Sommaire
gonadotrophine chorionique humaine
excipient du solvant : sodium chlorure, eau ppi
EEN sans dose seuil : caoutchouc
Cip : 3400930229392
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 36 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Poudre (poudre lyophilisée, blanche à blanchâtre) et solvant (0,9 % de chlorure de sodium) (solution claire et incolore) pour solution injectable.
Boîte contenant : 1 flacon de poudre (flacon scellé avec un bouchon en caoutchouc et maintenu en place avec un capuchon amovible)+ 1 seringue préremplie de 1 mL de solvant + 1 aiguille longue pour la reconstitution et pour l'injection intramusculaire + 1 aiguille courte pour l'injection sous-cutanée.
COMPOSITION |
Chaque flacon contient :
5 000 UI de gonadotrophine chorionique humaine, produite à partir d'urine humaine.
Poudre : lactose monohydraté
Solvant : chlorure de sodium, eau pour préparation injectable
INDICATIONS |
Chez les femmes anovulatoires ou oligo-ovulatoires pour déclencher l'ovulation et la lutéinisation après stimulation de la croissance folliculaire.
Pour les programmes d'assistance médicale à la procréation tels que la fécondation in vitro (FIV) : déclenchement de la maturation folliculaire finale et de la lutéinisation après stimulation de la croissance folliculaire.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Interférence avec les analyses sérologiques ou d'urine
Jusqu'à 10 jours après l'administration, GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA peut interférer avec le dosage immunologique de l'hCG sérique ou urinaire, conduisant potentiellement à des résultats faux-positifs au test de grossesse.
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité, générales et locales, des réactions anaphylactiques, et des angioœdèmes ont été signalés. Si une réaction d'hypersensibilité est suspectée, arrêter la prise de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA et évaluer les autres causes potentielles de la réaction (voir rubrique Contre-indications).
Grossesse extra-utérine
Les femmes infertiles recourant à l'assistance médicale à la procréation (AMP) présentent une incidence accrue de grossesse extra-utérine. Il est donc important de confirmer par une échographie précoce que la grossesse est intra-utérine. Avant de traiter des patientes pour un défaut de stimulation endogène des gonades, un examen doit être réalisé pour exclure des anomalies anatomiques des organes génitaux ou des endocrinopathies non gonadiques (ex. troubles thyroïdiens ou surrénaliens, diabète). L'insuffisance ovarienne primaire doit être exclue par la détermination des taux de gonadotrophine.
Grossesse, naissances multiples et fausse-couche
Lors de grossesses survenant après induction de l'ovulation avec des préparations de gonadotrophines, il existe un risque accru d'avortement et de grossesses multiples. Les grossesses multiples, surtout d'ordre élevé, comportent un risque accru pour la mère et les enfants lors de l'accouchement. Les parents doivent être informés des risques potentiels de grossesses multiples avant de commencer le traitement.
Malformations congénitales
L'incidence des malformations congénitales suite à l'assistance médicale à la procréation (AMP) peut être légèrement plus élevée que suite à une conception naturelle. Cela serait dû à des facteurs contribuant à l'infertilité (ex. âge de la mère, caractéristiques du sperme) et à l'incidence accrue des grossesses multiples.
Complications vasculaires
Des accidents thromboemboliques, à la fois en association et séparément du syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO), ont été rapportés à la suite de traitements par gonadotrophines, y compris GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA. Les thromboses intravasculaires, qui peuvent provenir des réseaux veineux ou artériels, peuvent entraîner une diminution du flux sanguin vers les organes vitaux ou les extrémités. Les femmes présentant des facteurs de risque de thrombose généralement reconnus, tels que des antécédents personnels ou familiaux, une obésité sévère ou une thrombophilie, peuvent présenter un risque accru d'accidents thromboemboliques veineux ou artériels, pendant ou après un traitement par gonadotrophines. Chez ces femmes, les bénéfices d'un traitement par FIV doivent être évalués au regard des risques. Il est à noter cependant que la grossesse elle-même est associée à un risque accru d'accidents thromboemboliques.
