Sommaire
immunoglobulines humaines normales
Cip : 3400955052449
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)
Cip : 3400955052456
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)
Cip : 3400955052463
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Cip : 3400955067290
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)
Cip : 3400955052432
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 25° durant 24 mois (Conserver à l'abri de la lumière, Conserver dans son emballage, Ne pas congeler)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Solution injectable par voie SC à 200 mg/ml.
La solution est limpide et incolore, jaune pâle ou brun clair.
pH de 4,6 à 5,1 (mesuré par une dilution à 1 % dans du sérum physiologique).
Flacon de 5 ml, 10 ml, 20 ml, 40 ml ou 50 ml, boîtes unitaires.
COMPOSITION |
Immunoglobuline humaine normale (Ig SC)
Un ml contient :
Immunoglobuline humaine normale : 200 mg
(pureté d'au moins 98 % d'IgG)
Distribution des sous-classes d'IgG (valeurs approx.) :
La teneur maximale en IgA est de 280 microgrammes/ml.
Produit à partir du plasma de donneurs humains.
Glycine, eau pour préparations injectables.
INDICATIONS |
Indications pour une administration par voie sous-cutanée (Ig SC)
Traitement substitutif chez l'adulte, l'enfant et l'adolescent (de 0 à 18 ans) atteints de :
* DAAS : défaut de réponse vaccinale définie par un échec du doublement du titre des anticorps IgG après un vaccin pneumococcique utilisant des antigènes polypeptidiques et polysaccharidiques.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Si CUVITRU est accidentellement administré dans un vaisseau sanguin, les patients pourraient développer un choc.
Il convient de respecter scrupuleusement le débit de perfusion et les instructions d'administration recommandées indiquées à la rubrique Posologie et mode d'administration. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter tout symptôme éventuel. Si le produit reste dans une seringue siliconée pendant plus de deux heures, des particules visibles peuvent se former.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment chez les patients recevant pour la première fois une immunoglobuline humaine normale ou, dans de rares cas, lors d'un changement d'immunoglobuline humaine normale ou lorsqu'un long intervalle s'est écoulé depuis la perfusion précédente.
Les complications peuvent souvent être évitées :
Tous les autres patients devront être maintenus en observation pendant au moins 20 minutes après la fin de la perfusion.
En cas d'effet indésirable, le débit d'administration doit être réduit ou la perfusion interrompue. Une suspicion d'hypersensibilité grave ou de réaction de type anaphylactique nécessite l'arrêt immédiat de l'injection. Le traitement requis dépend de la nature et de la sévérité de l'effet indésirable.
En cas de choc, un traitement médical standard du choc doit être instauré.
Une augmentation du nombre et de la gravité des effets indésirables peut survenir lorsque les patients commencent l'administration manuelle. Par conséquent, les patients pour lesquels une administration manuelle est envisagée doivent être stables sur le plan médical et formés de manière adéquate à la reconnaissance des effets indésirables graves et aux mesures à prendre en cas d'apparition de ceux-ci.
Hypersensibilité
Les véritables réactions allergiques sont rares. Elles peuvent survenir en particulier chez les patients avec présence d'anticorps anti-IgA qui doivent être traités avec une prudence particulière. Les patients avec présence d'anticorps anti-IgA, pour lesquels le traitement par IgG par voie sous-cutanée reste la seule option, doivent être traités avec CUVITRU uniquement sous surveillance médicale étroite. CUVITRU contient des traces d'IgA (280 microgrammes/ml maximum).
Dans de rares cas, l'immunoglobuline humaine normale peut provoquer une chute de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chez les patients ayant toléré de précédentes administrations d'immunoglobuline humaine normale.
