Mise à jour : 19 septembre 2024
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Information patient
  • QLAIRA
Famille du médicament : Pilule estroprogestative

Dans quel cas le médicament QLAIRA est-il prescrit ?

C'est un contraceptif oral (pilule) qui contient un estrogène et un progestatif. La particularité de ce contraceptif est de contenir de l'estradiol, un estrogène naturellement présent chez la femme. Les études semblent montrer que, avec ce type d'hormone, les règles sont moins longues et moins abondantes qu'avec les estrogènes de synthèse présents dans les autres contraceptifs hormonaux. Pour limiter les risques d'oubli, chaque plaquette contient 2 comprimés blancs dépourvus de toute substance active, destinés à être pris pendant les règles.

Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :

Présentations du médicament QLAIRA

QLAIRA : comprimé (jaune foncé : 2, rouge : 5, jaune clair : 17, rouge foncé : 2, blanc : 2) ; boîte de 1 plaquette de 28
Sur ordonnance (Liste I) - Non remboursé - Prix libre 
QLAIRA : comprimé (jaune foncé : 2, rouge : 5, jaune clair : 17, rouge foncé : 2, blanc : 2) ; boîte de 3 plaquettes de 28
Sur ordonnance (Liste I) - Non remboursé - Prix libre 

Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.

Composition du médicament QLAIRA

p cp jaune foncép cp rouge
Estradiol valérate3 mg2 mg
Diénogest2 mg
Lactose++
p cp jaune clairp cp rouge foncé
Estradiol valérate2 mg1 mg
Diénogest3 mg
Lactose++
Excipients : Amidon de maïs, Amidon de maïs prégélatinisé, Fer jaune oxyde, Fer rouge oxyde, Hypromellose, Lactose monohydrate, Macrogol 6000, Magnésium stéarate, Povidone K 25, Talc, Titane dioxyde

Contre-indications du médicament QLAIRA

Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
  • accident thromboembolique artériel (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral...) ou veineux (phlébite, embolie pulmonaire...) ancien ou survenant au cours de la contraception ;

  • maladie cardiovasculaire (hypertension artérielle, angine de poitrine, lésion des valves cardiaques, anomalie de la circulation sanguine cérébrale ou rétinienne) ;

  • cancer hormonodépendant ;

  • diabète compliqué de lésions vasculaires ;

  • saignement génital intermittent (l'origine de ce saignement doit être déterminée par des examens avant la mise en route du traitement) ;

  • pancréatite associée à un excès de triglycérides ;

  • maladie du foie, grave ou récente.

Attention

Un examen médical est nécessaire avant de débuter la contraception hormonale. Il est suivi d'une surveillance annuelle pendant la prise de la pilule. Cette surveillance est particulièrement importante si vous souffrez de diabète, d'obésité, d'excès de cholestérol, de triglycérides ou de prolactine dans le sang, d'affection bénigne du sein ou de l'utérus, d'ictère (jaunisse) chronique ou survenu lors d'une grossesse, d'épilepsie, de migraine, de varices, de dépression, de calcul biliaire ou si des membres de votre famille ont des antécédents de cancer du sein ou d'accidents thromboemboliques.

Si vous avez plus de 35 ans, si vous fumez, le risque d'effets indésirables cardiovasculaires liés à la prise d'hormones augmente fortement. Un autre mode de contraception est souvent préconisé.

Arrêtez la prise du contraceptif et consultez votre médecin en cas d'apparition de l'un des symptômes suivants : maux de tête violents et inhabituels, troubles de la vision, élévation importante de la tension artérielle, douleur inhabituelle à la jambe.

La survenue d'un léger saignement entre les règles (spotting) est fréquente chez les femmes pendant les premiers mois d'utilisation de la pilule. Si les saignements se prolongent plus de 3 mois ou s'ils apparaissent en cours de contraception, vous devez en informer votre médecin.

L'oubli d'un comprimé ou sa mauvaise ingestion, du fait de vomissements par exemple, peuvent rendre la contraception inefficace.

En cas d'alitement prolongé (intervention chirurgicale, fracture de la jambe...), il peut être nécessaire d'interrompre votre contraception orale. Demandez conseil à votre médecin.

