifération élevé, une charge tumorale élevée et une haute sensibilité aux agents cytotoxiques doivent être étroitement surveillés et des précautions appropriées doivent être prises (Voir rubrique Effets indésirables « Effets indésirables »).
Troubles visuels :
Les corticoïdes doivent être utilisés avec prudence chez les patients atteints d'herpès simplex oculaire en raison du risque de perforation cornéenne.
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits après l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale. Une choriorétinopathie séreuse centrale peut entraîner un décollement de la rétine.
Le risque d'infections secondaires fongiques et virales de l'œil peut également être accru chez les patients recevant des corticoïdes.
Troubles cardiaques :
Les effets indésirables des corticoïdes sur le système cardiovasculaire, tels que la dyslipidémie et l'hypertension, peuvent prédisposer les patients traités présentant des facteurs de risque cardiovasculaire existants, à des effets cardiovasculaires supplémentaires, si de fortes doses et des cures prolongées sont utilisées. Par conséquent, les corticoïdes doivent être utilisés avec précaution chez ces patients et seulement s'ils sont strictement nécessaires. Une attention particulière doit être apportée aux modifications du risque cardiovasculaire et une surveillance cardiaque supplémentaire doit être mise en place. En cas d'insuffisance cardiaque congestive, les corticoïdes systémiques doivent être utilisés avec prudence et seulement si strictement nécessaires.
Troubles endocriniens :
Des doses pharmacologiques de corticoïdes administrées sur des périodes prolongées peuvent entraîner une suppression hypothalamo-hypophyso-surrénalienne (HPA) (insuffisance corticosurrénalienne secondaire). Le degré et la durée de l'insuffisance corticosurrénalienne sont variables d'un patient à l'autre et dépendent de la dose, de la fréquence, du moment de l'administration et de la durée du traitement corticoïde.
Les corticoïdes peuvent induire ou aggraver le syndrome de Cushing ; les corticoïdes doivent être évités chez les patients atteints de la maladie de Cushing.
Troubles psychiatriques :
Les patients doivent être avertis que des effets indésirables psychiatriques potentiellement sévères peuvent survenir avec les stéroïdes systémiques (voir rubrique Effets indésirables). Le risque de survenue de ces troubles semble être dose-dépendant et peut également survenir à faibles doses. Les patients doivent être encouragés à solliciter un avis médical en cas d'apparition de symptômes psychologiques inquiétants, en particulier si une humeur dépressive ou des idées suicidaires sont suspectées.
Une attention particulière est nécessaire lors de l'utilisation de corticoïdes systémiques chez les patients et/ou leurs proches présentant ou ayant des antécédents de troubles affectifs sévères. Ceux-ci peuvent inclure une maladie dépressive ou maniaco-dépressive et une psychose antérieure liée aux stéroïdes.
Effets immunosuppresseurs/Sensibilité accrue aux infections :
Les corticoïdes peuvent augmenter la susceptibilité aux infections, masquer certains signes d'infection, et de nouvelles infections peuvent apparaître au cours de leur utilisation. La suppression de la réponse inflammatoire et de la fonction immunitaire augmente la sensibilité aux infections fongiques, virales et bactériennes et leur sévérité. Le tableau clinique peut souvent être atypique et peut atteindre un stade avancé avant d'être reconnu.
Les vaccins non vivants ou inactivés peuvent être administrés à des patients recevant des doses immunosuppressives de corticoïdes ; cependant, la réponse à ces vaccins peut être diminuée.
Les corticoïdes diminuent la réponse immunitaire aux vaccins.
Maladies virales spécifiques :
Les patients doivent éviter tout contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole. Des maladies virales spécifiques (varicelle, rougeole) peuvent être particulièrement sévères chez les patients traités par corticoïdes.
S'ils sont exposés à de telles infections pendant le traitement par HYDROCORTISONE ROUSSEL, ils doivent contacter immédiatement un médecin même s'il n'y a pas de symptômes.
La varicelle est un problème grave car cette maladie, généralement mineure, peut être fatale chez les patients immunodéprimés. Il est conseillé aux patients (ou aux parents d'enfants) sans antécédents de varicelle d'éviter tout contact personnel étroit avec la varicelle ou le zona.
Si le diagnostic de varicelle est confirmé, la maladie nécessite des soins spécialisés et un traitement urgent.
Immunosuppression :
Les corticoïdes inhibent la formation des anticorps. Le traitement par corticoïdes par voie parentérale a été associé à une augmentation significative du risque d'hypogammaglobulinémie sévère. En cas de traitement au long cours, les déficits en sous-classes d'IgG peuvent être accentués. Les propriétés immunosuppressives des corticoïdes augmentent le risque de tuberculose et d'autres maladies liées au SIDA (par exemple sarcome de Kaposi ou infection à cytomégalovirus).
Des cas de sarcome de Kaposi ont été rapportés chez des patients recevant un traitement corticoïde.
Réactions cutanées (réactions d'hypersensibilité) :
Des réactions allergiques peuvent survenir. De rares réactions cutanées et anaphylactiques/anaphylactoïdes ont été rapportées après un traitement par hydrocortisone par voie parentérale. Les médecins utilisant ce médicament doivent être préparés à faire face à une telle éventualité. Des précautions appropriées doivent être prises avant l'administration, en particulier lorsque le patient a des antécédents d'allergie médicamenteuse.
Effets gastro-intestinaux :
Le traitement par corticoïdes peut masquer les symptômes de l'ulcère gastro-duodénal, de sorte que des perforations ou des hémorragies peuvent survenir sans douleur significative. Le traitement par corticoïdes peut masquer une péritonite ou d'autres signes ou symptômes associés à des troubles gastro-intestinaux tels que perforation, obstruction ou pancréatite.
