Quelles plantes pour soulager un rhume ?
De nombreuses plantes sont utilisées dans le traitement des rhumes. Malheureusement la plupart d’entre elles n’ont pas fait l’objet d’études cliniques. Leur usage repose donc sur la tradition.
La menthe poivrée dans le traitement du rhume
Bien qu’aucune étude clinique n’ait été menée sur le sujet, l’action décongestionnante obtenue par inhalation d’huile essentielle de menthe sur la muqueuse nasale est reconnue.
Le thym dans le traitement du rhume
L’huile essentielle de thym obtenue à partir des feuilles et des fleurs séchées est utilisée pour dégager le nez en cas de rhume. Cet usage traditionnel, non validé par des études cliniques, fait néanmoins l’objet d’un consensus.
Les échinacées dans le traitement du rhume
Les nombreuses études dont les échinacées ont fait l’objet n’ont pas réussi à démontrer scientifiquement leur efficacité en cas d’infection des voies respiratoires. Néanmoins, elles sont traditionnellement proposées en traitement complémentaire du rhume.
Le sureau noir dans le traitement du rhume
Malgré l’absence d’études cliniques sur le sujet, l’usage traditionnel du sureau noir pour soulager les symptômes du rhume est reconnu. On utilise parfois ses fleurs et son écorce séchées sous la forme de sirop.
Les autres plantes dans le traitement du rhume
De nombreuses autres plantes sont utilisées traditionnellement pour apaiser les symptômes du rhume : l’huile essentielle d’anis vert, la poudre de racines et de fleurs séchées de primevère officinale, l’ortie dioïque, l’ail, le saule blanc, le bouillon-blanc, le fenouil doux, le gingembre, le ginseng, le lierre grimpant, la sauge officinale, etc.
L'éleuthérocoque (ginseng sibérien) est proposé dans la prévention des petites infections hivernales comme le rhume. La plante est consommée en infusion de poudre de racines séchées ou en décoction de racines entières séchées.
Existe-t-il des risques à soulager un rhume par les plantes ?
En l’absence d’amélioration après une dizaine de jours ou en cas d’apparition de difficultés respiratoires, de fièvre, de douleurs à l’oreille, de violents maux de tête ou de sécrétions nasales purulentes ou contenant du sang de manière répétée, une consultation médicale s’impose.
La menthe poivrée présentant des interactions avec de nombreuses substances, mieux vaut l’utiliser avec précaution. Elle ne doit jamais être utilisée chez les enfants de moins de six ans.
Les personnes présentant un terrain allergique ou une déficience immunitaire doivent s’abstenir d’utiliser des échinacées. De même pour les personnes diabétiques. Enfin, l’usage de l’éleuthérocoque devrait plutôt se faire sous contrôle médical.
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