- NIVAQUINE
30/09/2022 : ce médicament est en arrêt de commercialisation. Il n’est plus disponible en pharmacie ou ne le sera bientôt plus.
Si vous devez prendre ce médicament, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien qui pourront vous conseiller un autre traitement.
Le document ci-dessous représente la dernière fiche publiée par Vidal concernant ce médicament et ne préjuge en rien des évolutions ayant pu survenir postérieurement à cette publication.
Dans quel cas le médicament NIVAQUINE est-il prescrit ?
Ce médicament est un antipaludique : il inhibe la reproduction du parasite responsable du paludisme.
Il est principalement utilisé dans le traitement préventif et le traitement curatif du paludisme.
Il est également utilisé dans la prévention des lucites et dans le traitement du lupus érythémateux et de la polyarthrite rhumatoïde ; le mécanisme d'action de ce médicament dans ces affections, qui n'ont bien sûr rien à voir avec le paludisme, n'est pas parfaitement élucidé.
Présentations du médicament NIVAQUINE
Composition du médicament NIVAQUINE
p cp | |
Chloroquine | 100 mg |
Amidon de blé (gluten) | + |
Contre-indications du médicament NIVAQUINE
allergie au blé autre que la maladie cœliaque (présence d'amidon de blé) ;
maladie de la rétine (cette contre-indication peut ne pas s'appliquer pour le traitement d'urgence du paludisme) ;
en association avec les médicaments contenant du citalopram, de l'escitalopram ou de la dompéridone ;
allaitement.
Attention
L'activité de ce médicament utilisé seul pour prévenir la paludisme est insuffisante dans de nombreux pays (résistance du parasite à la chloroquine) : il est nécessaire de consulter votre médecin pour connaître la prévention la mieux adaptée à votre voyage. L'automédication en prévention du paludisme est fortement déconseillée.
En cas de séjour en zone de paludisme de plus de 3 mois, il peut être nécessaire d'utiliser d'autres méthodes de prévention du paludisme.
Des précautions sont nécessaires en cas de psoriasis (risque d'aggravation des lésions), d'épilepsie, de déficit en G6PD, de porphyrie, d'insuffisance rénale ou d'insuffisance hépatique.
Avant de prescrire un traitement au long cours par ce médicament, le médecin fait un bilan ophtalmologique pour rechercher une éventuelle anomalie de la rétine. La surveillance ophtalmologique est ensuite adaptée en fonction des risques (doses prescrites, durée de traitement...).
troubles de la vision : risque d'atteinte de la rétine nécessitant un avis spécialisé ;
mouvements anormaux de la tête (tics, torticolis...) ;
éruption cutanée étendue associée ou non à de la fièvre ou des ganglions : risque de syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse, rare mais potentiellement grave ;
malaise, sueurs, palpitations, tremblements, pâleur : ces signes peuvent traduire une hypopglycémie. Un dosage du taux de sucre dans le sang doit être réalisé.
La chloroquine peut être responsable de troubles du rythme cardiaque potentiellement graves, en particulier en cas d'hypokaliémie, d'insuffisance cardiaque non contrôlée, d'infarctus du myocarde récent ou de ralentissement important du cœur. Signalez sans tarder à votre médecin la survenue de battements du cœur rapides ou irréguliers, de malaises ou d'étourdissements. Un électrocardiogramme (ECG) pourra vous être prescrit pour s'assurer de l'absence d'anomalie.
Conducteur : ce médicament peut être responsable de troubles visuels.
Interactions du médicament NIVAQUINE avec d'autres substances
Ce médicament ne doit pas être associé aux médicaments contenant de citalopram, de l'escitalopram ou de la dompéridone : augmentation du risque de troubles du rythme cardiaque.
Il peut interagir avec les autres médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointes ou les médicaments contenant du tamoxifène.
Informez par ailleurs votre médecin si vous prenez un antidépresseur, un médicament contenant des hormones thyroïdiennes, de la ciclosporine ou de la cimétidine.
Il est préférable de respecter un délai de 2 heures entre la prise de ce médicament et celle de pansements digestifs (contenant des sels d'aluminium, de calcium ou de magnésium).
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse :
En raison d'un possible risque de mutation génétique par la choloroquine, les hommes et les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à 8 mois après l'arrêt du traitement.
