Sommaire
défériprone
pelliculage : hypromellose, macrogol 3350
colorant (pelliculage) : titane dioxyde
Cip : 3400936576285
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 30° durant 5 ans
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Ferriprox 500 mg comprimés pelliculés
Comprimé* (pelliculé, blanc à blanc cassé, en forme de gélule avec, sur une face divisée en deux, les inscriptions « APO » et « 500 » et rien sur l'autre face ; mesurant 7,1 mm x 17,5 mm x 6,8 mm).
Flacon de 100, avec fermeture sécurité enfants. Boîte de 1.
* Le comprimé est sécable. Il peut être divisé en deux demi-doses égales.
Ferriprox 1 000 mg comprimés pelliculés
Comprimé* (pelliculé, blanc à blanc cassé, en forme de gélule avec, sur une face divisée en deux, les inscriptions « APO » et « 1000 » et rien sur l'autre face ; mesurant 7,9 mm x 19,1 mm x 7 mm).
Flacon de 50, avec fermeture sécurité enfants. Boîte de 1.
* Le comprimé est sécable. Il peut être divisé en deux demi-doses égales.
COMPOSITION |
Ferriprox 500 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient 500 mg de défériprone.
Ferriprox 1 000 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé contient 1 000 mg de défériprone.
Ferriprox 500 mg comprimés pelliculés
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.
Pelliculage : hypromellose, macrogol 3350, dioxyde de titane.
Ferriprox 1 000 mg comprimés pelliculés
Noyau du comprimé : méthylcellulose 12 à 18 mPas, crospovidone, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hypromellose 2910, cellulose d'hydroxypropyle, macrogol 8000, dioxyde de titane.
INDICATIONS |
Ferriprox en monothérapie est indiqué dans le traitement de la surcharge en fer chez les patients présentant une thalassémie majeure lorsque le traitement chélateur en cours est contre-indiqué ou inadapté.
Ferriprox associé à un autre chélateur (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) est indiqué chez les patients présentant une thalassémie majeure lorsque la monothérapie avec un autre chélateur du fer est inefficace ou lorsque la prévention ou le traitement des conséquences de la surcharge en fer menaçant le pronostic vital (surcharge cardiaque principalement) justifie qu'on y remédie de manière rapide et efficace (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
Connectez-vous pour accéder à ce contenu
CONTRE-INDICATIONS |
Connectez-vous pour accéder à ce contenu
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Neutropénie/Agranulocytose |
La défériprone a démontré qu'elle peut entraîner une neutropénie, voire une agranulocytose (voir rubrique Effets indésirables « Description des réactions indésirables sélectionnées »). Le nombre absolu des polynucléaires neutrophiles (PNN) du patient doit être surveillé chaque semaine pendant la première année du traitement. Pour les patients chez qui Ferriprox n'a pas été interrompu au cours de la première année de traitement en raison d'une diminution du nombre de PNN, la fréquence de la surveillance des PNN peut être étendue à l'intervalle de transfusions sanguines du patient (toutes les 2 à 4 semaines) après un an de traitement par défériprone. |
Le passage d'une surveillance hebdomadaire du nombre absolu des PNN à une surveillance au moment des visites de transfusion après 12 mois de traitement par Ferriprox doit être envisagé au cas par cas, selon l'évaluation faite par le médecin de la compréhension qu'a le patient des mesures de réduction des risques requises pendant le traitement (voir la section Mises en garde et précautions d'emploi ci-dessous). |
Dans les études cliniques, la surveillance hebdomadaire de la numération des PNN a été efficace pour identifier les cas de neutropénie et d'agranulocytose. L'agranulocytose et la neutropénie disparaissent habituellement après l'arrêt du traitement par Ferriprox, mais des cas mortels d'agranulocytose ont été signalés. Si le patient développe une infection alors qu'il est traité par défériprone, le traitement doit être immédiatement interrompu et une numération des PNN doit être obtenue au plus vite. La numération des PNN devra ensuite être surveillée plus fréquemment. |
Les patients doivent savoir qu'il faut contacter leur médecin s'ils présentent des symptômes indiquant une infection (comme de la fièvre, des maux de gorge et des symptômes semblables à ceux de la grippe). Interrompre immédiatement l'administration de défériprone si le patient présente une infection. |
Les modalités suggérées pour la prise en charge des cas de neutropénie sont présentées ci-dessous. Il est recommandé de mettre en place ce protocole de prise en charge avant d'instaurer un traitement par la défériprone chez un patient.
Le traitement par la défériprone ne doit pas être débuté si le patient présente une neutropénie. Les risques d'agranulocytose et de neutropénie sont plus élevés, si le nombre initial de PNN est inférieur à 1,5 x 109/l.
