- QUITAXON
Dans quel cas le médicament QUITAXON est-il prescrit ?
Ce médicament appartient à la famille des antidépresseurs imipraminiques. Il possède des effets atropiniques, qui ne participent pas à son activité, mais qui expliquent certaines contre-indications et certains effets indésirables.
Il est utilisé dans le traitement des états dépressifs.
Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :
Présentations du médicament QUITAXON
Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
Composition du médicament QUITAXON
p cp | p cp | |
Doxépine | 10 mg | 50 mg |
Lactose | + | + |
Contre-indications du médicament QUITAXON
risque de glaucome à angle fermé,
risque de rétention des urines (adénome de la prostate...),
infarctus du myocarde récent (moins de 3 mois),
en association avec un médicament contenant du sultopride.
Attention
Tous les traitements antidépresseurs sont susceptibles d'induire un épisode maniaque chez les personnes prédisposées : en cas d'euphorie, d'excitation inhabituelle ou de comportement anormal survenant sous traitement, une consultation médicale rapide est nécessaire.
Ce médicament présente des effets atropiniques. Il peut provoquer un glaucome aigu chez les personnes prédisposées : œil rouge, dur et douloureux, avec vision floue. Une consultation d'extrême urgence auprès d'un ophtalmologiste est nécessaire.
Des précautions sont requises en cas d'épilepsie, de maladie cardiaque, d'insuffisance hépatique, d'insuffisance rénale et chez la personne âgée, notamment en cas de constipation chronique, de tendance aux vertiges ou aux baisses de tension.
Avant une anesthésie locale, notamment chez le dentiste, signalez la prise de ce médicament.
Évitez les boissons alcoolisées : augmentation du risque de somnolence.
Si vous devez conduire ou utiliser une machine dangereuse, assurez-vous préalablement que ce médicament n'altère pas votre vigilance.
Interactions du médicament QUITAXON avec d'autres substances
Les antidépresseurs imipraminiques ne doivent pas, en général, être associés aux IMAO non sélectifs.
Ce médicament ne doit pas être associé au sultopride (uniquement disponible à l'hôpital) : risque de troubles du rythme cardiaque graves.
Il peut également interagir avec les médicaments contenant l'une des substances suivantes : adrénaline, noradrénaline, clonidine, guanfacine.
Informez par ailleurs votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez un antidépresseur inhibiteur de la recapture de la sérotonine, un médicament anticonvulsivant, antihypertenseur, atropinique, sédatif, ou contenant de la carbamazépine, de la thioridazine ou du baclofène.
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse :
Si une grossesse survient pendant le traitement, consultez votre médecin. Il appréciera le risque éventuel lié à l'utilisation de ce médicament dans votre cas.
Si le traitement est poursuivi jusqu'à l'accouchement, une surveillance médicale du nouveau-né est nécessaire.
Allaitement :
Ce médicament est susceptible de passer faiblement dans le lait maternel : l'allaitement est déconseillé sans avis médical.
Mode d'emploi et posologie du médicament QUITAXON
Les comprimés sont habituellement administrés en une prise, le plus souvent le soir, au cours ou en dehors des repas.
Posologie usuelle :
La posologie est très variable selon les cas. Elle est comprise entre 10 mg à 300 mg par jour.
Conseils
L'efficacité des antidépresseurs n'est généralement pas immédiate. Un délai pouvant atteindre plusieurs semaines est parfois nécessaire pour que les effets bénéfiques se fassent sentir. Les effets indésirables éventuels apparaissant en début de traitement ne doivent pas vous conduire à l'arrêter prématurément.
Chez la personne souffrant de dépression, un état anxieux peut apparaître ou s'aggraver en début de traitement ; un anxiolytique est parfois prescrit de manière temporaire par le médecin pour prévenir ou traiter ces manifestations.
