- NEISVAC
Dans quel cas le médicament NEISVAC est-il prescrit ?
Ce vaccin est composé de fragments de méningocoques du groupe C. Il ne contient aucun germe vivant.
Il est utilisé dans la prévention des infections à méningocoques C (méningite essentiellement).
Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :
Présentations du médicament NEISVAC
Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
Composition du médicament NEISVAC
p dose | |
Polysaccharide de Neisseria meningitidis (groupe C) | 10 μg |
Anatoxine tétanique | + |
Contre-indications du médicament NEISVAC
Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie infectieuse grave ou de réaction allergique apparue lors d'une injection précédente d'un vaccin à base d'anatoxine tétanique (utilisée comme adjuvant dans ce vaccin).
Attention
Ce vaccin ne protège pas contre les méningites dues à d'autres germes que le méningocoque du groupe C.
En cas de fièvre élevée, de maladie aiguë, il est préférable de différer la vaccination.
Une «fausse méningite» fait partie des effets indésirables possibles de ce médicament : fièvre, maux de tête, intolérance à la lumière, raideur de la nuque. Cette notion doit être connue pour éviter des inquiétudes inutiles ; néanmoins, un examen médical est toujours nécessaire pour ne pas méconnaître une véritable méningite survenant par coïncidence et indépendamment du vaccin.
Comme pour tous les vaccins, des cas exceptionnels de réactions allergiques graves ont été constatés ; ce risque justifie la nécessité de réaliser la vaccination en milieu médical où un traitement d'urgence pourra alors être entrepris sans délai.
La présence d'une anatoxine tétanique dans la composition du vaccin n'entraîne pas de protection contre le tétanos ; elle est destinée à favoriser l'action du vaccin antiméningocoque.
Comme pour tous les produits injectables par voie intramusculaire, des précautions sont nécessaires en cas de traitement anticoagulant ou de baisse importante des plaquettes sanguines (risque d'hématome au point d'injection).
Interactions du médicament NEISVAC avec d'autres substances
Ce vaccin peut être injecté le même jour que d'autres vaccins, mais en changeant de site d'injection. Il ne doit pas être mélangé avec un autre produit injectable dans une même seringue. L'injection concomitante avec un vaccin antipneumococcique ne se justifie qu'en cas de nécessité médicale car l'interaction entre ces vaccins, même injectés séparément, n'a pas été étudiée.
Fertilité, grossesse et allaitement
Ce vaccin peut être pratiqué chez la femme enceinte ou allaitante en cas de nécessité immédiate liée à une exposition à la maladie.
Mode d'emploi et posologie du médicament NEISVAC
L'injection doit être réalisée par voie intramusculaire, de préférence dans l'épaule chez l'enfant ou l'adulte et dans la cuisse chez le nourrisson.
Posologie usuelle :
Nourrisson de 2 à 4 mois : 2 doses à 2 mois d'intervalle au minimum.
Nourrisson de plus de 4 mois, enfant et adulte : 1 injection unique.
Chez les nourrissons vaccinés entre 2 mois et 12 mois, une dose de rappel doit être administrée vers l'âge de 12 à 13 mois, en respectant un intervalle d'au moins 6 mois après la dernière injection.
Conseils
Les réactions fébriles dues aux vaccins peuvent être combattues en prenant du paracétamol.
Pour garder son efficacité, ce médicament doit être conservé entre + 2 °C et + 8 °C. Toutefois, une rupture de la chaîne du froid pendant une durée limitée (quelques heures à température ambiante inférieure à 25 °C) ne devrait pas prêter à conséquence. En pratique, en cas de nécessité, un délai de quelques heures peut séparer l'achat du vaccin en pharmacie de son stockage au réfrigérateur ou de la vaccination.
Ce vaccin ne doit pas être congelé.
Ce médicament est remboursable uniquement pour la vaccination des nourrissons de plus de 12 mois, les enfants et les adultes jusqu'à 24 ans, selon le schéma vaccinal à une dose, conformément aux recommandations du calendrier vaccinal.
Effets indésirables possibles du médicament NEISVAC
Fréquents : douleur, rougeur, œdème, sensibilité à la pression au point d'injection, fièvre supérieure à 38 °C, pleurs, somnolence, troubles du sommeil ou de l'appétit, diarrhée, vomissements (nourrissons et jeunes enfants), irritabilité, maux de tête, douleurs musculaires ou articulaires (adultes).
Pour beaucoup de ces troubles, il est difficile de préciser un lien de certitude avec ce vaccin, notamment du fait de l'injection concomitante d'un autre vaccin dans de nombreux cas. Ces troubles disparaissent en quelques jours.
Exceptionnellement : ganglions, réaction allergique, vertiges, convulsions, malaise, troubles de la sensibilité cutanée, fourmillements des extrémités, faiblesse musculaire.
Le taux de convulsions observées chez les enfants vaccinés n'est pas supérieur à celui observé généralement (hors vaccination), dans un contexte de fièvre et à cet âge.
Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.
Bonjour Fan74000, Pour l'aluminium et les vaccins, contrairement à ce que vous affirmez, rien n'a été démontré : www.academie-medecine.fr/... Chaque vaccination est un pari, le pari d'un bénéfice supérieur au risque pour une population. Il faut donc savoir raison garder, il est certes possible que tous les vacins commercialisés ne soient pas tous si utiles que cela (rapport bénéfice-risque incertain), mais ne pas non plus voir de manipulation systématique...