Pour les cas de neutropénie (PNN < 1,5 x 109/l et > 0,5 x 109/l) :
Demander au patient d'arrêter immédiatement le traitement par la défériprone et tous autres médicaments susceptibles de provoquer une neutropénie. Il convient de conseiller au patient de limiter ses contacts avec les personnes de son entourage afin de réduire le risque d'infection éventuelle. Dès que le diagnostic est posé, pratiquer une numération formule sanguine (NFS), avec nombre de globules blancs, corrigé de façon à tenir compte de la présence de globules rouges nucléés, nombre de polynucléaires neutrophiles, et numération plaquettaire et répéter ces examens tous les jours par la suite. Une fois que le taux de polynucléaires neutrophiles est retourné à des valeurs normales, il est recommandé de continuer à surveiller la NFS, le nombre de globules blancs, le nombre de polynucléaires neutrophiles, et la numération plaquettaire toutes les semaines pendant trois semaines consécutives, afin de s'assurer de la récupération complète du patient. En cas de signes révélateurs d'une infection simultanément à la neutropénie, les cultures appropriées et les procédures de diagnostic nécessaires doivent être réalisées et le schéma thérapeutique adéquat mis en œuvre.
Pour l'agranulocytose (PNN < 0,5 x 109/l) :
Suivre les modalités et procédures décrites ci-dessus et administrer le traitement adéquat, par exemple des facteurs croissance granulocytaires, en commençant le jour même où l'événement est identifié et en poursuivant les administrations quotidiennement jusqu'à la résolution de la maladie. Fournir un isolement protecteur au malade et l'admettre à l'hôpital si la situation clinique l'indique.
Les données disponibles relatives à la réintroduction du médicament sont limitées. De ce fait, en cas de survenue de neutropénie, une réadministration du traitement est déconseillée. En cas de survenue d'agranulocytose, une réadministration du médicament est contre-indiquée.
Pouvoir cancérigène/mutagène
En raison des résultats de la génotoxicité obtenus, un pouvoir cancérigène de la défériprone ne peut être exclu (voir rubrique Sécurité préclinique).
Concentration d'ions zinc (Zn2+) dans le plasma
Il est recommandé de surveiller la concentration plasmatique du Zn2+ et de fournir un apport complémentaire au patient en cas de déficit.
Séropositifs pour le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ou autres patients immunodéprimés
Aucune donnée n'est disponible quant à l'emploi de la défériprone chez les séropositifs pour le VIH ou les autres patients immunodéprimés. Dans la mesure où la défériprone peut être associée à une neutropénie et une agranulocytose, la mise en œuvre d'un traitement chez les patients immunodéprimés ne devrait donc être envisagée que si les bénéfices l'emportent sur les risques encourus.
Insuffisance rénale ou hépatique et fibrose hépatique
Il n'existe aucune donnée relative à une utilisation chez les patients atteints d'une insuffisance rénale en phase terminale ou d'insuffisance hépatique sévère (voir rubrique Pharmacocinétique). La prudence doit être exercée chez les patients atteints d'insuffisance rénale en phase terminale ou présentant une dysfonction hépatique sévère. Les fonctions rénale et hépatique doivent faire l'objet d'une surveillance dans ces populations de patients pendant un traitement par défériprone. En cas d'augmentation persistante de l'alanine aminotransférase (ALT) sérique, une interruption du traitement par la défériprone doit être envisagée.
Chez les patients atteints de thalassémie, il existe une association entre fibrose hépatique et surcharge en fer et/ou hépatite C. Des mesures particulières doivent être prises afin de s'assurer que la chélation du fer est optimale chez les patients atteints d'hépatite C. Chez de tels patients, une surveillance étroite de l'histologie du foie est recommandée.
Coloration des urines
Il est conseillé de prévenir les patients de la possibilité de coloration rougeâtre/brune de leurs urines due à l'excrétion du complexe fer-défériprone.
Troubles neurologiques
Des troubles neurologiques ont été observés chez des enfants traités avec plus de deux fois et demie la dose maximale recommandée pendant plusieurs années, mais ont également été observés avec des doses standard de défériprone. Il est rappelé aux prescripteurs que la posologie dépassant 100 mg/kg/jour est déconseillée. En cas de troubles neurologiques, arrêter l'administration de la défériprone (voir les rubriques Effets indésirables et Surdosage).
Utilisation conjointe d'autres chélateurs du fer
Le recours à un traitement combiné doit être considéré au cas par cas. La réponse au traitement doit être évaluée périodiquement et la survenue d'événements d'effets indésirables étroitement surveillée. Des décès et des situations menaçant le pronostic vital (provoqués par l'agranulocytose) ont été signalés dans des cas d'utilisation conjointe de défériprone et déféroxamine. Il n'est pas recommandé d'avoir recours à un traitement combiné avec la déféroxamine lorsque la monothérapie avec l'un des chélateurs est adéquate ou lorsque le taux de ferritine sérique descend en dessous de 500 μg/l. Il n'existe que peu de données disponibles concernant l'utilisation combinée du Ferriprox et du déférasirox et il convient d'être très prudent lorsqu'une telle combinaison est envisagée.
