Poudre : | par flacon |
Leuproréline
| 3,75 mg |
Excipients : Poudre : gélatine, copolymère d'acide DL-lactique et d'acide glycolique (75/25 mol pour cent), D-mannitol.
Solvant : carmellose sodique, D-mannitol, polysorbate 80, eau pour préparations injectables.
- Cancer de la prostate :
- Traitement du cancer de la prostate localement avancé ou métastatique.
- Traitement concomitant et adjuvant à la radiothérapie externe dans le cancer de la prostate localement avancé (stade T3-T4 de la classification TNM ou stade C de la classification AUA).
- Traitement de la puberté précoce centrale (avant 9 ans chez la fille, avant 10 ans chez le garçon).
- Traitement de l'endométriose à localisation génitale et extragénitale (du stade I au stade IV). L'expérience clinique relative au traitement de l'endométriose est limitée aux femmes âgées de 18 ans et plus. Durée du traitement : cf Posologie et Mode d'administration.
- Traitement du cancer du sein métastatique hormono-dépendant de la femme préménopausée quand une suppression de la fonction ovarienne est nécessaire.
- Traitement préopératoire des fibromes utérins :
- associés à une anémie (avec un taux d'hémoglobine ≤ 8 g/dl),
- dans le cas où une réduction de la taille du fibrome est nécessaire pour faciliter ou modifier la technique opératoire : chirurgie endoscopique, chirurgie transvaginale.
La durée du traitement est limitée à 3 mois.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Mises en garde :
Il existe un risque accru de survenue de dépression incidente (qui peut être sévère) chez les patients traités par agonistes de la GnRH, tels que la leuproréline. Les patients doivent être informés en conséquence et traités de façon appropriée si des symptômes apparaissent.
Une apoplexie hypophysaire peut survenir de façon très rare lors de la première administration chez des patients présentant un adénome hypophysaire, en particulier gonadotrope. Les symptômes qui peuvent évoquer cette pathologie sont des céphalées et des troubles visuels.
Les traitements par privation androgénique peuvent allonger l'intervalle QT.
Chez les patients ayant un antécédent ou des facteurs de risque d'allongement de l'intervalle QT et chez les patients recevant un traitement concomitant qui risque d'allonger l'intervalle QT (cf Interactions), le rapport bénéfice/risque incluant le risque potentiel de torsades de pointes devra être évalué avant l'instauration du traitement par Enantone.
Des cas de convulsions ont été rapportés chez les patients traités par la leuproréline après sa mise sur le marché. Ces convulsions ont été observées aussi bien chez les adultes que chez les enfants, avec ou sans antécédents, troubles, ou facteurs de risque liés aux convulsions.
Des cas d'hypertension intracrânienne idiopathique (méningite séreuse) ont été rapportés chez des patients recevant de la leuproréline. Les patients doivent être avertis de la possibilité de signes et symptômes d'hypertension intracrânienne idiopathique, notamment des céphalées sévères ou récurrentes, de troubles visuels et d'acouphènes. En présence d'une hypertension intracrânienne idiopathique, l'interruption du traitement par leuproréline doit être envisagée.
-
Cancer de la prostate :
- Mise en route du traitement :
- Des cas isolés d'aggravation, le plus souvent transitoire, des symptômes cliniques (douleurs osseuses en particulier) ont été rapportés lors de la mise en route d'un traitement par les analogues de la GnRH. Ils justifient une surveillance médicale particulièrement attentive durant les premières semaines du traitement chez les patients porteurs d'une obstruction des voies excrétrices et chez les malades présentant des métastases vertébrales (cf Effets indésirables). Pour la même raison, la mise en route du traitement chez les sujets présentant des signes prémonitoires de compression médullaire doit être soigneusement pesée.
- Une élévation transitoire des phosphatases acides en début de traitement peut être observée.
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Cancer de la prostate, endométriose, cancer du sein métastatique et traitement préopératoire des fibromes utérins :
- Chez l'homme, une privation à long terme d'androgènes par orchidectomie bilatérale ou par administration d'analogues de la GnRH est associée à un risque accru de perte osseuse qui, chez les patients présentant des facteurs de risque additionnels, peut entraîner une ostéoporose et accroître le risque de fracture osseuse (cf Effets indésirables).
