Mise à jour : 07 octobre 2021
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Pourquoi consulter un médecin en cas de troubles du sommeil chez l’enfant ?

Chez l’enfant, les troubles du sommeil peuvent être un signe d'anxiété et doivent toujours faire l’objet d’une consultation médicale. Si le problème persiste plus d’une semaine, n’attendez pas d’être, vous et votre enfant, épuisés et à bout de force pour consulter votre pédiatre.

Les enfants dont l'insomnie retentit de façon significative sur la vie quotidienne, dans un ou plusieurs domaines, doivent faire l'objet d'une évaluation appropriée. Si les troubles du sommeil persistent plus d’une semaine, n’hésitez pas à consulter un médecin. Le médecin procède à un interrogatoire pour connaître les circonstances du trouble du sommeil et l’attitude des parents face à celui-ci. Il fait un examen clinique pour rechercher une cause organique telle qu'un reflux gastro-œsophagien, une intolérance alimentaire ou un problème respiratoire. Le médecin donne des conseils pour modifier le comportement de l’enfant et de ses parents. Il peut préconiser la tenue d’un agenda du sommeil de l’enfant sur 15 jours. Il s’agit de noter l’heure à laquelle la lumière est éteinte, le temps d’endormissement, les éveils nocturnes et l’heure de réveil et lever. Cela peut permettre d’adapter les temps de sommeil.

Que faire en cas de troubles du sommeil chez un nourrisson ?

Pour prévenir les troubles de l’endormissement chez un nourrisson, il est nécessaire de comprendre que les pleurs au coucher ne sont pas nécessairement la traduction d'un inconfort et qu'il convient de ne pas habituer l'enfant à réagir à ses pleurs par une intervention ou une présence parentale prolongée. En particulier, mieux vaut éviter de coucher et d'endormir l'enfant dans le lit parental. Mieux vaut lui montrer que le sommeil doit avoir lieu dans son lit, éventuellement avec un objet transitionnel (doudou, veilleuse, etc.) mais sans présence prolongée de l'adulte.

Lors d’éveils nocturnes brefs (habituels dans le cycle de sommeil des nourrissons), il est recommandé de ne pas intervenir, afin de ne pas conditionner l'enfant à la présence de l’adulte et d'éviter de lui redonner sa tétine. S’il ne faut pas hésiter à venir auprès de l'enfant lors des manifestations nocturnes, il est préférable de lui laisser retrouver le sommeil par lui-même pour augmenter son autonomie.

Que faire en cas de cauchemar ?

Les rêves et les cauchemars surviennent plutôt dans la deuxième partie de la nuit, pendant les phases de sommeil paradoxal qui jouent un rôle important dans la mémorisation des connaissances. Les rêves de votre enfant sont le plus souvent liés aux événements survenus au cours de sa journée. Au fur et à mesure qu’il grandit et qu’il se développe intellectuellement, votre enfant fera des rêves de plus en plus élaborés qui lui permettront de régler de manière symbolique ses angoisses et ses peurs.

A l’inverse des terreurs nocturnes, un enfant qui fait un cauchemar se réveille, reconnaît ses parents et, le lendemain, se souvient de l’avoir fait et peut parfois le décrire. Des cauchemars occasionnels permettent à l’enfant d’évacuer les tensions de la journée, il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. S’il ne se rendort pas et qu’il se met à pleurer, allez-le voir, calmez-le avec un câlin, il a besoin de sentir que vous êtes là pour se rendormir paisiblement. Le lendemain, parlez-en avec lui, avec des mots simples. Essayez de le rassurer, par exemple en lui racontant un de vos cauchemars, pour qu’il n’ait pas peur d’aller se coucher le soir suivant.

Des cauchemars intenses et répétés peuvent être le signe d’une anxiété plus profonde (par exemple la peur d’aller à l’école). Dans ce cas, n’hésitez pas à en parler à votre pédiatre.

Que faire en cas de terreur nocturne ?

Les terreurs nocturnes ne sont pas des cauchemars. Elles sont fréquentes chez les enfants et surviennent plutôt en début de nuit (moins de trois heures après l’endormissement) pendant le sommeil profond. L’enfant semble réveillé, il s’agite, il crie, il est en sueur, mais en réalité il dort. Cet état n’est que passager, l’enfant se calme rapidement et continue sa nuit sans se réveiller. Il ne se souviendra pas de cet événement. Ne le réveillez pas au risque de le perturber, et ne lui en parlez pas le lendemain. Ces terreurs nocturnes n’expriment aucune angoisse.

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