CORTANCYL 1 mg cp

PREDNISONE 1 mg cp (CORTANCYL)Copié !
Commercialisé Tension d'approvisionnement
Tension d'approvisionnement Information source ANSM

Sommaire

Documents de référence
  • Avis de la transparence (SMR/ASMR) (2)
Synthèse
Classification pharmacothérapeutique VIDAL
Anti-inflammatoires > Anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS) : corticoïdes > AIS voie orale (Prednisone)
Pneumologie > Asthme et bronchopneumopathies chroniques > Corticoïdes > Voie orale (Prednisone)
Classification ATC
HORMONES SYSTEMIQUES, HORMONES SEXUELLES EXCLUES > CORTICOIDES A USAGE SYSTEMIQUE > CORTICOIDES A USAGE SYSTEMIQUE NON ASSOCIES > GLUCOCORTICOIDES (PREDNISONE)
Substance

prednisone

Excipients
amidon de maïs, talc, magnésium stéarate
Excipients à effet notoire :

EEN sans dose seuil :  lactose

Présentation
CORTANCYL 1 mg Cpr Plq/30

Cip : 3400930258972

Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 36 mois

Commercialisé
Source : RCP du 09/01/2024
Monographie

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé.
Boîte de 30, sous plaquette.

COMPOSITION

Pour un comprimé :

Prednisone : 1 mg

Excipient à effet notoire : lactose


Excipients :

Amidon de maïs, talc, stéarate de magnésium, lactose.


INDICATIONS

AFFECTIONS OU MALADIES :

  • COLLAGENOSES-CONNECTIVITES
    • Poussées évolutives de maladies systémiques, notamment : lupus érythémateux disséminé, vascularite, polymyosite, sarcoïdose viscérale.
  • DERMATOLOGIQUES
    • dermatoses bulleuses auto-immunes sévères, en particulier pemphigus et pemphigoïde bulleuse ;
    • formes graves des angiomes du nourrisson ;
    • certaines formes de lichen plan ;
    • certaines urticaires aiguës ;
    • formes graves de dermatoses neutrophiliques.
  • DIGESTIVES
    • poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladie de Crohn ;
    • hépatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose) ;
    • hépatite alcoolique aiguë sévère, histologiquement prouvée.
  • ENDOCRINIENNES
    • thyroïdite subaiguë de De Quervain sévère ;
    • certaines hypercalcémies.
  • HEMATOLOGIQUES
    • purpuras thrombopéniques immunologiques sévères ;
    • anémies hémolytiques auto-immunes ;
    • en association avec diverses chimiothérapies dans le traitement d'hémopathies malignes lymphoïdes ;
    • érythroblastopénies chroniques acquises ou congénitales.
  • INFECTIEUSES
    • péricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu le pronostic vital ;
    • pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère.
  • NEOPLASIQUES
    • traitement anti-émétique au cours des chimiothérapies antinéoplasiques ;
    • poussée œdémateuse et inflammatoire associée aux traitements antinéoplasiques (radio et chimiothérapie).
  • NEPHROLOGIQUES
    • syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes ;
    • syndrome néphrotique des hyalinoses segmentaires et focales primitives ;
    • stade III et IV de la néphropathie lupique ;
    • sarcoïdose granulomateuse intrarénale ;
    • vascularites avec atteinte rénale ;
    • glomérulonéphrites extra-capillaires primitives.
  • NEUROLOGIQUES
    • myasthénie ;
    • œdème cérébral de cause tumorale ;
    • polyradiculonévrite chronique, idiopathique, inflammatoire ;
    • spasme infantile (syndrome de West)/syndrome de Lennox-Gastaut ;
    • sclérose en plaques en poussée, en relais d'une corticothérapie intraveineuse.
  • OPHTALMOLOGIQUES
    • uvéite antérieure et postérieure sévère ;
    • exophtalmies œdémateuses ;
    • certaines neuropathies optiques, en relais d'une corticothérapie intraveineuse (dans cette indication, la voie orale en première intention est déconseillée).
  • ORL
    • certaines otites séreuses ;
    • polypose nasosinusienne ;
    • certaines sinusites aiguës ou chroniques ;
    • rhinites allergiques saisonnières en cure courte ;
    • laryngite aiguë striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l'enfant.
  • RESPIRATOIRES
    • asthme persistant de préférence en cure courte en cas d'échec du traitement par voie inhalée à fortes doses ;
    • exacerbations d'asthme, en particulier asthme aigu grave ;
    • bronchopneumopathie chronique obstructive en évaluation de la réversibilité du syndrome obstructif ;
    • sarcoïdose évolutive ;
    • fibroses pulmonaires interstitielles diffuses.
  • RHUMATOLOGIQUES
    • polyarthrite rhumatoïde et certaines polyarthrites ;
    • pseudo polyarthrite rhizomélique et maladie de Horton ;
    • rhumatisme articulaire aigu ;
    • névralgies cervico-brachiales sévères et rebelles.