Interactions du médicament QLAIRA avec d'autres substances

L'efficacité contraceptive de cette pilule peut être diminuée par les produits de phytothérapie contenant du millepertuis, certains antiépileptiques, certains traitements du sida et les médicaments contenant l'une des substances suivantes : griséofulvine, rifampicine, rifabutine, modafinil. Il est recommandé d'utiliser une autre méthode contraceptive (préservatif ou dispositif intra-utérin) pendant toute la durée du traitement et un cycle suivant.

Informez par ailleurs votre médecin si vous prenez des médicaments contenant de la lamotrigine.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

Ce médicament n'a pas de raison d'être utilisé pendant la grossesse. Si une grossesse survient malgré la contraception, du fait d'un oubli ou d'un retard de pilule, interrompez immédiatement la prise des comprimés. La grossesse pourra être poursuivie normalement si vous le désirez.

Allaitement :

Les hormones contenues dans ce contraceptif passent dans le lait maternel : ne l'utilisez pas pendant l'allaitement sans avis médical.

Mode d'emploi et posologie du médicament QLAIRA

Les comprimés contiennent des doses décroissantes d'estrogène et des doses croissantes de progestatif. Ils doivent être pris dans l'ordre indiqué sur la plaquette sans trop faire varier l'heure de prise (choisir le petit déjeuner ou le coucher de préférence).

Les règles débutent habituellement durant la prise des derniers comprimés d'une plaquette. Une nouvelle plaquette est reprise à la suite de la précédente, que les règles soient terminées ou non. Dans certains cas, les règles ne surviennent qu'au début de la nouvelle plaquette.

En cas de première contraception orale ou de reprise d'une contraception interrompue temporairement, prendre le premier comprimé le premier jour des règles.

En cas de changement de contraceptif, prendre le premier comprimé de la plaquette :
  • le jour suivant la prise du dernier comprimé actif, si le précédent contraceptif était une autre pilule estroprogestative ;

  • sans interruption et à n'importe quel moment du cycle, si le précédent contraceptif était un contraceptif progestatif microdosé ;

  • le jour du retrait, si le précédent mode de contraception était un implant contraceptif ;

  • le jour prévu pour l'injection, dans le cas du relais d'une contraception par progestatif injectable.

Dans tous les cas, l'efficacité contraceptive n'est assurée qu'après un délai de 9 jours. Une méthode contraceptive complémentaire (préservatif, par exemple) est nécessaire pendant cette période.

Après un accouchement ou une interruption de grossesse, suivre les indications du médecin.

Conseils

En cas d'oubli d'un comprimé de moins de 12 heures, prendre immédiatement le comprimé oublié et continuer à l'heure habituelle pour les comprimés suivants. Si le retard est supérieur à 12 heures, prendre le comprimé oublié (ce qui peut correspondre à la prise de 2 comprimés si l'oubli est découvert lors de la prise suivante). Si l'oubli a lieu entre le 1er et le 17e jour de la plaquette, une méthode contraceptive complémentaire (préservatif, spermicide, diaphragme) doit être employée pendant les 9 jours suivants. Si l'oubli a lieu entre le 18e et la 24e jour de la plaquette, jeter la plaquette en cours, débuter une nouvelle plaquette et utiliser une méthode contraceptive complémentaire pendant 9 jours. En cas d'oubli d'un comprimé rouge foncé, prendre immédiatement le comprimé oublié et continuer à l'heure habituelle.

L'oubli d'un comprimé blanc (inactif) ne prête pas à conséquence. Jeter le comprimé blanc non pris.

Il n'y a pas de danger à débuter une grossesse au cours du cycle qui suit l'arrêt volontaire du contraceptif oral.

Effets indésirables possibles du médicament QLAIRA

Effets de la contraception estroprogestative plus ou moins fréquents : troubles digestifs, tension modérée des seins, jambes lourdes, diminution ou disparition des règles, règles douloureuses, prise de poids, acné, irritation oculaire par les lentilles de contact, inflammation ou candidose vaginale, modification de l'humeur ou de la libido, irritabilité, maux de tête.

Effets rares de la contraception estroprogestative, mais nécessitant son arrêt : accident thromboembolique (phlébite, embolie pulmonaire...), taches sombres sur le visage, tension douloureuse des seins, migraine, troubles de la vision, augmentation importante des lipides dans le sang, réaction allergique, exacerbation d'un lupus érythémateux disséminé, d'une porphyrie ou d'une chorée, pancréatite, tumeur bénigne du foie, jaunisse, calcul de la vésicule biliaire.

Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.

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