Thrombo-embolie
Des événements thromboemboliques artériels et veineux, tels qu'un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral, une thrombose veineuse profonde et une embolie pulmonaire, ont été associés à l'utilisation d'immunoglobulines. Il convient d'être particulièrement prudent avec les patients présentant des facteurs de risque pré-existants d'événements thromboemboliques (tels qu'un âge avancé, une hypertension, un diabète ou des antécédents de maladie vasculaire ou d'épisodes thrombotiques, des patients atteints de troubles thrombophiliques acquis ou congénitaux, des patients en immobilisation prolongée, des patients avec une hypovolémie grave, des patients souffrant de maladies augmentant la viscosité du sang). Les patients doivent être informés des premiers symptômes d'événements thromboemboliques, notamment la difficulté respiratoire, la douleur et le gonflement d'un membre, les troubles neurologiques focaux et la douleur thoracique, et ils doivent être avertis de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin en cas d'apparition de ces symptômes.
Les patients doivent être suffisamment hydratés avant l'administration. Il convient de surveiller les signes et symptômes de thrombose et d'évaluer la viscosité du sang des patients présentant un risque d'hyperviscosité.
Complications rénales
Des cas d'effets indésirables rénaux sévères ont été rapportés chez des patients traités par immunoglobuline, particulièrement avec des produits contenant du saccharose (CUVITRU ne contient pas de saccharose). Il s'agissait notamment d'insuffisance rénale aiguë, de nécrose tubulaire aiguë, de néphropathie tubulaire proximale et de néphrose osmotique. Les facteurs d'exacerbation du risque de complications rénales englobent, sans s'y limiter, une insuffisance rénale pré-existante, un diabète, une hypovolémie, l'administration concomitante de médicaments néphrotoxiques, un âge supérieur à 65 ans, une septicémie, une hyperviscosité et une paraprotéinémie.
Syndrome de méningite aseptique (SMA)
Le syndrome de méningite aseptique (SMA) a été signalé en association avec l'administration d'immunoglobuline, y compris CUVITRU (voir rubrique Effets indésirables – Post commercialisation). Le SMA peut être plus fréquent chez les patients de sexe féminin.
L'interruption du traitement par immunoglobuline peut résulter en une rémission sans séquelle du SMA après plusieurs jours. Les symptômes se déclarent généralement plusieurs heures à 2 jours après le traitement par immunoglobuline. Les analyses du liquide céphalo-rachidien montrent fréquemment une pléocytose pouvant atteindre plusieurs milliers de cellules par mm3, majoritairement de la lignée granulocytaire, ainsi que des taux de protéines élevés, jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl.
Les patients doivent être informés des premiers symptômes, à savoir fortes céphalées, raideur de la nuque, endormissement, fièvre, photophobie, nausées et vomissements.
Hémolyse
CUVITRU contient des anticorps anti-érythrocytaires susceptibles d'agir comme des hémolysines et d'induire in vivo le recouvrement des globules rouges par de l'immunoglobuline. Cela peut entraîner un résultat positif au test direct à l'antiglobuline (TDA, test direct de Coombs) et, dans de rares cas, une hémolyse. Une anémie hémolytique différée peut se développer suite à un traitement par immunoglobuline en raison de la séquestration accrue de globules rouges. Des cas d'anémie hémolytique aiguë, correspondant à une hémolyse intravasculaire, ont été rapportés.
Interférence avec les tests sérologiques
Après une injection d'immunoglobulines, l'augmentation transitoire de la concentration des divers anticorps transférés passivement dans le sang des patients peut être responsable de résultats faussement positifs lors de dosages sérologiques, notamment concernant l'hépatite virale A et B, la rougeole et la varicelle. La transmission passive d'anticorps contre les antigènes de surface érythrocytaires (p. ex. A, B, D) peut interférer avec certains tests sérologiques portant sur les anticorps anti-érythrocytaires tels que le test direct à l'antiglobuline (TDA, test direct de Coombs).
L'administration de CUVITRU peut engendrer des résultats faussement positifs dans des tests qui dépendent de la détection de bêta‑D‑glucanes pour diagnostiquer des infections fongiques. Ces données peuvent persister pendant les semaines qui suivent la perfusion du produit.
