Sommaire
ipratropium bromure monohydrate
gaz de pressurisation : norflurane
Cip : 3400936086999
Modalités de conservation : Avant ouverture : < 50° durant 36 mois (Ne pas percer ni brûler même après usage, Conserver à l'abri des rayons solaires, zone climatique I, climat tempéré, zone climatique II, climat méditerranéen ou subtropical, forte humidité possible)
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Solution pour inhalation.
Flacon pressurisé de 200 doses, muni d'une valve doseuse.
COMPOSITION |
Pour une dose :
Bromhydrate de fénotérol : 0,050 mg
Bromure d'ipratropium anhydre : 0,020 mg
Sous forme de bromure d'ipratropium monohydraté.
Excipient à effet notoire :
Ce médicament contient 13,313 mg d'alcool (éthanol) par dose.
Acide citrique anhydre, eau purifiée, éthanol anhydre, tétrafluoroéthane (HFA 134a).
INDICATIONS |
Traitement symptomatique de la crise d'asthme.
Traitement symptomatique des exacerbations au cours de la maladie asthmatique ou de la bronchite chronique obstructive lorsqu'il existe une composante réversible.
Prévention de l'asthme d'effort.
Traitement symptomatique continu du bronchospasme réversible de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), lorsqu'un seul bronchodilatateur n'est pas suffisant.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Mise en garde spéciales
Informer le patient qu'une consultation médicale immédiate est nécessaire si, en cas de crise d'asthme, le soulagement habituellement obtenu n'est pas rapidement observé.
Utilisation au long cours
Chez les patients atteints d'asthme bronchique, BRONCHODUAL doit être utilisé uniquement en fonction des besoins. Chez les patients atteints de BPCO légère, le traitement à la demande (orienté sur les symptômes) peut être envisagé plutôt qu'une utilisation régulière.
Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de sa consommation en bronchodilatateurs bêta-2-mimétiques d'action rapide et de courte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs du débit-mètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) une décompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un état de mal asthmatique. Le médecin devra donc prévenir le patient de la nécessité dans ce cas, d'une consultation immédiate, sans avoir au préalable, dépassé les doses maximales prescrites. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée.
Chez les patients asthmatiques adultes, l'association à un traitement anti-inflammatoire continu doit être envisagée dès qu'il est nécessaire de recourir plus de 1 fois par semaine aux bêta-2-mimétiques par voie inhalée. Le patient doit dans ce cas être averti que l'amélioration de son état clinique ne doit pas conduire à une modification de son traitement en particulier à l'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée sans avis médical.
Utilisation concomitante avec d'autres bronchodilatateurs sympathomimétiques
Il ne faut associer d'autres bronchodilatateurs sympathomimétiques à BRONCHODUAL que sous surveillance médicale.
Complications oculaires
En raison de l'activité anticholinergique de l'ipratropium, la projection accidentelle de ce médicament dans l'œil provoque une mydriase par effet parasympatholytique. Les patients prédisposés à un risque de glaucome par fermeture de l'angle devront se protéger des risques de projections intra-oculaires de ce médicament (port de lunettes).
Hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité immédiates peuvent survenir après administration de BRONCHODUAL, comme le montrent de rares cas d'urticaire, d'angio-œdème, rash, bronchospasme, œdème oro-pharyngé et anaphylaxie.
Bronchospasme paradoxal
Comme avec les autres médicaments inhalés, BRONCHODUAL peut entraîner un bronchospasme paradoxal pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Si un bronchospasme paradoxal survient, BRONCHODUAL doit être arrêté immédiatement et un autre traitement doit être instauré.
Effets cardiovasculaires
Des effets cardiovasculaires peuvent être observés avec les sympathomimétiques y compris BRONCHODUAL. Les données de pharmacovigilance et de la littérature ont montré l'existence de rares cas d'ischémie myocardique associés à l'utilisation des bêta-2-mimétiques.
Les patients présentant des maladies cardiaques sous-jacentes sévères (exemple : maladie cardiaque ischémique, arythmie ou insuffisance cardiaque sévère) traités par BRONCHODUAL, doivent être mis en garde et être incités à demander un avis médical en cas de douleurs thoraciques ou d'autres symptômes d'aggravation de leur maladie cardiaque.
Une attention particulière doit être accordée à l'évaluation de symptômes tels que dyspnée, douleur à la poitrine car ceux-ci peuvent être d'origine cardiaque ou respiratoire.
Précautions d'emploi
En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitement approprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produit dans les voies respiratoires.
Effets systémiques
En présence des pathologies suivantes, BRONCHODUAL ne peut être prescrit qu'après une évaluation du rapport bénéfices/risques, en particulier si les doses sont plus élevées que celles recommandées : diabète insuffisamment contrôlé, infarctus du myocarde récent, troubles organiques cardiaques ou vasculaires sévères, hyperthyroïdie, phéochromocytome, ou patient présentant des antécédents d'obstruction des voies urinaires (par exemple, un adénome prostatique ou une obstruction urétrale).