- Chez la femme, une privation à long terme d'œstrogènes par ovariectomie bilatérale, une ablation des ovaires, ou l'administration d'analogues de la GnRH, est associée à un risque accru de perte osseuse qui, chez les patients présentant des facteurs de risque additionnels, peut entraîner une ostéoporose et accroître le risque de fracture osseuse (cf Effets indésirables).
- L'inhibition de la production d'hormones sexuelles endogènes, comme lors du traitement de privation d'androgènes (tel qu'identifié à partir de données épidémiologiques) ou de privation en œstrogènes (par exemple chez les femmes ménopausées) est associée à des modifications métaboliques (par exemple réduction de la tolérance au glucose ou aggravation de diabètes préexistants) ainsi qu'à un risque accru de maladies cardiovasculaires.
- Cependant, les données prospectives n'ont pas confirmé le lien entre le traitement par des analogues de la GnRH et une augmentation de la mortalité cardiovasculaire. Les patients à risque élevé de maladies métaboliques ou cardiovasculaires doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée.
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Endométriose, cancer du sein métastatique et traitement préopératoire des fibromes utérins :
- Il est indispensable de vérifier, avant toute prescription d'Enantone LP 3,75 mg, l'absence de grossesse.
- A l'initiation du traitement, une aggravation transitoire de l'état clinique du patient peut survenir. Cependant, cela peut disparaître avec la poursuite du traitement.
- Avant l'administration de leuproréline, des saignements vaginaux anormaux doivent être recherchés, le diagnostic doit être confirmé et une prise en charge appropriée doit être mise en place.
- Il est conseillé, comme avec tous les autres agonistes de la GnRH, de surveiller les patientes présentant un état ostéoporotique lors de traitement prolongé.
- En cas d'association d'une hormonothérapie de substitution au traitement de l'endométriose par Enantone, les mises en garde et les précautions d'emploi des œstroprogestatifs doivent être respectées.
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Cancer du sein métastatique :
- Chez les patientes présentant un cancer du sein, comme avec les autres agonistes de la GnRH, il peut y avoir une augmentation possible et transitoire, en début de traitement, des signes et symptômes devant être traités de façon symptomatique.
Précautions d'emploi :
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Cancer de la prostate :
- Il peut être utile de vérifier périodiquement la testostéronémie qui ne doit pas être supérieure à 1 ng/ml.
- La réponse thérapeutique peut être évaluée au niveau osseux par examen scintigraphique et/ou scannographique ; au niveau prostatique, la réponse sera appréciée par (outre l'examen clinique et le toucher rectal) échographie et/ou par examen scannographique.
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Endométriose, cancer du sein et traitement préopératoire des fibromes utérins :
- L'administration régulière toutes les 4 semaines d'une injection d'Enantone LP 3,75 mg entraîne constamment une aménorrhée hypogonadotrophique.
- En dehors du premier mois, la survenue de métrorragies au cours du traitement est anormale et doit conduire à la réalisation d'un dosage du taux d'estradiol plasmatique. Si celui-ci est inférieur à 50 pg/ml, la recherche d'éventuelles lésions organiques associées doit être effectuée.
- En cas de traitement des fibromes utérins, des métrorragies sévères peuvent survenir au cours du traitement en raison d'une dégénérescence aiguë des fibromes. Les patientes doivent être averties de la possibilité de survenue de saignements anormaux ou de douleurs.
- Dans le cas d'un traitement de l'endométriose associant Enantone et une hormonothérapie de substitution (« add-back therapy »), des métrorragies peuvent se produire, en relation avec le traitement hormonal de substitution.
- En cas d'association de l'hormonothérapie de substitution au traitement de l'endométriose par Enantone, des précautions particulières sont nécessaires afin d'écarter les patientes présentant une thrombophilie.
- En cas d'administration prolongée, il est recommandé de surveiller la masse osseuse afin de mieux prendre en compte le risque d'ostéoporose (cf Effets indésirables).
