Mise à jour : 15 octobre 2021
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Les méthodes de relaxation induisent un état de conscience modifié. Cet état de fonctionnement particulier du système nerveux, qui est naturel, s’accompagne d’un état physique correspondant à la phase de récupération de la réaction de stress. On cherche donc, avec la relaxation, à limiter les conséquences néfastes de la douleur sur l’organisme en tant qu’agent de stress. Un tel état de relaxation peut être obtenu de nombreuses manières (massages, bains chauds, détente musculaire, autotraining de Schütz, méditation, etc.), mais deux techniques sont plus particulièrement utilisées dans la prise en charge globale de la douleur : la sophrologie et l’hypnose.

La sophrologie

La sophrologie permet un apprentissage de méthodes de relaxation dans diverses positions et situations, avec un objectif d’autonomie du patient. Elle peut mettre en place un véritable programme de gestion de la douleur qui amène à diminuer les sensations pénibles et leurs conséquences sur l’organisme. La sophrologie est par exemple recommandée aux migraineux, chez qui elle permet de reconnaître et d’éviter les facteurs déclenchants, d’espacer les crises et de raccourcir leur durée.

L’hypnose

L’hypnose (ou hypnothérapie) nécessite la présence d’un thérapeute et utilise la capacité de suggestion accrue en état de conscience modifiée. Le thérapeute place son patient dans un état modifié de conscience, qui est différent du sommeil. Sa volonté est partiellement inhibée, mais elle est consciente de ce qui l’entoure. Le thérapeute invite d’abord le patient à se détendre (phase de pré-induction). Ensuite, il lui demande de se concentrer sur certaines parties de son corps (phase d’induction). L’attention du patient est tournée vers lui-même et une somnolence s’installe. Le thérapeute prononce alors des suggestions en rapport avec les sensations douloureuses du patient. À la fin de la séance, celui-ci est ramené à un état d’éveil et retrouve le contrôle de son corps sans impression de malaise. L’hypnose permet de contrôler des douleurs aiguës, en situation d’urgence ou après une intervention chirurgicale, mais aussi d’améliorer des douleurs chroniques dans le cadre d’un suivi pluridisciplinaire. De nombreuses personnes ressentent une appréhension à l’idée d’être hypnotisées. Il est important de préciser qu’une personne sous hypnose reste toujours maîtresse d’elle-même. L’état modifié de conscience n’est pas une perte de conscience ni de libre arbitre : le patient entend ce que lui dit le thérapeute et ne va pas lui délivrer, sans le vouloir, ses pensées les plus intimes.

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