Les femmes enceintes doivent éviter de voyager dans une zone où sévit le paludisme. Le risque pendant la grossesse est lié au paludisme et non au médicament, qui peut être prescrit si nécessaire.
Allaitement :
Ce médicament passe dans le lait maternel ; par prudence, il est contre-indiqué pendant l'allaitement.
Mode d'emploi et posologie du médicament NIVAQUINE
Les comprimés doivent être avalés de préférence à la même heure, après le petit déjeuner ou le déjeuner pour éviter la survenue de nausées ou de troubles du sommeil.
Pour les enfants de moins de 6 ans, les comprimés peuvent être écrasés et mélangés dans un yaourt ou un peu de liquide sucré.
Posologie usuelle :
Traitement préventif du paludisme :
Adulte : 1 comprimé par jour.
Enfant de plus de 30 kg : 1,7 mg par kg et par jour, à prendre en 1 seule fois (après un repas).
Le traitement commence le jour du départ, se poursuit pendant la durée de l'exposition au risque et se termine 4 semaines après le retour.
Traitement curatif du paludisme :
Adulte de plus de 60 kg : le 1er jour : 6 comprimés en une prise, puis 3 comprimés 6 heures plus tard ; les 2e et 3e jours : 3 comprimés par jour, en une prise à heure fixe.
Adulte et enfant pesant entre 10 et 60 kg : la dose est calculée précisément par le médecin, en fonction du poids.
Le traitement d'une crise de paludisme nécessite toujours au moins 3 jours de repos strict.
Autres indications :
Adulte et enfant de plus de 6 ans :
Traitement préventif de la lucite : 2 ou 3 comprimés par jour. Le traitement commence 7 jours avant l'exposition au soleil et se poursuit pendant 15 jours.
Traitement de la polyarthrite rhumatoïde : 2 ou 3 comprimés par jour en traitement d'attaque, puis 1 ou 2 comprimés par jour en traitement d'entretien.
Traitement du lupus érythémateux : la dose initiale est 1 ou 2 comprimés par jour. Le médecin adapte ensuite la dose en fonction de l'évolution des lésions.
Conseils
La chimioprophylaxie ne dispense pas des mesures destinées à empêcher les piqûres de moustiques : port de vêtements longs après le coucher du soleil, répulsifs sur les zones découvertes, insecticides, moustiquaire...
L'utilisation de moyens de prévention n'exclut pas totalement le risque de paludisme. Toute fièvre importante au cours d'un séjour en zone impaludée ou dans les 4 semaines qui suivent le retour peut traduire une crise de paludisme et nécessite une consultation médicale d'urgence pour rechercher le parasite dans le sang.
Une rechute après une crise de paludime peut toujours survenir, même si le traitement a été bien suivi.
Effets indésirables possibles du médicament NIVAQUINE
Très fréquents (plus de 10 % des cas) : intolérance intestinale pouvant se traduire par des nausées, des vomissements et des diarrhées, insomnie, maux de tête, démangeaisons.
Fréquents (1 à 10 % des cas) : dépression, étourdissements, troubles de l'accommodation, vision floue, éruption cutanée, réaction allergique (urticaire, œdème de Quincke).
Rares (moins de 0,1 % des cas) : agitation, anxiété, troubles du sommeil, confusion, hallucinations, atteinte des nerfs, coloration ardoisée, en particulier des ongles et des muqueuses, aggravation d'un psoriasis existant, chute de cheveux.
Très rares ou fréquence indéterminée : psychose, convulsions, torticolis, mouvements involontaires, bourdonnement d'oreilles, surdité, photosensibilité, réaction cutanée grave, troubles du rythme cardiaque, hypoglycémie, anomalie de la numération formule sanguine, augmentation des transaminases.
À dose élevée, lors d'un traitement prolongé : opacité de la cornée, régressant à l'arrêt du traitement (exceptionnellement irréversibles) ; rarement, atteinte de la rétine.
Il faut faire attention à ce qu'on poste. Les gens affirment pour desinformer. Ca fait pour ma part 25 ans que je me fournis de la nivaquine pour soigner des crises de paludismes. Soyons clair, depuis 25 ans on a toujours exiger de moi une goute épaisse ou une ordonnance. Alors je ne comprends pas ces discours pleins de suspi