Mise à jour : 04 avril 2024
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Dans tous les cas, l’hospitalisation est indispensable, non seulement pour effectuer un bilan complet, mais aussi pour protéger la personne délirante. Un traitement médicamenteux est ensuite mis en place pour soulager les symptômes.

Quels sont les traitements d'une bouffée délirante ?

Toute personne développant une bouffée délirante doit être hospitalisée afin de recevoir un traitement et de bénéficier d’examens pour rechercher les causes de son délire. Un traitement médicamenteux est prescrit pour limiter le risque de récidive et son indication est réévaluée après quelques mois. Le patient doit ensuite être suivi en psychiatrie pendant un minimum d’un à deux ans.

Si la bouffée est sévère et résistante aux traitements, une cure de sismothérapie (électrochocs) peut être prescrite.

Quels sont les différents médicaments utilisés ?

Le traitement d’urgence a pour objectif de faire cesser les délires et de protéger la personne des troubles du comportement qu’ils peuvent provoquer. Les premiers jours, les médicaments sont souvent administrés par injection intramusculaire. Après la phase aiguë, un traitement par voie orale permet de consolider la guérison. Il fait appel le plus souvent aux neuroleptiques et au lithium.

Le traitement dure en général quelques mois, sauf si les bouffées délirantes se reproduisent. Dans ce cas, il sera prescrit pour une période plus longue.

La psychothérapie est-elle utile pour soigner les bouffées délirantes ?

Au cours de la bouffée délirante, la psychothérapie ne peut agir car le patient est inaccessible à un discours rationnel. Lorsque les médicaments ont fait leur effet, une psychothérapie de soutien peut être utile pour permettre au patient de comprendre ce qui a pu déclencher cet épisode et pour traiter l’état dépressif qui suit souvent la bouffée délirante.

Comment soutenir un proche qui a une bouffée délirante ?

En cas de bouffée délirante d’un proche, il faut essayer, dans la mesure du possible, de ne pas s’affoler et de rassurer la personne atteinte sans chercher à la convaincre qu’elle délire. Mais il faut aussi réagir rapidement et faire hospitaliser le malade, bien qu'il ne sente pas malade. La bouffée délirante est une urgence psychiatrique, car le malade peut être dangereux pour lui-même et pour les autres. Si nécessaire, une hospitalisation sans le consentement de l’intéressé peut être demandée par un tiers. Par la suite, la famille doit aider le patient à respecter son suivi médical. Le risque majeur est un arrêt précoce et intempestif du traitement.

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