Mise à jour : 17 décembre 2024
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Information patient
  • TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS
Fiche révisée le 23 mai 2023
Famille du médicament : Association d'antihypertenseurs

Ce médicament est un générique de MICARDISPLUS et PRITORPLUS.

Dans quel cas le médicament TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS est-il prescrit ?

Ce médicament associe deux antihypertenseurs :
  • le telmisartan, de la famille des inhibiteurs de l'angiotensine II. Il bloque l'action de l'angiotensine II, une substance présente dans l'organisme, responsable d'une contraction des artères qui augmente la pression artérielle et fatigue le cœur ;

  • l'hydrochlorothiazide, un diurétique dont la structure chimique est proche de celles des sulfamides. Son action renforce celle du telmisartan.

Il est utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle.

Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :

Présentations du médicament TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS

TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS 40 mg/12,5 mg : comprimé ; boîte de 30
Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 3,75 €.
TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS 40 mg/12,5 mg : comprimé ; boîte de 90
Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 10,85 €.
TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS 80 mg/12,5 mg : comprimé ; boîte de 30
Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 3,75 €.
TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS 80 mg/12,5 mg : comprimé ; boîte de 90
Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 10,85 €.
TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS 80 mg/25 mg : comprimé ; boîte de 30
Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 3,75 €.
TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS 80 mg/25 mg : comprimé ; boîte de 90
Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 10,85 €.

Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.

Composition du médicament TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS

p cpp cpp cp
Telmisartan40 mg80 mg80 mg
Hydrochlorothiazide12,5 mg12,5 mg25 mg
Excipients : Cellulose microcristalline, Magnésium stéarate, Mannitol, Méglumine, Potassium hydroxyde, Povidone, Sodium carboxyméthylamidon

Contre-indications du médicament TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS

Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
  • allergie au telmisartan ou aux sulfamides ;

  • insuffisance hépatique grave ou obstruction des voies biliaires ;

  • insuffisance rénale grave ;

  • hypokaliémie grave, excès de calcium dans le sang ;

  • en association avec les médicaments contenant de l'aliskiren chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux ;

  • grossesse (à partir du 4e mois).

Attention

Des précautions sont nécessaires en cas d'insuffisance cardiaque grave ou chez les personnes souffrant d'hypertension artérielle due à un rétrécissement des artères rénales, de rétrécissement des valves cardiaques ou de cardiomyopathie obstructive.

Si vous suiviez auparavant un traitement par diurétique à forte dose ou un régime sans sel, la baisse de la tension artérielle peut être importante lors des premières prises du médicament : risque de malaise ou d'étourdissement pouvant entraîner une chute. Il est donc recommandé de prendre un régime normalement salé ou d'interrompre le traitement diurétique quelques jours avant la première prise de ce médicament. Votre médecin vous donnera toutes les informations utiles à ce sujet.

Faites pratiquer régulièrement les analyses de sang prescrites par votre médecin ; elles sont notamment destinées à vérifier le bon fonctionnement de vos reins (dosage de la créatinine) et les taux de potassium et de sodium sanguins.

L'hydrochlorothiazide peut entraîner une sensibilité accrue de la peau au soleil (photosensibilisation) et provoquer des réactions cutanées (coup de soleil, brûlures) en cas d'exposition même faible aux rayons ultraviolets. Il augmente également le risque de survenue de certains cancers de la peau : il ne s'agit pas de mélanomes, mais de cancers localisés d'évolution très lente et donc peu menaçants. Une surveillance de la peau lors des renouvellements d'ordonnance est nécessaire et suffisante pour éviter ces complications. Du fait de l'importance de l'hydrochlorothiazide dans la prise en charge de l'hypertension artérielle et de la prévention des accidents vasculaires cérébraux, son utilisation reste justifiée lorsqu'elle est nécessaire. Une protection efficace s'impose en cas d'exposion au soleil afin de réduire le risque de cancers cutanés.

L'hydrochlorothiazide peut également :
  • augmenter le taux sanguin d'acide urique et favoriser les crises de goutte chez certains patients,

  • provoquer un glaucome aigu chez personnes prédisposées ; en cas d'œil rouge, dur et douloureux, de forte diminution de la vision, consultez en urgence un ophtalmologiste.

Attention : sportifSportif : ce médicament contient une substance susceptible de rendre positifs certains tests antidopage.

Attention : conducteurConducteur : ce médicament peut être responsable de vertiges.

Interactions du médicament TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS avec d'autres substances

L'association de ce médicament avec un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) ou un médicament contenant de l'aliskiren est fortement déconseillée (l'association avec l'aliskiren est contre-indiquée en cas de diabète de type 2 ou d'insuffisance rénale). En conséquence, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste avec un suivi renforcé.

Ce médicament peut interagir avec les médicaments susceptibles de provoquer une hyperkaliémie (diurétique, sel de potassium...), avec les médicaments donnant des torsades de pointes et avec les médicaments contenant du lithium.