Lorsque les symptômes de la dépression ont disparu, le traitement doit absolument être poursuivi pendant la durée prescrite afin de consolider la guérison. Un arrêt prématuré exposerait à une rechute. La durée d'un traitement antidépresseur est rarement inférieure à 6 mois.
Des troubles, parfois d'intensité sévère, peuvent apparaître à l'arrêt du traitement antidépresseur : anxiété, culpabilité, cauchemars, vertiges, tremblements. Il est préférable d'arrêter le traitement progressivement en diminuant la posologie ou en espaçant les prises pour éviter ces effets indésirables observés en particulier en cas d'interruption brutale.
Une prise de poids peut être observée au cours du traitement. Une alimentation équilibrée, et si nécessaire les conseils d'un nutritionniste, peuvent prévenir et limiter ce phénomène.
Effets indésirables possibles du médicament QUITAXON
sécheresse de la bouche, constipation, troubles de l'accommodation, tachycardie, sueurs, difficulté à uriner, troubles sexuels, hypotension orthostatique, somnolence ;
plus rarement : tremblements, convulsions chez les personnes prédisposées, confusion des idées, prise de poids, tension anormale des seins, écoulement de lait par le mamelon, bouffées de chaleur, réaction allergique, hépatite, anomalie de la numération formule sanguine, troubles cardiaques, excitation anormale.
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Atteint d'insomnies sévères, les différents psychiatres que j'ai suivi (dont un HP et une clinique du sommeil) n'ont pas réussi à me trouver un traitement adapté pour mon cas. J'étais sous neuroleptiques à fortes doses (Nozinan, Tercian, Loxapac), sauf que ça ne fonctionnait que quelques jours, je devais donc "switcher" sur autre chose. J'ai tenté les benzos somnifères, benzos classiques, un AD sédatif (miansérine) que j'ai très mal supporté, et j'en passe. Finalement c'est le Quitaxon 50, qui m'a été prescrit par mon psychiatre libéral, qui a réussi à me faire dormir sans développement notable de tolérance. Je reste impressionné par son efficacité et le fait qu'il déclenche un sommeil physiologique, c'est bien mieux que les neuroleptiques sédatifs qui "assomment" ainsi que les anxiolytiques comme Séresta/Tranxène qui sont surpuissants en terme d'amnésies (on fait n'importe quoi le soir et on oublie tout le lendemain...) et qui ne fonctionnent que quelques jours. Je recommande donc le Quitaxon pour les insomnies, il aura fallu 6 ans pour que mon cas d'insomnies sévères soit plus ou moins fixé, en espérant que ça dure dans le temps.
Merci pour ce témoignage. Pour tempérer l'enthousiasme de ceux qui vous liront, il faut savoir que chaque personne est unique, et que ce qui marche chez certains ne marchera pas chez d'autres, et vice-versa.
Je confirme : j'ai été mené à voir plusieurs psychiatres qui m'ont tous dit exactement la même chose, un médicament agit différemment selon chaque personne. Par exemple, le fameux Tranxène, réputé pour ses effets anxiolytiques, ne me fait absolument rien à 20mg (sans tolérance), alors que je connais des personnes qui sont KO avec du 5mg. Dans le cas du Quitaxon, je n'ai pour l'instant pas développé de tolérance à la molécule (doxépine), et c'est visiblement plutôt donné en clinique du sommeil d'après les retours que j'ai lu sur différents sites, bien que la clinique que j'ai vu a préférée me donner de la mélatonine en préparation magistrale (du 12mg, en l'occurrence, et ça n'a mené à rien... j'ai arrêté d'en prendre, je suis resté sous cette molécule pendant 3 mois au total). C'est quand même étonnant que ce soit 6 ans après mes premières insomnies (causées par une dépression marquée) qu'un psychiatre libéral soit capable de trouver ce médicament pour me faire dormir, quand même à dose plutôt élevée (50mg), je ne peux que lui dire merci et re-merci, en espérant que ça dure dans le temp