Sommaire
pelliculage : talc, macrogol 3350, alcool polyvinylique
colorant (pelliculage) : titane dioxyde
Cip : 3400930248935
Modalités de conservation : Avant ouverture : durant 24 mois
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Comprimé pelliculé.
AYVAKYT 25 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé rond, blanc, de 5 mm de diamètre, avec le texte gravé « BLU » sur un côté et « 25 » sur l'autre.
Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) avec bouchon de sécurité enfant (polypropylène), muni d'un opercule en aluminium à scellage par induction (film de scellage par induction à la chaleur recouvert de cellulose) et contenant une capsule déshydratante.
Chaque boîte contient un flacon de 30 comprimés pelliculés.
AYVAKYT 50 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé rond, blanc, de 6 mm de diamètre, avec le texte gravé « BLU » sur un côté et « 50 » sur l'autre.
Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) avec bouchon de sécurité enfant (polypropylène), muni d'un opercule en aluminium à scellage par induction (film de scellage par induction à la chaleur recouvert de cellulose) et contenant une capsule déshydratante.
Chaque boîte contient un flacon de 30 comprimés pelliculés.
AYVAKYT 100 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé rond, blanc, de 9 mm de diamètre, portant l'impression à l'encre bleue « BLU » d'un côté et « 100 » de l'autre.
Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) avec bouchon de sécurité enfant (polypropylène), muni d'un opercule en aluminium à scellage par induction (film de scellage par induction à la chaleur recouvert de cellulose) et contenant une capsule déshydratante.
Chaque boîte contient un flacon de 30 comprimés pelliculés.
AYVAKYT 200 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé ovale, blanc, de 16 mm de long et de 8 mm de large, portant l'impression à l'encre bleue « BLU » d'un côté et « 200 » de l'autre.
Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) avec bouchon de sécurité enfant (polypropylène), muni d'un opercule en aluminium à scellage par induction (film de scellage par induction à la chaleur recouvert de cellulose) et contenant une capsule déshydratante.
Chaque boîte contient un flacon de 30 comprimés pelliculés.
AYVAKYT 300 mg comprimés pelliculés
Comprimé pelliculé ovale, blanc, de 18 mm de long et de 9 mm de large, portant l'impression à l'encre bleue « BLU » d'un côté et « 300 » de l'autre.
Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) avec bouchon de sécurité enfant (polypropylène), muni d'un opercule en aluminium à scellage par induction (film de scellage par induction à la chaleur recouvert de cellulose) et contenant une capsule déshydratante.
Chaque boîte contient un flacon de 30 comprimés pelliculés.
COMPOSITION |
AYVAKYT 25 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 25 mg d'avapritinib.
AYVAKYT 50 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 50 mg d'avapritinib.
AYVAKYT 100 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 100 mg d'avapritinib.
AYVAKYT 200 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 200 mg d'avapritinib.
AYVAKYT 300 mg comprimés pelliculés
Chaque comprimé pelliculé contient 300 mg d'avapritinib.
Noyau du comprimé
Cellulose microcristalline, copovidone, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium.
Pelliculage
Talc, macrogol 3350, alcool polyvinylique dioxyde de titane (E171).
Encre d'impression (uniquement pour les comprimés pelliculés de 100 mg, 200 mg et 300 mg)
Gomme-laque 45 % (20 % estérifiée) dans de l'éthanol, bleu brillant FCF (E133), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer noir (E 172), propylène glycol.
INDICATIONS |
Tumeur stromale gastro-intestinale (GIST) non résécable ou métastatique
AYVAKYT est indiqué en monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints de tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) non résécables ou métastatiques porteuses de la mutation D842V du récepteur alpha du facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGFRA).
Mastocytose systémique avancée (AdvSM)
AYVAKYT est indiqué en monothérapie pour le traitement de patients adultes atteints de mastocytose systémique agressive (ASM), de mastocytose systémique associée à un néoplasme hématologique (SM-AHN) ou de leucémie à mastocytes (MCL), après au moins un traitement systémique.
Mastocytose systémique indolente (ISM)
AYVAKYT est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints de mastocytose systémique indolente (ISM) accompagnée de symptômes modérés à sévères qui ne sont pas contrôlés de façon adéquate par un traitement symptomatique (voir rubrique Pharmacodynamie).