Informez par ailleurs votre médecin si vous prenez un digitalique, un laxatif stimulant, un AINS, un neuroleptique, un antidépresseur imipraminique, un antidiabétique ou un médicament contenant de la metformine, de la carbamazépine, de la ciclosporine, du baclofène ou un sel de calcium.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

L'effet de ce médicament sur l'enfant à naître pendant les 3 premiers mois de la grossesse est mal connu. Par prudence, son usage est déconseillé. Au cours des 6 derniers mois de la grossesse, une prise prolongée de ce médicament peut altérer les reins du fœtus. Son utilisation est contre-indiquée à partir du 4e mois de la grossesse.

En conséquence, un désir de grossesse nécessite le remplacement de ce médicament par un autre antihypertenseur. Si une grossesse survient alors que vous prenez ce médicament, consultez rapidement votre médecin pour qu'il modifie votre traitement.

Allaitement :

En l'absence de données suffisantes, l'utilisation de ce médicament est déconseillée chez la femme qui allaite. Si ce médicament est utilisé pendant l'allaitement, les doses doivent être aussi faibles que possible.

Mode d'emploi et posologie du médicament TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS

Les comprimés doivent être avalés avec un verre d'eau. Ils peuvent être pris indifféremment au cours ou en dehors des repas.

Posologie usuelle :

  • Adulte : 1 comprimé par jour.

Conseils

Votre tension artérielle doit être contrôlée régulièrement. Les appareils permettant une mesure automatique de la tension à domicile utilisent souvent un procédé de mesure différent de celui qu'emploie votre médecin. Si vous avez un tel appareil, apportez-le en consultation pour vous assurer que la mesure obtenue est bien conforme à celle du tensiomètre de votre médecin.

Le traitement médicamenteux ne dispense pas de mesures pouvant faire baisser la tension artérielle : activité physique régulière, modération de la consommation de boissons alcoolisées et de sel, lutte contre l'excès de poids, arrêt du tabac.

Les diurétiques exposent au risque de déshydratation : les personnes âgées devront boire abondamment, notamment pendant les fortes chaleurs.

Effets indésirables possibles du médicament TELMISARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE VIATRIS

Étourdissements dus à une hypotension orthostatique, fatigue, troubles de l'érection, douleurs dorsales, troubles digestifs, anxiété, sinusite, pharyngite, infection urinaire, éruption cutanée.

Aggravation réversible d'une insuffisance rénale.

Augmentation du taux de lipides, d'acide urique ou de glucose dans le sang et exceptionnellement du calcium.

Baisse du taux de potassium, associée ou non à des crampes.

Rarement :
  • fourmillement des extrémités, maux de tête, hépatite, troubles de la vue, sueurs, sécheresse de la bouche ;

  • réaction allergique ;

  • baisse du taux de sodium dans le sang (natrémie) et risque de troubles du comportement ;

  • anomalie de la numération formule sanguine.

Exceptionnellement : pancréatite.

Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.

Lexique :

Terme Définition
éruption cutanée

Apparition de boutons ou de plaques sur la peau. Ces lésions peuvent être dues à un aliment, à un médicament, et traduire une allergie ou un effet toxique. De nombreux virus peuvent également provoquer des éruptions de boutons : celles de la rubéole, de la roséole et de la rougeole sont les plus connues.

acide urique

Déchet du métabolisme, normalement éliminé par les reins. Son accumulation peut provoquer une crise de goutte. L'acide urique peut également former des calculs dans les voies urinaires.

AINS

Abréviation d'anti-inflammatoire non stéroïdien. Famille de médicaments anti-inflammatoires qui ne sont pas dérivés de la cortisone (stéroïdes), et dont le plus connu est l'aspirine.

Consultez l'article : Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

allergie

Réaction cutanée (démangeaisons, boutons, gonflement) ou malaise général apparaissant après un contact avec une substance particulière, l'utilisation d'un médicament ou l'ingestion d'un aliment. Les principales formes d'allergie sont l'eczéma, l'urticaire, l'asthme, l'œdème de Quincke et le choc allergique (choc anaphylactique). L'allergie alimentaire peut également se traduire par des troubles digestifs.

antidépresseur

Médicament qui agit contre la dépression. Certains antidépresseurs sont également utilisés pour combattre les troubles obsessionnels compulsifs, l'anxiété généralisée, certaines douleurs rebelles, l'énurésie, etc.

En fonction de leur mode d'action et de leurs effets indésirables, les antidépresseurs sont divisés en différentes familles : les antidépresseurs imipraminiques, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, les IMAO (sélectifs ou non sélectifs). Enfin, d'autres antidépresseurs n'appartiennent à aucune de ces familles, car ils possèdent des propriétés originales.