Hypokaliémie
Le traitement par des bêta-2-mimétiques peut entraîner une hypokaliémie potentiellement grave (voir rubrique Surdosage). La prudence est requise en cas d'asthme sévère chez les patients recevant un traitement concomitant par des dérivés xanthiques, des glucocorticoïdes et des diurétiques qui peuvent potentialiser le risque d'hypokaliémie. En outre, l'hypoxie peut aggraver les effets de l'hypokaliémie sur la fréquence cardiaque. Il est donc recommandé de surveiller la kaliémie chez de tels patients.
Complications oculaires
Le traitement par le bromure d'ipratropium doit être prescrit avec prudence chez les patients prédisposés à un glaucome par fermeture de l'angle.
Des cas isolés de complications oculaires (mydriase, augmentation de la pression intra-oculaire, douleur oculaire) ont été rapportés lors de la projection accidentelle de bromure d'ipratropium utilisé seul ou en association avec un bêta-2-agoniste.
Une douleur ou une gêne oculaire, une vision trouble, des images colorées associées à une rougeur conjonctivale et une congestion de la cornée peuvent être des signes d'un glaucome aigu par fermeture de l'angle. En cas d'association de ces symptômes, un traitement par un collyre myotique doit être initié et un avis médical ophtalmologique immédiat est requis.
Trouble de la motilité gastro-intestinale
Le bromure d'ipratropium doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une mucoviscidose car ces patients peuvent être plus sujets à des troubles de la motilité gastro-intestinale.
Sportifs :
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.
Excipients
Ce médicament contient 13,313 mg d'alcool (éthanol) par dose. La quantité en alcool de ce médicament équivaut à moins de 1 ml de bière ou 1 ml de vin. La faible quantité d'alcool contenue dans ce médicament n'est pas susceptible d'entraîner d'effet notable.
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène de l'ipratropium ni du fénotérol.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l'ipratropium par voie inhalée lorsqu'il est administré durant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse, surtout pendant le premier trimestre.
Il faut tenir compte de l'effet inhibiteur du fénotérol sur les contractions utérines.
L'utilisation de ß-2 sympathomimétiques à la fin de la grossesse ou à hautes doses peut entraîner des effets néfastes sur le nouveau-né (tremblement, tachycardie, variation de la glycémie, hypokaliémie).
Allaitement
Les études précliniques montrent que le bromhydrate de fénotérol est excrété dans le lait maternel. Bien qu'on ignore si l'ipratropium est excrété dans le lait maternel chez la femme, il est peu probable qu'administré par voie inhalée il expose le nourrisson à des quantités importantes. Toutefois, il faut être prudent lors de l'utilisation de BRONCHODUAL pendant l'allaitement.
Fertilité
Aucune donnée clinique sur la fertilité n'est disponible pour l'association de bromure d'ipratropium et de bromhydrate de fénotérol, ni pour chacun des composants utilisé seul. Les études précliniques réalisées avec les composants individuels bromure d'ipratropium et bromhydrate de fénotérol n'ont montré aucun effet indésirable sur la fertilité (voir rubrique Sécurité préclinique).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.
Toutefois, les patients doivent être informés de la survenue possible d'effets indésirables à type de sensations vertigineuses, tremblements, troubles de l'accommodation, mydriase et vision trouble au cours du traitement par BRONCHODUAL. Par conséquent, il convient de faire preuve de prudence lors de la conduite d'un véhicule ou de l'utilisation d'une machine.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
La répétition abusive des inhalations peut favoriser l'apparition des effets indésirables.
L'emploi à des doses très supérieures aux doses recommandées est le reflet d'une aggravation de l'affection respiratoire nécessitant une consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.
Symptômes du surdosage
Les effets d'un surdosage de BRONCHODUAL sont essentiellement liés au fénotérol.
Les symptômes attendus sont liés à une stimulation bêta-adrénergique excessive, les principaux étant une tachycardie, des palpitations, des tremblements, une hypertension, une hypotension, une augmentation de la pression différentielle (ou pression pulsée), des douleurs angineuses, des arythmies, des bouffées de chaleur. Une acidose métabolique et une hypokaliémie ont également été observées avec le fénotérol administré à des doses supérieures à celles recommandées dans les indications de BRONCHODUAL.
Une surveillance de la kaliémie devra être envisagée.
Les symptômes de surdosage liés au bromure d'ipratropium (tels que bouche sèche, troubles de l'accommodation visuelle) sont légers et transitoires, du fait que la disponibilité systémique de l'ipratropium est très faible.
Traitement du surdosage
Le traitement par BRONCHODUAL doit être arrêté. Une surveillance de l'équilibre acido-basique et des électrolytes doit être envisagé.
