Comment diagnostique-t-on les lymphœdèmes ?
Le médecin suspecte un lymphœdème lorsque le diamètre d’un membre est significativement supérieur à celui du membre opposé, en particulier lorsque le patient présente des facteurs de risque pour cette maladie. Dans le cadre des suites du traitement d’un cancer du sein, une différence de diamètre entre les bras supérieure ou égale à 2 cm est considéré comme nécessitant une exploration complémentaire pour confirmer un éventuel lymphœdème.
Les autres signes évocateurs sont des modifications de la couleur et de la souplesse de la peau, ou l’existence d’un signe du godet, ou une infection de la peau, en particulier un érysipèle.
Parfois, un échodoppler est effectué pour éliminer la possibilité d’une maladie veineuse. De même, un scanner abdominopelvien est souvent prescrit lors de lymphœdème d’une jambe ou des organes génitaux. De plus, la lymphoscintigraphie est un examen qui permet de visualiser le système lymphatique. L'imagerie par résonance magnétique (« lympho-IRM ») est cependant de plus en plus utilisée dans le diagnostic, plus efficace pour repérer un ralentissement de la circulation lymphatique. Ils peuvent être utiles pour confirmer le diagnostic.
Un diagnostic rapide, dès les premiers symptômes, est essentiel pour éviter que le lymphœdème n’entraîne de séquelles durables.
Comment évalue-t-on la sévérité d’un lymphœdème ? | ||||||
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Les lymphœdèmes sont classés en trois grades selon leur sévérité. Ces stades permettent de planifier le traitement.
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