Tumeurs bénignes ou malignes
Des tumeurs ovariennes et autres tumeurs de l'appareil reproducteur, bénignes et malignes, ont été rapportées chez des femmes ayant subi plusieurs traitements médicamenteux pour le traitement de l'infertilité. L'effet des gonadotrophines sur le développement de tumeurs bénignes et malignes chez les femmes infertiles n'a pas encore été établi.
Examens médicaux
Jusqu'à 10 jours après l'administration de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA, un test de grossesse peut donner un résultat faux-positif.
Syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO)
Le SHO est un cas médical différent de l'hypertrophie ovarienne non compliquée. Les signes cliniques et les symptômes du SHO léger et modéré sont des douleurs abdominales, nausées, diarrhée, une hypertrophie légère à modérée des ovaires et des kystes ovariens. Le SHO sévère peut mettre la vie en danger. Les signes cliniques et les symptômes d'un SHO sévère sont des kystes ovariens volumineux, des douleurs abdominales aiguës, une ascite, un épanchement pleural, un hydrothorax, une dyspnée, une oligurie, des anomalies hématologiques et une prise de poids. Dans de rares cas, une thromboembolie veineuse ou artérielle peut survenir en association avec un SHO. Des anomalies transitoires des tests de la fonction hépatique suggérant un dysfonctionnement hépatique avec ou sans modifications morphologiques sur biopsie hépatique ont également été rapportées en association avec le SHO.
Le SHO peut être causé par l'administration de gonadotrophine chorionique humaine (hCG) et par la grossesse (hCG endogène). Un SHO précoce survient généralement dans les 10 jours suivant l'administration d'hCG et peut être associé à une réponse ovarienne excessive à la stimulation des gonadotrophines. Un SHO tardif survient plus de 10 jours après l'administration d'hCG, en raison des changements hormonaux pendant la grossesse. En raison du risque de développer un SHO, les patientes doivent être surveillées pendant au moins deux semaines après l'administration d'hCG.
Les femmes présentant des facteurs de risque connus de réponse ovarienne élevée peuvent être particulièrement sujettes au développement d'un SHO pendant ou après le traitement par GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA. Pour les femmes ayant leur premier cycle de stimulation ovarienne, pour qui les facteurs de risque ne sont que partiellement connus, une surveillance étroite des signes et symptômes précoces du SHO est recommandée.
Pour réduire le risque de SHO, des évaluations échographiques du développement folliculaire doivent être effectuées avant le traitement et à intervalles réguliers pendant le traitement. La détermination concomitante des taux sériques d'estradiol peut également être utile. Avec les techniques d'assistance médicale à la procréation, il existe un risque d'hyperstimulation ovarienne avec 18 follicules ou plus de diamètre supérieur ou égal à 11 mm. Lorsqu'il existe 30 follicules ou plus au total, il est conseillé de suspendre l'administration d'hCG.
Le respect de la dose et du schéma thérapeutique recommandés de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA ainsi qu'une surveillance attentive de la réponse ovarienne sont importants pour réduire le risque de survenue d'un SHO. Si le SHO se développe, une prise en charge standard et appropriée doit être mise en œuvre et suivie.
Torsion ovarienne
Une torsion ovarienne a été rapportée après un traitement par gonadotrophines, y compris GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA. Une torsion ovarienne peut être liée à d'autres évènements, tels que SHO, grossesse, chirurgie abdominale antérieure, antécédents de torsion ovarienne et kystes ovariens antérieurs ou actuels. Les dommages sur l'ovaire dus à un apport sanguin réduit peuvent être réduits par un diagnostic précoce et une détorsion immédiate.
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Autres informations
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par solution reconstituée, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
Il n'existe aucune indication pour l'utilisation de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA pendant la grossesse. Il n'existe pas de données sur l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. Le risque potentiel en clinique n'est pas connu.