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION |
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CONTRE-INDICATIONS |
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI |
Hémorragies
L'avapritinib a été associé à une incidence accrue d'effets indésirables hémorragiques, notamment des effets indésirables graves et sévères, comme une hémorragie gastro-intestinale ou une hémorragie intracrânienne chez des patients atteints de GIST non résécable ou métastatique et d'AdvSM. Les effets indésirables hémorragiques gastro-intestinaux ont été les effets indésirables hémorragiques les plus fréquemment rapportés au cours d'un traitement par l'avapritinib chez les patients atteints de GIST non résécable ou métastatique. Cependant des hémorragies hépatiques et tumorales sont également survenues chez les patients atteints de GIST (voir rubrique Effets indésirables).
La surveillance de routine des effets indésirables hémorragiques chez les patients atteints de GIST ou d'AdvSM doit comprendre un examen clinique. L'hémogramme complet incluant les plaquettes et les paramètres de la coagulation doit être contrôlé chez les patients atteints de GIST ou d'AdvSM, en particulier chez les patients présentant des affections prédisposant aux saignements et chez ceux qui sont traités par anticoagulant (par exemple, la warfarine et le phenprocoumone) ou d'autres médicaments concomitants qui augmentent le risque de saignement.
Hémorragies intracrâniennes
Des effets indésirables d'hémorragie intracrânienne sont survenus chez des patients atteints de GIST ou d'AdvSM traités par l'avapritinib.
Avant d'instaurer un traitement par l'avapritinib, quelle que soit la dose, le risque d'hémorragie intracrânienne doit être sérieusement évalué chez les patients présentant un risque potentiel accru, notamment ceux présentant des antécédents d'anévrisme vasculaire, d'hémorragie intracrânienne, d'accident vasculaire cérébral au cours de l'année précédente, ceux prenant des anticoagulants de façon concomitante ou ayant une thrombopénie.
Les patients qui présentent des signes et symptômes neurologiques cliniquement significatifs (par exemple, des maux de tête sévères, des problèmes de vision, une somnolence et/ou une faiblesse localisée) pendant le traitement par l'avapritinib doivent interrompre l'administration d'avapritinib et en informer immédiatement leur professionnel de la santé. Un examen d'imagerie cérébrale par imagerie par résonance magnétique (IRM) ou tomodensitométrie (TDM) peut être réalisé à la discrétion du médecin en fonction de la sévérité des symptômes et de la présentation clinique.
L'avapritinib doit être arrêté définitivement chez les patients présentant une hémorragie intracrânienne pendant le traitement par l'avapritinib, quels que soient l'indication et le grade de sévérité (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
GIST non résécable ou métastatique
Des effets indésirables graves d'hémorragie intracrânienne ont été signalés chez des patients atteints de GIST non résécables ou métastatiques traités par l'avapritinib (voir rubrique Effets indésirables). Le mécanisme exact est inconnu.
Il n'y a pas de données d'études cliniques utilisant l'avapritinib chez des patients présentant des métastases cérébrales.
Mastocytose systémique avancée
Des effets indésirables graves d'hémorragie intracrânienne ont été signalés chez des patients atteints d'AdvSM traités par l'avapritinib (voir rubrique Effets indésirables). Le mécanisme exact est inconnu. L'incidence des hémorragies intracrâniennes était plus élevée chez les patients dont la numération plaquettaire était < 50 x 109/L et chez les patients traités par une dose initiale ≥ 300 mg.
Compte tenu de ce qui précède, la numération plaquettaire doit être mesurée avant d'instaurer le traitement. L'avapritinib n'est pas recommandé chez les patients dont la numération plaquettaire est < 50 x 109/L. Après l'instauration du traitement, la numération plaquettaire doit être mesurée toutes les 2 semaines pendant les 8 premières semaines, quelle que soit la numération plaquettaire initiale. Après 8 semaines de traitement, la numération plaquettaire doit être surveillée toutes les 2 semaines (ou plus fréquemment en cas d'indication clinique) si les valeurs sont inférieures à 75 x 109/L, toutes les 4 semaines si les valeurs sont comprises entre 75 et 100 x 109/L et en cas d'indication clinique si les valeurs sont supérieures à 100 x 109/L.
Dans le cas d'une numération plaquettaire < 50 x 109/L l'avapritinib doit être interrompu temporairement. Un apport de plaquettes peut être nécessaire et il convient de suivre la modification posologique recommandée dans le Tableau 2 (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Dans les études cliniques, la thrombocytopénie était généralement réversible en réduisant ou en interrompant la prise d'avapritinib. La dose maximale chez les patients atteints d'AdvSM ne doit pas dépasser 200 mg une fois par jour.
Effets cognitifs
Des effets cognitifs tels que des troubles de la mémoire, des troubles cognitifs, un état confusionnel et une encéphalopathie peuvent survenir chez les patients traités par l'avapritinib (voir rubrique Effets indésirables). Le mécanisme des effets cognitifs n'est pas connu.
Un suivi clinique est recommandé chez les patients atteints de GIST ou d'AdvSM pour détecter les signes et les symptômes d'événements cognitifs tels que l'apparition ou l'aggravation d'une étourderie, une confusion et/ou des difficultés de fonctionnement cognitif. Les patients atteints de GIST ou d'AdvSM doivent informer immédiatement leur professionnel de la santé en cas d'apparition ou d'aggravation de symptômes cognitifs.
Chez les patients atteints de GIST ou d'AdvSM, en cas de survenue d'effets cognitifs, considérés comme liés au traitement par l'avapritinib, il convient de suivre la modification posologique recommandée dans le tableau 2 (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Dans les études cliniques menées chez des patients atteints de GIST ou d'AdvSM, les réductions ou les interruptions de dose ont amélioré les effets cognitifs de grade ≥ 2 par rapport à l'absence d'intervention.
Chez les patients atteints d'ISM, les effets cognitifs peuvent être l'un des symptômes de la maladie. Les patients atteints d'ISM doivent avertir leur professionnel de santé de l'apparition ou de l'aggravation de symptômes cognitifs.
Rétention d'eau
Des cas de rétention d'eau, comprenant des cas sévères d'œdèmes localisés (œdème du visage, périorbitaire, périphérique et/ou des épanchements pleuraux) ou d'œdèmes généralisés, ont été rapportés de façon « fréquente » chez les patients atteints de GIST non résécables ou métastatiques traités par l'avapritinib. D'autres œdèmes localisés (œdème laryngé et/ou épanchement péricardique) ont été rapportés de façon « peu fréquente » (voir rubrique Effets indésirables).
Chez les patients atteints d'AdvSM, des cas d'œdèmes localisés (œdème du visage, périorbitaire, périphérique, pulmonaire, épanchement péricardique et/ou pleural), d'œdèmes généralisés et d'ascite ont été observés de façon « fréquente » (voir rubrique Effets indésirables). D'autres œdèmes localisés (œdème laryngé) ont été rapportés de façon « peu fréquente ».
Il est donc recommandé d'évaluer les patients atteints de GIST ou d'AdvSM pour déceler ces effets indésirables, notamment en les pesant régulièrement et en examinant régulièrement leurs symptômes respiratoires. Une prise de poids rapide et inattendue ou des symptômes respiratoires évocateurs d'une rétention d'eau doivent faire l'objet d'investigations approfondies et un traitement symptomatique adéquat ainsi que des mesures thérapeutiques appropriées, tels que la prise de diurétiques, doivent être mis en place. Chez les patients atteints de GIST ou d'AdvSM présentant une ascite, il est recommandé d'évaluer son étiologie.
Chez les patients atteints d'ISM, des cas d'œdèmes localisés (œdème périphérique ou du visage) ont été rapportés de façon au moins « fréquente » (voir rubrique Effets indésirables).
Allongement de l'intervalle QT
Un allongement de l'intervalle QT a été observé chez des patients atteints de GIST non résécables ou métastatiques et d'AdvSM, traités par l'avapritinib dans des études cliniques (voir rubriques Effets indésirables et Pharmacodynamie). Un allongement de l'intervalle QT peut induire une augmentation du risque d'arythmie ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
L'avapritinib doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de GIST ou d'AdvSM et d'un allongement de l'intervalle QT connu ou présentant un risque d'allongement de l'intervalle QT (par exemple, en raison de la prise concomitante de médicaments, d'une pathologie cardiaque préexistante et/ou de perturbations électrolytiques). L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A4 doit être évitée en raison du risque augmenté d'effets indésirables, notamment un allongement de l'intervalle QT et les arythmies associées (voir rubrique Interactions). Si l'utilisation concomitante d'inhibiteurs modérés de CYP3A4 ne peut être évitée, consulter la rubrique Posologie et mode d'administration pour les instructions de modification de dose.
Chez les patients atteints de GIST ou d'AdvSM, des évaluations de l'intervalle QT par électrocardiogramme (ECG) doivent être envisagées si l'avapritinib est pris en même temps que des médicaments pouvant induire un allongement de l'intervalle QT.
Chez les patients atteints d'ISM, des évaluations de l'intervalle QT par ECG doivent être envisagées, notamment en présence d'autres facteurs susceptibles de prolonger le QT (âge, trouble du rythme cardiaque préexistant, etc.).
Affections gastro-intestinales
Les effets indésirables diarrhée, nausée et vomissement ont été les effets indésirables gastro-intestinaux les plus fréquemment signalés chez les patients atteints de GIST non résécables ou métastatiques et d'AdvSM (voir rubrique Effets indésirables). Les patients atteints de GIST ou d'AdvSM qui présentent une diarrhée, des nausées et des vomissements doivent faire l'objet d'une évaluation afin d'exclure les étiologies liées à la maladie. Pour les effets indésirables gastro-intestinaux nécessitant un traitement, le traitement symptomatique peut inclure des médicaments ayant des propriétés antiémétiques, antidiarrhéiques ou antiacides.
L'état d'hydratation des patients atteints de GIST ou d'AdvSM présentant des effets indésirables gastro-intestinaux doit être étroitement surveillé et traité conformément à la pratique clinique habituelle.
Analyses biologiques
Le traitement par l'avapritinib chez les patients atteints de GIST non résécables ou métastatiques et d'AdvSM est associé à une anémie, une neutropénie et/ou une thrombopénie. Des hémogrammes doivent être réalisés régulièrement pendant le traitement par avapritinib chez les patients atteints de GIST ou d'AdvSM. Voir également les hémorragies intracrâniennes ci-dessus dans cette rubrique et dans la rubrique Effets indésirables.
Chez les patients atteints de GIST non résécables ou métastatiques et d'AdvSM, le traitement par l'avapritinib est associé à des élévations de la bilirubine et des transaminases hépatiques (voir rubrique Effets indésirables). La fonction hépatique (transaminases et bilirubine) doit être surveillée régulièrement chez les patients atteints de GIST ou d'AdvSM recevant de l'avapritinib.
Inhibiteurs et inducteurs du CYP3A4
L'administration concomitante avec des inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A doit être évitée car elle peut augmenter la concentration plasmatique de l'avapritinib (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Interactions).
L'administration concomitante avec des inducteurs puissants ou modérés du CYP3A doit être évitée car elle peut diminuer les concentrations plasmatiques de l'avapritinib (voir rubrique Interactions).
Réaction de photosensibilité
L'exposition à la lumière directe du soleil doit être évitée ou minimisée en raison du risque de phototoxicité associé à l'avapritinib. Les patients doivent être informés qu'ils doivent utiliser des mesures telles que le port de vêtements de protection et un écran solaire avec un indice de protection (IP) élevé.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
INTERACTIONS |
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FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Femmes en âge de procréer/Contraception chez les hommes et les femmes
Les femmes en âge de procréer doivent être informées que l'avapritinib peut nuire au fœtus (voir rubrique Sécurité préclinique).
L'absence de grossesse chez les femmes susceptibles de procréer doit être vérifiée avant de commencer le traitement par AYVAKYT.
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à 6 semaines après la dernière prise d'AYVAKYT.
Les patients de sexe masculin ayant des partenaires féminines en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à 2 semaines après la dernière prise d'AYVAKYT.
Les patientes doivent contacter immédiatement leur professionnel de la santé en cas de grossesse ou de suspicion de grossesse pendant le traitement par AYVAKYT.
Grossesse
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de l'avapritinib chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Sécurité préclinique).
AYVAKYT n'est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.
Si AYVAKYT est utilisé pendant la grossesse ou en cas de survenue d'une grossesse pendant le traitement par AYVAKYT, la patiente doit être informée du risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement
On ne sait pas si l'avapritinib ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel.
Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.
L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement par AYVAKYT et pendant les deux semaines qui suivent la dernière dose.
Fertilité
Il n'existe pas de données sur les effets d'AYVAKYT sur la fertilité humaine. Toutefois, les résultats non cliniques obtenus chez l'animal indiquent qu'un traitement par l'avapritinib pourrait compromettre la fertilité masculine et féminine (voir rubrique Sécurité préclinique).
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
AYVAKYT peut provoquer des effets indésirables de type troubles cognitifs qui peuvent avoir une influence sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Les patients doivent être informés des effets indésirables potentiels qui affectent leur capacité de concentration et de réaction. Les patients qui présentent ces effets indésirables doivent être particulièrement vigilants lorsqu'ils conduisent un véhicule ou utilisent des machines.
EFFETS INDÉSIRABLES |
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SURDOSAGE |
Symptômes
L'expérience des cas de surdosage signalés lors des études cliniques portant sur l'avapritinib est limitée. La dose maximale d'avapritinib étudiée sur le plan clinique est de 600 mg par voie orale une fois par jour. Les effets indésirables observés à cette dose étaient conformes au profil de sécurité d'emploi à 300 mg ou 400 mg une fois par jour (voir rubrique Effets indésirables).
Prise en charge
Il n'existe pas d'antidote connu pour le surdosage d'avapritinib. En cas de suspicion de surdosage, le traitement par l'avapritinib doit être interrompu et un traitement symptomatique doit être instauré. Compte tenu du grand volume de distribution de l'avapritinib et de son fort taux de liaison aux protéines, il est peu probable que la dialyse entraîne une élimination significative de l'avapritinib.
PHARMACODYNAMIE |
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PHARMACOCINÉTIQUE |
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SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE |
Études de toxicologie en administration répétée
Chez le chien, des cas d'hémorragie du cerveau et de la moelle épinière sont survenus à des doses supérieures ou égales à 15 mg/kg/jour (environ 9,0, 1,8 et 0,8 fois l'exposition chez l'Homme basée sur l'ASC aux doses quotidiennes de 25 mg, 200 mg et 300 mg, respectivement) et des cas d'œdème du plexus choroïde dans le cerveau sont survenus à des doses supérieures ou égales à 7,5 mg/kg/jour (environ 4,7, 1,0 et 0,4 fois l'exposition chez l'Homme basée sur l'ASC aux doses cliniques quotidiennes de 25 mg, 200 mg et 300 mg, respectivement). Les rats ont manifesté des convulsions, qui étaient potentiellement secondaires à l'inhibition de Nav 1.2 à des expositions systémiques ≥ 96, 12 et ≥ 8 fois plus élevées que l'exposition chez les patients aux doses cliniques quotidiennes de 25 mg, 200 mg et 300 mg.
Dans une étude de toxicologie en administration répétée de 6 mois chez le rat, une dégénérescence hémorragique et kystique des corps jaunes ovariens et une mucification vaginale ont été observées à des doses supérieures ou égales à 3 mg/kg/jour, équivalant à des marges d'exposition de 15, 3 et 1,3 fois l'exposition chez l'Homme basée sur l'ASC aux doses de 25 mg, 200 mg et 300 mg, respectivement. Dans une étude de toxicologie en administration répétée de 9 mois chez le chien, des cas d'hypospermatogenèse (3/4 des mâles) ont été observés à la dose testée la plus élevée, à savoir 5 mg/kg/jour (5,7, 1,2 et < 1 fois l'exposition chez l'Homme [ASC] aux doses de 25 mg, 200 mg et 300 mg, respectivement).
Génotoxicité/Cancérogenèse
L'avapritinib n'était pas mutagène in vitro dans l'essai de mutation réverse sur bactéries (test d'Ames). Il était positif dans le test d'aberration chromosomique in vitro sur des cultures de lymphocytes du sang périphérique humain, mais négatif dans le test des micronoyaux sur moelle osseuse chez le rat et dans le test des comètes dans le foie permettant de détecter des lésions chromosomiques chez le rat, et donc dans l'ensemble non génotoxique. Le potentiel cancérogène de l'avapritinib a été évalué dans une étude de 6 mois sur des souris transgéniques, qui a mis en évidence des incidences supérieures de cellularité plus faible de la corticale du thymus à des doses de 10 et 20 mg/kg/jour. Une étude de cancérogénicité à long terme sur l'avapritinib est en cours.
Toxicité sur la reproduction et le développement
Une étude dédiée combinée sur la fertilité mâle et femelle et sur le développement embryonnaire précoce a été menée chez le rat à des doses orales d'avapritinib de 3, 10 et 30 mg/kg/jour pour les mâles, et de 3, 10 et 20 mg/kg/jour pour les femelles. Aucun effet direct sur la fertilité des mâles ou des femelles n'a été constaté aux doses les plus élevées évaluées dans cette étude (100,8 et 62,6 fois l'exposition chez l'Homme [ASC] à la dose de 25 mg, 20,3 et 9,5 fois l'exposition chez l'Homme [ASC] à la dose de 200 mg et 8,7 et 4,1 fois l'exposition chez l'Homme [ASC] à la dose de 300 mg).
L'avapritinib cloisonné dans les liquides séminaux atteignait jusqu'à 0,1 fois la concentration trouvée dans le plasma humain à la dose de 25 mg. On a observé une augmentation de pertes pré-implantatoires et des résorptions précoces à des marges d'exposition de 15, 3 et 1,3 fois l'exposition chez l'Homme (ASC) aux doses cliniques de 25 mg, 200 mg et 300 mg, respectivement. Une réduction de la production de spermatozoïdes et du poids relatif des testicules a été observée chez les rats mâles recevant de l'avapritinib à des doses équivalant à des expositions 7 et 30 fois, 1 et 5 fois et 0,6 et 3 fois plus élevées que l'exposition chez l'Homme aux doses de 25 mg, 200 mg et 300 mg, respectivement.
Dans une étude de toxicité sur le développement embryo-fœtal chez le rat, l'avapritinib a montré des effets embryotoxiques et tératogènes (diminution du poids et de la viabilité du fœtus, et augmentation des malformations viscérales et squelettiques). L'administration orale de l'avapritinib durant la période d'organogenèse s'est avérée tératogène et embryotoxique chez le rat à des expositions environ 31,4, 6,3 et 2,7 fois plus élevées que l'exposition chez l'Homme (ASC) aux doses de 25 mg, 200 mg et 300 mg, respectivement.
Étude de phototoxicité
Une étude de phototoxicité in vitro sur des fibroblastes de souris 3T3 ainsi qu'une étude de phototoxicité sur des rats pigmentés ont démontré que l'avapritinib a un léger potentiel de phototoxicité.
DURÉE DE CONSERVATION |
4 ans
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION |
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
PRÉCAUTIONS PARTICULIÈRES D'ÉLIMINATION ET DE MANIPULATION |
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM |
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Prix : |
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Remb Séc soc à 100 % et Collect dans l’indication « en monothérapie pour le traitement de patients adultes atteints de mastocytose systémique agressive (ASM), de mastocytose systémique associée à un néoplasme hématologique (SM-AHN) ou de leucémie à mastocytes (MCL), après au moins un traitement systémique».
AMM |
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Prix : |
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Remb Séc soc à 100 % et Collect dans l’indication « en monothérapie pour le traitement de patients adultes atteints de mastocytose systémique agressive (ASM), de mastocytose systémique associée à un néoplasme hématologique (SM-AHN) ou de leucémie à mastocytes (MCL), après au moins un traitement systémique».
Non remboursable et non agréé Collect à la date du 05.01.2024 dans l’indication "traitement des patients adultes atteints de mastocytose systémique indolente (ISM) accompagnée de symptômes modérés à sévères qui ne sont pas contrôlés de façon adéquate par un traitement symptomatique"(demande à l'étude).
AMM |
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Prix : |
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Remb Séc soc à 100 % et Collect dans l’indication « en monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints de tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) non résécables ou métastatiques porteuses de la mutation D842V du récepteur alpha du facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGFRA)».
En outre, la prise en charge de la spécialité, dans l'indication « En monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints de tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) non résécables ou métastatiques porteuses de la mutation D842V du récepteur alpha du facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGFRA) » est subordonnée à une décision de prescription effectuée après proposition documentée issue d'une réunion de concertation thérapeutique avec un centre de référence et de compétences dans la prise en charge des sarcomes et tumeurs conjonctives. Le traitement devra être mis en place et suivi par le centre de référence.
AMM |
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Prix : |
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Remb Séc soc à 100 % et Collect dans les indications :
En outre, la prise en charge de la spécialité, dans l'indication « En monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints de tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) non résécables ou métastatiques porteuses de la mutation D842V du récepteur alpha du facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGFRA) » est subordonnée à une décision de prescription effectuée après proposition documentée issue d'une réunion de concertation thérapeutique avec un centre de référence et de compétences dans la prise en charge des sarcomes et tumeurs conjonctives. Le traitement devra être mis en place et suivi par le centre de référence.
AMM |
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Prix : |
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Remb Séc soc à 100 % et Collect dans les indications :
En outre, la prise en charge de la spécialité, dans l'indication « En monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints de tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) non résécables ou métastatiques porteuses de la mutation D842V du récepteur alpha du facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGFRA) » est subordonnée à une décision de prescription effectuée après proposition documentée issue d'une réunion de concertation thérapeutique avec un centre de référence et de compétences dans la prise en charge des sarcomes et tumeurs conjonctives. Le traitement devra être mis en place et suivi par le centre de référence.
Titulaire de l'AMM : Blueprint Medicines (Netherlands) B.V. Gustav Mahlerplein 2 1082 MA Amsterdam Pays-Bas.
Distributeur en France : Arvato.