Que faire en cas de jambes sans repos ?
Pendant la crise, certains gestes permettent un soulagement immédiat mais de courte durée :
- bouger les jambes, se déplacer, s’étirer, plier les genoux, faire de petits mouvements de piétinement (lorsqu’on est assis) ;
- se masser les jambes ;
- appliquer de la chaleur (douche chaude des jambes, massage énergique) en alternant éventuellement avec du froid (douche froide, poche de glace) ;
- essayer d’occuper son esprit à d’autres activités.
Éventuellement, il est possible de prendre un médicament sans ordonnance contre la douleur : paracétamol, ibuprofène, aspirine, par exemple.
Que fait le médecin en cas de jambes sans repos ?
Le diagnostic de jambes sans repos est parfois long à poser : il se passe parfois plus de dix ans entre les premiers symptômes et le diagnostic. Pour poser ce diagnostic, il est nécessaire que quatre symptômes soient simultanément présents :
- la nécessité impérieuse de bouger les jambes, avec des sensations désagréables (picotements, démangeaisons, fourmillements, etc.) ;
- une aggravation de ce besoin lors de repos ou d’inactivité, en particulier lorsque le patient est assis ou couché ;
- une aggravation des symptômes le soir et la nuit ;
- un soulagement systématique lorsque la personne se déplace ou bouge ses jambes (ou lorsqu’elle les masse).
Parfois, le diagnostic impose de passer une nuit dans un centre d’étude du sommeil où l’activité des muscles des jambes est enregistrée tout au long de la nuit (hypnogramme).
Il existe un questionnaire d'orientation "Avez-vous un syndrome des jambes sans repos ?", conçu par le Réseau Morphée, qui peut permettre de faire le point avant une consultation.
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