Agents transmissibles
Les mesures standards de prévention du risque de transmission d'agents infectieux par les médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d'infection sur chaque don et sur les mélanges de plasma, ainsi que la mise en œuvre dans le procédé de fabrication d'étapes efficaces pour l'inactivation/élimination virale. En dépit de cela, le risque de transmission d'agents infectieux par l'administration de médicaments préparés à base de sang ou de plasma humain ne peut être totalement exclu. Ceci s'applique également aux virus inconnus ou émergents et aux autres types d'agents infectieux.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces pour les virus enveloppés, tels que le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus de l'hépatite B (VHB) et le virus de l'hépatite C (VHC) et pour les virus non enveloppés de l'hépatite A et du parvovirus B19.
L'expérience clinique est rassurante, ne rapportant pas de transmission du virus de l'hépatite A ni du parvovirus B19 par les immunoglobulines, les anticorps présents contribuant probablement à la sécurité virale du produit.
Il est fortement recommandé, à chaque administration de CUVITRU à un patient, d'enregistrer le nom et le numéro de lot du médicament afin de maintenir un lien entre le patient et le lot du produit.
Population pédiatrique
Les mises en garde et précautions d'emploi mentionnées s'appliquent aux adultes comme aux enfants.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Les médecins doivent évaluer le rapport risque/bénéfice et ne prescrire CUVITRU qu'en cas de nécessité manifeste.
Grossesse
La sécurité de ce médicament chez les femmes enceintes n'a pas été évaluée au cours d'études cliniques contrôlées. Il doit donc être prescrit avec vigilance aux femmes enceintes et à celles qui allaitent. Il a été démontré que les produits à base d'immunoglobuline pénètrent dans le placenta, et ceci de façon plus importante pendant le troisième trimestre. L'expérience clinique avec les immunoglobulines suggère qu'aucun effet néfaste n'est attendu sur le déroulement de la grossesse, sur le fœtus ni sur le nouveau-né.
Allaitement
Les immunoglobulines sont excrétées dans le lait et peuvent contribuer à protéger le nouveau-né des agents pathogènes qui peuvent pénétrer dans les muqueuses.
Fertilité
L'expérience clinique concernant les immunoglobulines suggère qu'aucun effet délétère sur la fertilité n'est attendu.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
L'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être affectée par certains effets indésirables associés à CUVITRU. Les patients qui présentent des effets indésirables pendant le traitement doivent attendre leur disparition avant de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Les conséquences d'un surdosage sont inconnues.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Les immunoglobulines sont des composants normaux du corps humain.
Les données non cliniques ne révèlent pas de risque particulier pour l'homme selon les études conventionnelles de pharmacologie de sécurité et de toxicité relatives aux immunoglobulines. CUVITRU était bien toléré localement en cas de perfusion par voie sous-cutanée chez l'animal. Les études de toxicologie en administration répétée et des fonctions de reproduction chez l'animal sont irréalisables en raison de l'induction du développement d'anticorps aux protéines hétérologues, à l'origine d'interférences.
Aucune étude à long terme sur l'animal pour évaluer le potentiel carcinogène de CUVITRU ou son effet sur la fertilité n'a été réalisée. Un test de mutagénicité in vitro a été réalisé pour l'IGI, 10 % et n'a révélé aucune preuve de mutagénicité.
INCOMPATIBILITÉS |
L'administration de CUVITRU avec d'autres médicaments n'est pas recommandée.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
CUVITRU ne doit pas être dilué.
DURÉE DE CONSERVATION |
2 ans
Une fois ouvert, utiliser immédiatement.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne pas congeler le produit.
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Si le produit est conservé au réfrigérateur, les flacons non ouverts doivent être placés à température ambiante pendant 90 minutes minimum avant utilisation et conservés à température ambiante pendant l'administration. Ne pas utiliser d'appareil pour réchauffer, dont un four à micro-ondes.
Les solutions troubles ou présentant des dépôts ne doivent pas être utilisées.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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