INTERACTIONS |
Connectez-vous pour accéder à ce contenu
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Femmes en âge de procréer/contraception chez les hommes et les femmes
En raison de l'effet génotoxique potentiel de la défériprone (voir rubrique Sécurité préclinique), il est recommandé aux femmes en âge de procréer d'utiliser des mesures contraceptives efficaces et d'éviter de débuter une grossesse durant le traitement par Ferriprox et pendant 6 mois après l'arrêt du traitement.
Il est recommandé aux hommes d'utiliser des mesures contraceptives efficaces et de ne pas concevoir d'enfant durant le traitement par Ferriprox et pendant les 3 mois suivant l'arrêt du traitement.
Grossesse
Aucune donnée pertinente n'est disponible en ce qui concerne l'utilisation de la défériprone par les femmes enceintes. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Sécurité préclinique). Les risques possibles pour l'homme ne sont pas connus.
Il faut recommander aux femmes en âge de procréer d'interrompre immédiatement la prise de défériprone (voir rubrique Contre-indications).
Allaitement
On ne sait pas si la défériprone est excrétée dans le lait maternel. Aucune étude de reproduction prénatale ou postnatale n'a été menée chez les animaux. La défériprone ne doit pas être utilisée par les femmes qui allaitent. Si un traitement est inévitable, l'allaitement doit être interrompu (voir rubrique Contre-indications).
Fertilité
Aucun effet sur la fertilité ou le développement embryonnaire précoce n'a été observé chez l'animal (voir rubrique Sécurité préclinique).
EFFETS INDÉSIRABLES |
Connectez-vous pour accéder à ce contenu
SURDOSAGE |
Aucun cas de surdose aiguë n'a été signalé. Cependant, des troubles neurologiques (tels que des symptômes liés au cervelet, de la diplopie, un nystagmus latéral, un ralentissement psychomoteur, des mouvements de la main et de l'hypotonie axiale) ont été observés chez des enfants auxquels on avait délibérément prescrit plus de deux fois et demie la dose maximum recommandée de 100 mg/kg/jour pendant plusieurs années. Les troubles neurologiques ont diminué progressivement après l'arrêt de la prise du défériprone.
En cas de surdose, la supervision clinique étroite du patient est requise.
PHARMACODYNAMIE |
Connectez-vous pour accéder à ce contenu
PHARMACOCINÉTIQUE |
Connectez-vous pour accéder à ce contenu
SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Des études non cliniques ont été conduites sur plusieurs espèces animales, notamment la souris, le rat, le lapin, le chien et le singe.
Les observations les plus courantes chez les animaux ne présentant pas de surcharge en fer à des doses supérieures ou égales à 100 mg/kg/jour ont été des effets hématologiques tels qu'une hypocellularité de la moelle osseuse, ainsi que des diminutions du nombre de globules blancs, de globules rouges et/ou de plaquettes dans le sang périphérique.
Une atrophie du thymus, des tissus lymphoïdes et des testicules, ainsi qu'une hypertrophie des glandes surrénales, ont été rapportées à des doses supérieures ou égales à 100 mg/kg/jour chez les animaux ne présentant pas de surcharge en fer.
Aucune étude portant sur le pouvoir cancérigène n'a été réalisée chez l'animal avec la défériprone. Le pouvoir génotoxique éventuel de la défériprone a été évalué au cours d'une batterie complète de tests in vitro et in vivo. La défériprone n'a pas révélé de propriétés mutagènes directes ; cependant, elle a fait preuve de caractéristiques clastogènes au cours des analyses in vitro et chez les animaux.
La défériprone s'est révélée tératogène et embryotoxique au cours des études de reproduction chez les rates et les lapines enceintes ne présentant pas de surcharge en fer à des doses au moins aussi basses que 25 mg/kg/jour. Aucun effet sur la fertilité ou le développement embryonnaire précoce n'a été observé chez des rats mâles et femelles ne présentant pas de surcharge en fer et ayant reçu de la défériprone par voie orale à des doses allant jusqu'à 75 mg/kg deux fois par jour pendant 28 jours (mâles) ou 2 semaines (femelles) avant accouplement et jusqu'à la fin de la période d'accouplement (mâles) ou du développement embryonnaire précoce (femelles). Chez les femelles, un effet sur le cycle œstral a induit un retard d'accouplement à toutes les doses.
Aucune étude de reproduction prénatale ou postnatale n'a été conduite chez l'animal.
DURÉE DE CONSERVATION |
Ferriprox 500 mg comprimés pelliculés
5 ans.
Ferriprox 1 000 mg comprimés pelliculés
4 ans.
À utiliser dans les 50 jours consécutifs à l'ouverture.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Ferriprox 500 mg comprimés pelliculés
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
Ferriprox 1 000 mg comprimés pelliculés
À conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
Conserver le flacon soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
|
Collect et inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 65 % dans les indications :
Prix de cession (HT) par UCD :
UCD 3400892203065 (comprimé à 500 mg) : 0,694 euros.
AMM |
|
Collect et inscrit sur la liste de rétrocession avec prise en charge à 65 % dans les indications :
Prix de cession (HT) par UCD :
UCD 3400893559055 (comprimé à 1000 mg) : 1,387 euros.