Il est parfois difficile pour les proches d’identifier un trouble du comportement alimentaire. La personne atteinte à tendance à nier sa maladie et refuse de se faire traiter. Il convient donc de l’accompagner chez un médecin, afin de mettre en place rapidement une prise en charge psychothérapeutique.
Comment détecter les troubles du comportement alimentaire ?
Les troubles anorexiques ou boulimiques avec prise de poids (hyperphagiques) sont plus facilement identifiés par l’entourage que les troubles boulimiques sans prise de poids (non hyperphagiques), qui peuvent être dissimulés pendant des années. Les personnes atteintes de troubles du comportement alimentaire consultent plus fréquemment leur médecin généraliste dans les années qui précèdent le diagnostic, pour des plaintes diverses.
Il n’est pas facile de savoir quand et comment agir face à une personne présentant des symptômes qui font penser à un trouble du comportement alimentaire. Lorsque celle-ci veut maigrir au-delà du raisonnable, devient obsédée par son alimentation ou la pratique d’exercices physiques, maigrit ou marque un arrêt dans sa croissance, il convient de s’inquiéter et de prendre rendez-vous pour elle chez un médecin. Les autorités de santé recommandent un repérage ciblé chez les personnes appartenant à des groupes à risque : étudiants, sportifs, personnes en surpoids, par exemple.
Quelle attitude adopter en cas d’anorexie ou de boulimie ?
Les familles des personnes atteintes de ce type de maladie mentale sont souvent désemparées. Les parents d’adolescents anorexiques peuvent se sentir coupables et ne pas savoir comment se comporter. S’ils essaient de forcer l’adolescent à s’alimenter normalement, la situation peut empirer ; s’ils décident de ne pas imposer de règles, ils ont peur pour sa santé. De plus, le déni de l’anorexique vis-à-vis de sa maladie rend difficile tout dialogue. L’embarras suscité par le regard des autres, surtout quand la personne anorexique est très maigre, peut être culpabilisant et isoler la famille de ses relations sociales et amicales.
Le meilleur conseil est d’accompagner le plus rapidement possible la personne concernée chez un médecin, voire dans un service spécialisé dans le traitement des troubles alimentaires. Plus la prise en charge sera précoce, meilleur sera le pronostic. Il ne faut pas reculer devant l’éventualité d’une hospitalisation, même contre l’avis de la personne anorexique. Il peut s’agir d’une urgence médicale mettant sa vie en jeu.
Commentaires
Cliquez ici pour revenir à l'accueil.