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Puberté précoce centrale :
- Avant de commencer le traitement, un diagnostic précis de puberté précoce centrale idiopathique et/ou neurogénique doit être posé. Chez les filles, une grossesse doit être exclue.
- Le traitement est un traitement au long cours, adapté de manière individuelle.
- Enantone LP 3,75 mg doit être administré dans la mesure du possible de manière régulière chaque mois. Un retard exceptionnel de quelques jours dans la date de l'injection (30 ± 2 jours) n'influence pas les résultats du traitement.
- Dans le cas d'un abcès stérile au site d'injection (principalement rapporté en cas d'administration IM de doses supérieures aux doses recommandées), l'absorption de leuproréline peut être diminuée. Dans ce cas, les paramètres hormonaux (testostérone, estradiol) doivent être surveillés à intervalle de 2 semaines (cf Posologie et Mode d'administration).
- Le traitement des enfants avec une tumeur cérébrale évolutive doit faire l'objet d'une évaluation individuelle attentive du rapport bénéfice/risque.
- Après la première injection chez les filles, des saignements vaginaux, des spottings et des sécrétions peuvent apparaître en signe de privation hormonale. L'apparition de saignements vaginaux au-delà des deux premiers mois de traitement doit être explorée.
- Le traitement par les agonistes de la GnRH peut entraîner une diminution de la densité minérale osseuse (DMO). Toutefois, après l'arrêt du traitement, le bilan ultérieur de la masse osseuse est préservé et le pic de croissance de la masse osseuse à la fin de la puberté ne semble pas être affecté par le traitement.
- Une épiphysiolyse fémorale peut se produire après l'arrêt du traitement. Il se pourrait que ce soit consécutif à l'affaiblissement du cartilage de conjugaison en raison des faibles concentrations en œstrogène pendant le traitement par les agonistes de la GnRH et à l'augmentation de la vitesse de croissance qui se produit après l'arrêt du traitement et qui faciliterait le déplacement des épiphyses.
-
Sodium :
- Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse :
Les données actuellement disponibles sur les effets de cette classe de produits au cours de la grossesse sont les suivants :
Chez l'animal, les études effectuées n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation par mégarde d'analogues de la GnRH, sur des effectifs limités de grossesses exposées, n'a révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
Cependant, par mesure de précaution, Enantone ne devra pas être utilisé chez les femmes enceintes.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception (méthode non hormonale) pendant le traitement par leuproréline et jusqu'à la reprise des règles.
Allaitement :
En l'absence de données concernant le passage de ce médicament dans le lait et les effets éventuels sur l'enfant nourri au sein, Enantone ne devra pas être utilisé en cas d'allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Les effets d'Enantone LP 3,75 mg sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Les vertiges, les troubles de la vue, la faiblesse des membres inférieurs, la fatigue et la somnolence étant des effets indésirables possibles du traitement ou la conséquence de la maladie sous-jacente, l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
-
Durée de conservation :
- 3 ans.
A conserver à température ambiante, à l'abri de la chaleur.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
- Mettre le pouce sur le point bleu et casser l'ampoule de solvant en exerçant une flexion à ce niveau.
- A l'aide de la seringue et de l'aiguille rose, soutirer le contenu de l'ampoule de solvant et l'introduire dans le flacon de poudre pour reconstituer la suspension.
Ce solvant est spécifique d'Enantone LP 3,75 mg : il ne devra jamais être remplacé par un autre solvant.
- Bien agiter la préparation.
- Aspirer le mélange obtenu en s'assurant que la totalité de la suspension a bien été soutirée.
- Changer l'aiguille afin de procéder à l'injection : il conviendra d'utiliser l'aiguille bleue pour une injection sous-cutanée et l'aiguille verte pour une injection intramusculaire.
- Injecter la suspension immédiatement après reconstitution.
La présence du système de sécurité de l'aiguille est destinée à protéger le personnel soignant contre le risque de piqûre accidentelle.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
LISTE I
AMM | 3400937575256 (2006, RCP rév 12.09.2022). |
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Prix : | 81,28 euros (1 flacon + 1 ampoule + 1 dispositif). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |