Mise à jour : 02 décembre 2021
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Les symptômes de la pneumonie peuvent différer selon son origine, bactérienne ou virale.

Quels sont les symptômes des pneumonies ?

Habituellement, les pneumonies se traduisent d’abord par l’apparition d’une toux sèche qui, en quelques jours, devient grasse. La fièvre s’installe très rapidement et peut atteindre des valeurs élevées, jusqu’à 41°C. La personne malade est essoufflée et faible lors des activités quotidiennes, et elle se plaint de douleurs à la poitrine en inspirant ou lors de la toux, de douleurs des muscles et de maux de tête. Elle a mauvaise haleine et peut présenter un bleuissement des lèvres et des ongles lié à la mauvaise oxygénation du sang.

Lorsque la maladie s’aggrave, le malade respire vite (plus de 30 respirations par minute) et son pouls au repos est anormalement élevé (plus de 120 battements par minute). Il peut se mettre à délirer ou devenir confus.

Dans le cas des pneumonies d’origine virale, les alvéoles pulmonaires ne se remplissent pas de liquide ou de pus. Ce sont plutôt les parois des alvéoles et des bronchioles qui sont enflammées et qui gênent la respiration. De ce fait, la toux tend à rester sèche, sans expectoration.

La pneumonie à mycoplasmes, qui touche plutôt des personnes jeunes, est moins sévère que les autres formes de pneumonies infectieuses. La personne malade continue souvent ses activités malgré les symptômes.

Les pneumonies dues à des chlamydies peuvent également provoquer des troubles digestifs (diarrhée) et des douleurs des articulations.

Chez les personnes âgées, les symptômes des pneumonies sont souvent moins intenses. Chez celles qui souffrent d’une maladie chronique (diabète, BPCO, maladies cardiovasculaires), l’infection pulmonaire peut aggraver les symptômes de ces maladies qui, parfois, camouflent ceux de la pneumonie.

Quelles sont les complications d'une pneumonie ?

Les pneumonies virales peuvent se compliquer d’une surinfection par une bactérie. Les pneumonies bactériennes peuvent être à l’origine d’un épanchement pleural ou pleurésie (du liquide s’accumule entre les enveloppes des poumons et les empêchent de se gonfler à l’inspiration), voire d’un abcès du poumon. Ces pneumonies compliquées provoquent une importante détresse respiratoire qui peut nécessiter la mise sous oxygène ou sous ventilation respiratoires assistée. Dans certains cas, en particulier lors d’infection par les pneumocoques, l’infection pulmonaire peut se disséminer dans le sang et déclencher un choc septique parfois mortel.

Comment le médecin diagnostique-t-il une pneumonie ?

radiographie des poumons

Pour diagnostiquer une pneumonie, le médecin se fonde sur l’examen clinique, l’auscultation des bruits de la respiration avec un stéthoscope et sur une radiographie (ou un scanner) des poumons. S’il soupçonne une pneumonie bactérienne, il prescrit un traitement antibiotique immédiat (pris idéalement dans les quatre heures suivant la consultation) sans attendre les résultats de la radiographie, quitte à modifier le traitement plus tard.

L’analyse des expectorations (crachats) ou du sang pour identifier le micro-organisme responsable de la pneumonie n’est pratiquée qu’au cours des hospitalisations. Dans certains cas, il est nécessaire de pratiquer un lavage broncho-alvéolaire pour parvenir à recueillir les micro-organismes : sous anesthésie, un tube fin est inséré dans une bronche, du sérum physiologique stérile y est injecté, puis aspiré et mis en culture. L’identification des micro-organismes responsables de la pneumonie n’est possible que dans la moitié des cas.

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