TRANSPLANTATION D'ORGANE ET DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES ALLOGENIQUES :

  • prophylaxie ou traitement du rejet de greffe ;   
  • prophylaxie ou traitement de la réaction du greffon contre l'hôte.   

POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION

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CONTRE-INDICATIONS

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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI

Mises en garde spéciales

En cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pas contre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

En cas d'antécédent ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d'une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicales, subtropicales, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie. Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.

Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l'apparition de pathologies infectieuses.

En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.

L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas d'affections gastro-intestinales telles que des colites ulcéreuses, diverticulite, anastomoses intestinales récentes (risque de perforation), ulcères gastroduodénaux (risque de complication), insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave. Les ulcères gastroduodénaux doivent être traités de façon appropriée.

Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.

Ce médicament est déconseillé en association avec des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique, avec les inhibiteurs puissants du CYP3A, avec le mifamurtide (voir rubrique Interactions).

Troubles visuels : des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'un glaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreuse centrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voie systémique ou locale.

La survenue de crises liées à la présence d'un phéochromocytome, et pouvant être fatales a été rapportée après administration de corticostéroïdes. Les corticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients chez qui un phéochromocytome est suspecté ou identifié, qu'après une évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque (voir rubrique Effets indésirables).

La prednisone doit être administrée avec précaution chez les patients atteints du syndrome de Cushing.

Depuis la commercialisation, un syndrome de lyse tumorale (SLT) a été rapporté chez des patients présentant des hémopathies malignes suite à l'utilisation de CORTANCYL 1 mg, comprimé seul ou en association avec d'autres agents de chimiothérapie. Les patients à haut risque de SLT, tels que les patients avec un taux de prolifération élevé, une charge tumorale élevée et une haute sensibilité aux agents cytotoxiques doivent être étroitement surveillés et des précautions appropriées doivent être prises (voir rubrique Effets indésirables).

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

Précautions particulières d'emploi

Chez les patients diabétiques

L'efficacité de l'insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants est diminuée par la prednisone. Le patient doit être prévenu de cette baisse d'efficacité. Le patient doit renforcer l'autosurveillance glycémique (sanguine et urinaire) surtout en début de traitement. La posologie de l'antidiabétique doit éventuellement être adaptée pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.

En cas de traitement par corticoïdes au long cours :

