Quelles sont les causes du zona ?
Après une varicelle, le virus n’est pas complètement éliminé par l’organisme et reste à l’état dormant (latent) dans la racine des nerfs rachidiens, c’est-à-dire à l’endroit où les nerfs quittent la moelle épinière pour aller innerver les membres, les organes et la peau. La réactivation de ce virus est bloquée par l’action du système immunitaire qui le maintient sous contrôle.
Après plusieurs années, le virus peut redevenir actif et se multiplier le long du nerf, provoquant des vésicules sur la zone de peau innervée par le nerf infecté. La réactivation du virus peut survenir lorsque le système immunitaire est affaibli. La baisse d’immunité peut avoir différentes origines : une maladie (par exemple, la mononucléose ou l’infection par le VIH/sida) ou un traitement immunosuppresseur (par exemple, un traitement contre le cancer ou une maladie auto-immune). Dans certains cas, la seule cause identifiable d’une poussée de zona est un stress prolongé, de la fatigue chronique ou, simplement, l’âge.
Quels sont les facteurs de risque du zona ?
En général, le zona est observé chez des personnes qui souffrent d’une maladie (ou qui prennent un traitement) qui diminue l’immunité. Les médecins considèrent le zona comme un signal d’alarme qui requiert des examens plus poussés pour diagnostiquer une éventuelle autre maladie, par exemple un cancer ou une infection par le VIH/sida. Mais souffrir d’un zona ne signifie pas forcément que l’on est atteint d’une maladie grave : dans la plupart des cas, il n’est que l’expression de la fatigue dont il faut rechercher la cause et soulager les effets négatifs.
Peut-on prévenir le zona ?
Il existe un vaccin recombinant pour prévenir le zona et les douleurs qui surviennent après un zona. Il est utilisable chez les adultes à partir de 50 ans, ainsi que chez les adultes présentant un risque accru de zona, à partir de 18 ans. La Haute autorité de santé (HAS) recommande la vaccination de toutes les personnes de 65 ans et plus, y compris les personnes ayant déjà présenté un ou plusieurs épisodes de zona, ainsi que la vaccination des personnes âgées de 18 ans et plus ayant un déficit immunitaire (VIH, traitement immunosuppresseur par exemple). Le vaccin actuellement disponible (SHINGRIX) permet de prévenir l’apparition d’un zona chez 79,3 % des personnes vaccinées, et chez les personnes vaccinées qui ont néanmoins un zona, le risque de douleurs post-zostériennes est réduit de 87 %.
Il est à noter que le vaccin contre la varicelle ne protège pas contre le zona.
La prévention du zona repose également sur des mesures simples pour lutter contre le stress et la fatigue : repos suffisant, alimentation équilibrée, activité physique régulière.
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