Allaitement
L'utilisation de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA pendant l'allaitement n'est pas indiquée. Il n'existe aucune donnée sur l'excrétion de la gonadotrophine chorionique humaine dans le lait.
Fertilité
L'utilisation de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA est indiquée en cas d'infertilité (voir rubrique Indications).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA n'a aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
La toxicité de l'hormone gonadotrophine chorionique humaine est très faible. Cependant, une dose trop élevée peut entraîner une hyperstimulation des ovaires (voir SHO, rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Conduite à tenir
En cas de surdosage, les femmes doivent être évaluées par un clinicien pour des symptômes évocateurs de SHO (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Les femmes présentant un SHO léger ou modéré peuvent faire l'objet d'une surveillance de leur consommation et excrétion de liquide. Une paracentèse du liquide ascitique peut être nécessaire. Les femmes souffrant de SHO sévère doivent également faire l'objet d'une surveillance de leur consommation et excrétion de liquide, de plus une thromboprophylaxie avec héparine de bas poids moléculaire (HBPM) doit être envisagée. L'hématocrite est un guide utile du degré d'épuisement du volume intravasculaire. Les paramètres vitaux doivent être surveillés et l'hospitalisation doit être envisagée pour les femmes incapables de maîtriser la douleur de manière satisfaisante ou de maintenir un apport hydrique adéquat en raison de nausées ou souffrant d'un SHO critique.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Aucune étude préclinique n'a été réalisée avec GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA.
Il n'existe pas de données précliniques pertinentes pour le prescripteur autres que celles déjà incluses dans d'autres rubriques du RCP.
INCOMPATIBILITÉS |
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments. Ceci est particulièrement important pour les médicaments qui stimulent l'ovulation (par exemple hMG) ou contiennent de la cortisone, en particulier des doses élevées.
DURÉE DE CONSERVATION |
3 ans
Après reconstitution, le produit doit être utilisé immédiatement.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Conserver le flacon et le solvant en seringue préremplie dans leurs emballages d'origine, à l'abri de la lumière.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
La solution doit être préparée juste avant l'injection.
Chaque flacon est à usage unique. Le médicament doit être reconstitué dans des conditions aseptiques.
GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA ne doit être reconstitué qu'avec le solvant fourni dans l'emballage.
Utilisez une surface propre et lavez-vous les mains avant de reconstituer la solution.
Disposez tous les éléments suivants sur une surface propre :
Reconstitution de la solution injectable
Préparez la solution injectable :
Décapuchonnez uniquement la seringue préremplie, introduisez l'aiguille de reconstitution (aiguille longue) dans la seringue et vérifiez que l'aiguille est bien positionnée afin d'éviter les fuites de solution.
En cas de fuite de solution, essayez de mieux fixer l'aiguille avec une légère rotation.
1. Retirez la capsule plastique colorée du flacon contenant la poudre de GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA et désinfectez la surface du bouchon en caoutchouc avec une compresse imbibée d'alcool.
2. Prenez la seringue et injectez lentement le solvant dans le flacon de poudre à travers le bouchon en caoutchouc.
3. NE PAS AGITER, faites rouler doucement le flacon entre vos mains jusqu'à dissolution complète de la poudre, en prenant soin d'éviter la formation de mousse.
4. Une fois la poudre dissoute (ce qui, en général, se produit immédiatement), aspirez doucement la solution dans la seringue :
Préparation de doses plus élevées
GONADOTROPHINE CHORIONIQUE IBSA 5 000 UI, poudre et solvant pour solution injectable |
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Nombre de flacons utilisés |
Quantité totale de gonadotrophine chorionique humaine dans 1 mL de solution |
1 |
5 000 IU |
2 |
10 000 IU |
La solution doit être limpide et incolore.
Jetez tous les articles usagés.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur (une fois l'injection terminée, toutes les aiguilles et les seringues vides doivent être jetées dans un récipient approprié).
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Médicament à prescription réservée aux spécialistes en gynécologie, et/ou gynécologie-obstétrique, ou en endocrinologie et métabolisme.
AMM |
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Prix : |
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