Affections vasculaires :
Des thromboses incluant des thrombo-embolies veineuses (TEV) ont été rapportées avec les corticoïdes. Les corticoïdes doivent être utilisés avec précaution chez les patients ayant ou pouvant être prédisposés à des troubles thromboemboliques.
Affections du système nerveux :
Des événements médicaux graves ont été rapportés en association avec les voies d'administration intrathécale/épidurale. Des cas de lipomatose épidurale ont été rapportés chez des patients prenant des corticostéroïdes, généralement avec une utilisation au long cours à fortes doses.
Les corticoïdes systémiques ne sont pas indiqués pour le traitement des traumatismes crâniens ou des accidents vasculaires cérébraux, et ne doivent donc pas être utilisés, car il est peu probable qu'ils soient bénéfiques et peuvent même être nocifs. Pour les traumatismes crâniens, une étude multicentrique a révélé une augmentation de la mortalité à 2 semaines et 6 mois après les traumatismes crâniens chez les patients ayant reçu du succinate de méthylprednisolone sodique par rapport au placebo.
Les nourrissons et les enfants sous corticothérapie prolongée présentent un risque particulier d'augmentation de la pression intracrânienne.
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif :
L'ostéoporose est généralement associée à une utilisation au long cours et à une forte dose de corticoïdes. Les corticoïdes doivent être utilisés avec précaution chez les patientes atteintes d'ostéoporose (les femmes ménopausées sont particulièrement à risque).
Anomalies des tests de laboratoires :
L'hydrocortisone peut avoir un effet accru chez les patients atteints de maladies hépatiques, dans la mesure où le métabolisme et l'élimination de l'hydrocortisone sont significativement diminués chez ces patients.
Les corticoïdes doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant les pathologies suivantes :
Une surveillance clinique étroite de ces patients est nécessaire.
Utilisation chez les personnes âgées :
Les effets indésirables fréquents des corticoïdes systémiques peuvent être associés à des conséquences plus graves chez les personnes âgées, en particulier ostéoporose, hypertension, hypokaliémie, diabète, sensibilité aux infections et amincissement de la peau. Une surveillance clinique étroite est nécessaire pour éviter des réactions mettant en jeu le pronostic vital.
Les complications du traitement par corticostéroïdes étant dépendantes de la dose et de la durée du traitement, une décision doit être prise individuellement selon le rapport bénéfice/risque pour déterminer la dose, la durée du traitement et si un traitement quotidien ou intermittent doit être pris.
La dose la plus faible possible de corticoïdes doit être utilisée pour contrôler la maladie sous traitement et lorsqu'une réduction de la posologie est possible, elle doit être progressive.
Excipients à effets notoires
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Précautions d'emploi
Une cardiomyopathie hypertrophique a été rapportée après l'administration d'hydrocortisone chez des nourrissons nés prématurément. Il convient donc de procéder à une évaluation diagnostique et à une surveillance appropriée de la fonction et de la structure cardiaques.
L'arrêt des corticoïdes après un traitement prolongé doit se faire de façon progressive. Les risques associés à un arrêt brutal du traitement sont l'exacerbation ou la récidive de la maladie sous-jacente, l'insuffisance corticosurrénalienne aiguë (en particulier dans les situations de stress, par exemple lors d'infections, après un accident, lors d'un effort physique intense) ou le syndrome de sevrage aux corticoïdes. Le syndrome de sevrage aux corticoïdes peut présenter un ensemble de symptômes, dont les plus typiques sont une fièvre, une anorexie, des nausées, une léthargie, des malaises, des arthralgies, une desquamation de la peau, une asthénie, une hypotension et une perte de poids.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène, variable selon les espèces.
Une incidence accrue de fentes palatines a été observée dans les études animales (voir rubrique Sécurité préclinique).
D'après les données d'une étude épidémiologique, l'utilisation de glucocorticoïdes au cours du premier trimestre peut augmenter le risque de fente labiale et/ou palatine.
HYDROCORTISONE ROUSSEL 10 mg, comprimé sécable ne doit être utilisé pendant la grossesse que si les avantages pour la mère l'emportent sur les risques, y compris ceux pour le fœtus.
L'insuffisance surrénale maternelle doit être traitée en cours de grossesse, en adaptant la posologie de l'hydrocortisone à la clinique si besoin.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées. Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique (glycémie) du nouveau-né.
Allaitement
L'hydrocortisone est excrétée dans le lait maternel, l'allaitement n'est pas recommandé. Les données disponibles semblent montrer une bonne tolérance pour l'enfant ; cependant, le retentissement biologique ou clinique d'un traitement maternel de longue durée n'est pas évalué à ce jour.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
HYDROCORTISONE ROUSSEL a une influence majeure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Des effets indésirables, tels que des vertiges et des convulsions, sont possibles après un traitement par corticoïdes. Si ces effets apparaissent, les patients ne doivent pas conduire ou utiliser des machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose hypokaliémique, rétention hydrosodée avec hypertension artérielle.
Troubles endocriniens et métaboliques : prise de poids, gonflement du visage. Diminution de la tolérance au glucose. Parfois irrégularités menstruelles.
Troubles cutanés : atrophie cutanée. Retard de cicatrisation. Ecchymoses, acné.
Troubles neuro-psychiques : Surexcitation avec euphorie et troubles du sommeil.
Troubles musculosquelettiques : quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en co-prescription avec les fluoroquinolones.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Des études animales pour lesquelles des glucocorticoïdes ont été administrés à des souris, des rats et des lapins gravides ont montré une incidence accrue de fente palatine dans les portées.
DURÉE DE CONSERVATION |
3 ans.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Pas de précautions particulières de conservation.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Pas d'exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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Prix : |
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