Lorsque le médecin suspecte la présence d'un cancer du sein, il a recours à divers examens complémentaires : mammographie ou échographie du sein. Si les résultats de ces examens évoquent un éventuel cancer, il est alors nécessaire de pratiquer des prélèvements au niveau de la grosseur (« biopsie ») afin d'étudier l'aspect microscopique des cellules qui la constituent.
La biopsie percutanée dans le cancer du sein
La biopsie consiste à prélever des fragments de l’éventuelle tumeur à l’aide d’une aiguille, à travers la peau (biopsie dite « percutanée »). Cet examen est effectué par le médecin radiologue qui va guider son geste par les images obtenues à la mammographie, ainsi que par les images obtenues par échographie (et, éventuellement, par un ordinateur qui va calculer l’angle et la profondeur de l’implantation de l’aiguille).
Après anesthésie locale de la peau et de la zone où va pénétrer l’aiguille, le médecin pratique une petite incision et utilise l’aiguille pour pénétrer jusqu’à la grosseur et prélever de dix à vingt petits fragments qui seront analysés au laboratoire. Il peut également profiter de cette intervention pour placer un « clip de repérage » (une petite agrafe métallique qui sera facile à repérer lors d’une future intervention chirurgicale de traitement). Ce clip est relié à un fil métallique très fin qui sort de la peau et reste protégé par un pansement. L’incision est refermée et ne laisse pas de cicatrice.
Les tests complémentaires après un diagnostic de cancer du sein
Après un diagnostic de cancer du sein, une grande variété d’examens complémentaires sont pratiqués, dont certains sont particuliers à cette maladie. Certaines caractéristiques de la tumeur diagnostiquée vont en effet permettre d’orienter le traitement.
La recherche des récepteurs hormonaux dans le cancer du sein
Cet examen complémentaire cherche à savoir si les cellules de la tumeur ont des récepteurs hormonaux qui les rendent sensibles à la présence d’hormones sexuelles (estrogènes et progestérone) pour se multiplier : dans ce cas, le cancer du sein est dit « hormonodépendant » ou « hormonosensible ». La recherche des récepteurs hormonaux se fait au microscope sur les cellules prélevées par biopsie.
Les cancers du sein hormonodépendants sont plus fréquemment observés après la ménopause et ils sont de meilleur pronostic. Ils peuvent être traités avec des médicaments qui ont une action antihormonale, principalement antiestrogène (hormonothérapie).
La recherche de l'activation du gène HER2 dans le cancer du sein
Le gène HER2 code pour un récepteur de la membrane des cellules appelé « Récepteur 2 du Facteur de croissance épidermique humain ». Une activation de ce gène dans les cellules du cancer du sein est le signe d’une capacité de croissance importante. Cette activation est retrouvée chez environ 20 à 30 % des cancers du sein invasifs. Les cancers du sein dits « HER2 positifs » requièrent un traitement particulier.
L'étude du profil génétique de la patiente atteinte de cancer du sein
Chez une patiente atteinte de cancer du sein âgée de moins de 40 ans, le médecin peut faire effectuer une recherche de mutation sur les gènes identifiés comme augmentant le risque de cancer du sein, en particulier les gènes BRCA 1 et 2. Cette recherche, si elle confirme cette prédisposition génétique, pourra servir à prévenir ce type de cancer chez d’autres membres de la famille de la patiente, en les alertant sur l’importance d’un dépistage régulier.
Quels sont les traitements du cancer du sein ?
Les traitements du cancer du sein sont :
- la chirurgie pour enlever la tumeur ou le sein ainsi que, dans certains cas, les ganglions de l’aisselle,
- la radiothérapie, également appelée rayons ionisants,
- les médicaments.
Les médicaments du cancer du sein sont de trois types :
- la chimiothérapie qui bloque la prolifération des cellules cancéreuses,
- les traitements hormonaux qui bloquent la croissance des cancers hormonodépendants,
- les thérapies ciblées qui ralentissent la croissance des tumeurs du sein.
Vous ne citez pas les cas où ce traitement ne peut s'appliquer au vu de certaines maladies par exemple La rectocolite hémmorragique ou la spndylarthrite ankylosante ou le traitement risque de provoquer la mort du patient ou de mettre en danger la vie habiturelle du patient son impossibilité ,de survie (selles abondantes ou risque de fracture osseuse.)
Bonjour
Dans ces textes destinés au grand-public, il nous est difficile d'aborder ces cas particuliers, qui sont de toute façon pris en compte par les cancérologues.