L'administration de sédatifs et un traitement en soins intensifs dans les cas sévères, peuvent être nécessaires.
Les bêtabloquants, de préférence bêta1-sélectifs, constituent des antidotes spécifiques ; néanmoins, une éventuelle augmentation de l'obstruction bronchique doit être prise en compte et la dose de bêta-bloquant doit être correctement ajustée chez les patients souffrant d'asthme bronchique ou de BPCO en raison du risque de déclenchement d'un bronchospasme qui peut être fatal.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Toxicité à dose unique
Les études de toxicité à dose unique conduites avec l'association de bromure d'ipratropium et de bromhydrate de fénotérol menées chez la souris et le rat après administration de mélanges contenant les deux principes actifs dans la proportion de 1 pour 2,5 (bromure d'ipratropium/bromhydrate de fénotérol) par voie orale, intraveineuse et en inhalation ont révélé un faible niveau de toxicité aiguë. Comparativement aux composants individuels, les valeurs de la DL50 de l'association ont été déterminées plus par le composant bromure d'ipratropium que par le composant bromhydrate de fénotérol et rien n'indiquait l'existence d'une potentialisation.
Toxicité à doses répétées
Des études de toxicité à doses répétées ont été conduites avec l'association de bromure d'ipratropium et de bromhydrate de fénotérol chez le rat (voie orale, inhalation) et le chien (voie intraveineuse, inhalation) jusqu'à 13 semaines. Il a seulement été observé des effets toxiques mineurs à des concentrations jusqu'à plusieurs centaines de fois supérieures à celles recommandées chez l'Homme. Des cicatrices myocardiques du ventricule gauche n'ont été observées que chez un chien qui avait reçu la dose maximale (84 μg/kg/jour) dans une étude de 4 semaines par voie intraveineuse.
L'étude orale de 13 semaines chez le rat et l'étude par inhalation de 13 semaines chez le chien n'ont montré aucune anomalie toxicologique autre que les anomalies prévues compte tenu de la proportion de chacun des composants.
Il n'y a eu aucune indication d'une potentialisation avec l'association versus les composants individuels. Tous les effets indésirables observés sont bien connus pour le bromhydrate de fénotérol et le bromure d'ipratropium.
Toxicité affectant la reproduction ou le développement
Après administration par inhalation de l'association de bromure d'ipratropium et de bromhydrate de fénotérol chez le rat et le lapin, aucun effet tératogène n'a été observé. Aucun effet tératogène n'a non plus été observé après l'administration de bromure d'ipratropium et après l'administration par inhalation de bromhydrate de fénotérol. Après administration orale, à des doses > 25 mg/kg/jour (lapin) et > 38,5 mg/kg/jour (souris), le bromhydrate de fénotérol a entraîné une augmentation du taux de malformations.
Les malformations observées sont considérées comme un effet de classe des bêta-agonistes. La fertilité n'a pas été altérée chez le rat à des doses orales allant jusqu'à 90 mg/kg/jour de bromure d'ipratropium et jusqu'à 40 mg/kg/jour de bromhydrate de fénotérol.
Génotoxicité
Aucune étude de génotoxicité n'a été réalisée avec l'association. Des tests effectués in vitro et in vivo montrent que ni le bromhydrate de fénotérol ni le bromure d'ipratropium n'ont de potentiel mutagène.
Cancérogenèse
Aucune étude de cancérogenèse n'a été réalisée avec l'association. Aucun effet tumorigène ou cancérogène n'a été démontré dans les études à long terme conduites chez le chien et le rat ou dans les études de cancérogenèse chez la souris et le rat avec le bromure d'ipratropium. En ce qui concerne le bromhydrate de fénotérol, les études de cancérogenèse ont été réalisées après l'administration orale (souris, 18 mois, rat, 24 mois) et après l'administration par inhalation (rat, 24 mois). A des doses orales de 25 mg/kg/jour, une augmentation de l'incidence des léiomyomes utérins avec une activité mitotique variable chez la souris et des léiomyomes du mésovarium chez le rat a été observée. Ces observations sont des effets reconnus dus à l'action locale des agents bêta-adrénergiques sur les cellules musculaires lisses de l'utérus chez la souris et le rat. Compte tenu du stade actuel des recherches, ces résultats ne sont pas applicables à l'homme. Toutes les autres tumeurs observées ont été considérées comme des types courants de tumeurs se produisant spontanément dans les souches utilisées et leur incidence n'a pas augmenté de manière biologiquement importante à la suite du traitement par le bromhydrate de fénotérol.
DURÉE DE CONSERVATION |
3 ans en zones climatiques I et II.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Récipient sous pression : A protéger des rayons du soleil et à ne pas exposer à une température supérieure à 50 °C.
Ne pas forcer l'ouverture, percer ou brûler même après usage.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Pas d'exigences particulières.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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Prix : |
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