  • Un régime pauvre en sucres d'absorption rapide et hyperprotidique doit être associé, en raison de l'effet hyperglycémiant et du catabolisme protidique avec négativation du bilan azoté.
    Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'une élévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduit pour des posologies quotidiennes supérieures à 15 ou 20 mg d'équivalent prednisone et modéré dans les traitements au long cours à doses faibles.
  • La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme cardiaque ou d'associations à un traitement hypokaliémiant. En cas de supplémentation potassique chez les patients à risque de troubles du rythme cardiaque ou en cas d'association avec un médicament hypokaliémiant, les taux sériques de potassium doivent être surveillés de façon appropriée.
  • Le patient doit avoir systématiquement un apport en calcium et vitamine D.
  • Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.
  • Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole. Ces maladies virales peuvent être particulièrement graves chez les patients traités avec des corticoïdes.
  • Crise rénale sclérodermique : des précautions s'imposent pour les patients souffrant de sclérose systémique, car une incidence accrue de crise rénale sclérodermique (susceptible d'être fatale) accompagnée d'hypertension et d'une diminution du débit urinaire a été signalée en cas d'administration d'une dose journalière de 15 mg ou plus de prednisolone. La pression sanguine et la fonction rénale (créatinine S) doivent dès lors être vérifiées régulièrement. En cas de suspicion de crise rénale, la pression sanguine doit être minutieusement contrôlée.
  • La forme pharmaceutique de ce médicament n'est pas adaptée aux enfants de moins de 6 ans (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Cependant, des cardiomyopathies hypertrophiques ont été rapportées après administration systémique d'autres glucocorticoïdes chez des nourrissons prématurés. Chez les nourrissons traités par des glucocorticoïdes à usage systémique, des échographies cardiaques doivent être effectuées pour surveiller la structure et la fonction myocardique.
  • L'arrêt des corticoïdes après un traitement prolongé doit se faire progressivement. Les risques associés à un arrêt brutal du traitement sont l'exacerbation ou la récidive de la maladie sous-jacente, l'insuffisance corticosurrénalienne aiguë (en particulier dans les situations de stress, par exemple lors d'infections, après un accident, lors d'un effort physique intense) ou un syndrome de sevrage aux corticoïdes. Le syndrome de sevrage aux corticoïdes peut présenter un ensemble de symptômes, dont les plus typiques sont une fièvre, une anorexie, des nausées, une léthargie, des malaises, des arthralgies, une desquamation de la peau, une asthénie, une hypotension et une perte de poids.
  • Des cas de glaucomes et/ou cataractes ont été rapportés chez les patients traités par corticoïdes. Par conséquent, une surveillance étroite est nécessaire en cas d'apparition d'un changement au niveau de la vue ou chez les patients ayant un antécédent d'augmentation de la pression intraoculaire, de glaucomes et/ou de cataractes.

INTERACTIONS

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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

Grossesse

Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.

Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire.

Une incidence accrue de fentes palatines a été observée dans les études animales (voir rubrique Sécurité préclinique).

D'après les données d'une étude épidémiologique, l'utilisation de glucocorticoïdes au cours du premier trimestre peut augmenter le risque de fente labiale et/ou palatine.

CORTANCYL 1 mg, comprimé ne doit être utilisé pendant la grossesse que si les avantages pour la mère l'emportent sur les risques, y compris ceux pour le fœtus.

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été très rarement observée après corticothérapie à doses élevées.

Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.

Allaitement

La prednisone est excrétée dans le lait maternel.

En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l'allaitement est déconseillé.


EFFETS INDÉSIRABLES

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SURDOSAGE

Les cas de surdosage avec la prednisone sont rares.

En cas de surdosage, des effets indésirables plus graves peuvent survenir, affectant notamment le système endocrinien, le métabolisme et l'équilibre électrolytique.

En cas de surdosage, il faut prendre immédiatement toutes les mesures appropriées, incluant une prise en charge symptomatique. La dose doit être réduite ou le traitement interrompu. En cas de suppression de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, le traitement doit être arrêté progressivement.


PHARMACODYNAMIE

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PHARMACOCINÉTIQUE

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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE

Des études animales pour lesquelles des glucocorticoïdes ont été administrés à des souris, des rats et des lapins gravides ont montré une incidence accrue de fente palatine dans les portées.


DURÉE DE CONSERVATION

3 ans.


PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION

Pas de précautions particulières de conservation.


PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION

Pas d'exigences particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

Liste I
AMM
CIP 3400930258972 (Plq/30).
Prix :
1,20 euros (Plq/30).
Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 1,20 euros (Plq/30). Collect.
 
Titulaire de l'AMM : Cheplapharm Arzneimittel GmbH, Ziegelhof 24, 17489 Greifswald, Allemagne.
Laboratoire

CHEPLAPHARM France
105, rue Anatole-France. 92300 Levallois-Perret
Tél : 08 09 54 20 23
Fax : 01 73 44 67 18
Site web : www.cheplapharm.fr
Voir la fiche laboratoire
Ressources externes complémentaires En savoir plus le site du CRAT :
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