Comment diagnostique-t-on l'acidocétose diabétique ?
Le signe le plus évident de l’acidocétose diabétique est l’haleine caractéristique, à l’odeur de pomme reinette. La prise de sang montre une diminution du pH sanguin, un taux sanguin de glucose trop élevé (hyperglycémie), la présence de corps cétoniques, ainsi que des anomalies des taux de potassium et de sodium. L’examen des urines révèle par ailleurs la présence de corps cétoniques et de glucose.
Pour rappel, la présence de corps cétoniques à jeun ou après un effort physique intense est normale.
Le dépistage de l'acidocétose diabétique par les patients
L’éducation du patient diabétique à l’autosurveillance est essentielle afin d’identifier au plus vite l’apparition d’une acidocétose diabétique. Lorsque sa glycémie est anormalement élevée (c’est-à-dire supérieure à 2,5 g/l), un patient diabétique doit systématiquement rechercher la présence de corps cétoniques dans ses urines (à l’aide de bandelettes urinaires) ou dans son sang.
Les patients diabétiques sont habituellement équipés de lecteurs de glycémie, qui permettent de mesurer le taux de sucre dans le sang. Certains de ces appareils permettent désormais de détecter les corps cétoniques sur une microgoutte de sang. Ces appareils sont particulièrement utiles chez les personnes dont le diabète n’est pas encore parfaitement stabilisé par le traitement.
Quels sont les traitements de l'acidocétose diabétique ?
Les patients souffrant d’une acidocétose diabétique sont hospitalisés. Le traitement consiste en l’administration d’insuline, de sérum physiologique additionné de glucose et de potassium. Par la suite, le taux de glucose dans le sang ainsi que l’absence de glucose et de corps cétoniques dans les urines sont régulièrement contrôlés. La prévention de l’acidocétose diabétique repose sur le respect du traitement par insuline, sans oubli de doses, pour équilibrer le diabète.
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