La stérilisation à visée contraceptive
La stérilisation vise à supprimer définitivement la possibilité d’être enceinte. Cette possibilité est offerte aux femmes depuis la loi du 4 juillet 2001 sur la contraception et l’IVG. Elle nécessite un avis médical, un délai de réflexion de quatre mois et un consentement éclairé écrit et signé par la patiente qui doit être majeure. Elle est en général réservée aux femmes qui ne désirent plus d’enfant. Chaque année, environ 50 000 femmes choisissent cette forme de contraception. De même, 50 000 hommes environ choisissent la stérilisation définitive, ou vasectomie.
La stérilisation chez la femme consiste en une ligature des trompes. Elle s’effectue par section de la trompe ou par pose d’agrafes, habituellement sous anesthésie générale. L’intervention peut être réalisée par cœlioscopie, par incision au dessus du pubis ou au fond du vagin, ou dans certains cas au cours d'une intervention chirurgicale effectuée pour une autre raison (une césarienne, par exemple).
Ligature des trompes de Fallope
Une seconde technique de stérilisation, non chirurgicale, était disponible depuis 2002. Elle reposait sur la pose d’un micro-implant, ESSURE, placé dans les trompes de Fallope en passant par les voies naturelles. En septembre 2017, le laboratoire Bayer Pharma a décidé de mettre fin à la commercialisation de son dispositif de stérilisation ESSURE dans tous les pays, sauf aux Etats-Unis. Ce dispositif faisait l’objet d’une surveillance renforcé par les autorités de santé en France (ANSM) suite aux plaintes de femmes porteuses de l’implant qui présentaient des effets indésirables ayant un retentissement important sur leur qualité de vie. Néanmoins, l’ANSM avait confirmé que le rapport bénéfice/risque restait favorable. En l’absence de signe d’intolérance, les femmes porteuses de cet implant n’ont pas à envisager son retrait.
Voir Actualités : Arrêt de commercialisation de l'implant Essure, 09/2017.
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