Le mode d'action des antidépresseurs comporte deux aspects principaux : le soulagement de la souffrance morale et la lutte contre l'inhibition qui enlève toute volonté d'action au déprimé. Il arrive qu'un décalage survienne entre ces deux effets : la souffrance morale peut persister, alors que la capacité d'action réapparaît. Pendant cette courte période, le risque suicidaire présent chez certains déprimés peut être accru. Le médecin en tient compte dans sa prescription (association éventuelle à un tranquillisant) et celle-ci doit être impérativement respectée.

antidépresseur imipraminique

Antidépresseur apparenté à l'imipramine (Tofranil). Bien que parmi les premiers découverts, ces antidépresseurs restent souvent les plus efficaces dans le traitement de la dépression. Leurs effets indésirables (sécheresse de la bouche, baisse de tension, constipation, sueurs, etc.) limitent malheureusement leur emploi.

antidiabétique

Médicament destiné à lutter contre le diabète. Il en existe deux catégories : les antidiabétiques oraux (sulfamides hypoglycémiants et biguanides, essentiellement) et l'insuline, qui ne s'utilise qu'en injection.

antihypertenseur

Médicament qui lutte contre l'excès de tension artérielle. Les principaux sont les bêtabloquants, les diurétiques, les inhibiteurs calciques, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II et les vasodilatateurs.

artère

Vaisseau sanguin partant du cœur.

cancer

Maladie due au développement anarchique et incontrôlable de certaines cellules de l'organisme. Ces cellules anormales, capables de se multiplier indéfiniment, peuvent envahir des organes ou des vaisseaux sanguins et lymphatiques, formant à distance de nouvelles tumeurs, appelées métastases. On classe les cancers en tumeurs solides (qui se développent à partir d'un organe visible) et en tumeurs liquidiennes, qui proviennent des cellules de la moelle osseuse (leucémies notamment).

Consultez les articles : Les cancers

cardiomyopathie

Maladie du muscle cardiaque. Dans la cardiomyopathie obstructive, l'épaississement du muscle cardiaque gêne l'écoulement du sang.

Synonyme : myocardiopathie.

créatinine

Substance dosable dans le sang, dont l'élévation anormale traduit une insuffisance rénale.

déshydratation

Déficit de l'organisme en eau, dû à des pertes anormales de liquides (diarrhée, vomissements, transpiration abondante).

diabète

Terme général désignant les maladies se traduisant par l'émission d'urines abondantes et par une soif intense. Employé seul, le mot diabète concerne généralement le diabète sucré, qui correspond à une perturbation de la régulation des sucres de l'organisme par l'insuline. Il se traduit par l'augmentation du sucre (glucose) dans le sang et par sa présence éventuelle dans les urines. Il existe deux sortes de diabète sucré : le diabète de type 1, ou insulinodépendant, qui nécessite un traitement par l'insuline en injection, et le diabète de type 2, ou non insulinodépendant, qui peut, dans un premier temps, être traité par les antidiabétiques oraux.

Consultez l'article : Diabète de type 1 ou Diabète de type 2

digitalique

Famille de médicaments apparentés à la digitaline, substance issue de la digitale pourpre (plante commune). Les digitaliques, utilisés en cardiologie, ralentissent le cœur et renforcent ses contractions.

diurétique

Médicament permettant une élimination accrue d'eau par les reins. Le plus souvent, cette perte d'eau fait suite à la perte de sels provoquée par le médicament (salidiurétique).

Les diurétiques sont surtout utilisés dans le traitement de l'hypertension artérielle, alors que leur mécanisme d'action dans cette maladie est mal connu. Ils sont également prescrits dans l'insuffisance cardiaque aiguë ou chronique, les œdèmes et d'autres affections plus rares.

Ces médicaments provoquent une perte de sodium et de potassium (sauf pour certains d'entre eux appelés « épargneurs de potassium »). Leur prise prolongée nécessite donc un contrôle régulier du potassium sanguin, pour éviter les troubles cardiaques qui pourraient résulter d'une hypokaliémie (manque de potassium dans le sang). Le manque de sodium est une autre conséquence possible, mais plus rare aux posologies habituelles, de l'usage prolongé des diurétiques ; il se détecte également par une prise de sang.

enzyme

Substance capable d'activer une réaction chimique spécifique.

excipient

Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme.

L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire.

Consultez l'article : Les excipients à effet notoire

générique

Médicament dont le brevet du principe actif est tombé dans le domaine public, permettant ainsi la commercialisation de copies du médicament original. Il présente la même composition qualitative et quantitative en principe(s) actif(s), la même forme pharmaceutique et la même biodisponibilité que le médicament original.

glaucome

Maladie caractérisée par l'augmentation de la pression des liquides contenus dans l'œil (hypertension intraoculaire).

Ce terme général recouvre deux affections totalement différentes :

  • Le glaucome à angle ouvert ou glaucome chronique est le plus fréquent ; il est généralement sans symptômes, dépisté par la mesure de la tension intraoculaire chez l'ophtalmologiste. Il ne provoque pas de crise aiguë, et le traitement repose essentiellement sur des collyres bêtabloquants. Les personnes atteintes d'un glaucome à angle ouvert ne doivent pas utiliser de dérivés de la cortisone sans avis ophtalmologique préalable.

  • Le glaucome à angle fermé ou glaucome aigu est plus rare. Entre les crises, la tension intraoculaire est normale. Mais l'usage intempestif de médicaments atropiniques (notamment en collyre) provoque une crise aiguë d'hypertension intraoculaire qui peut abîmer définitivement la rétine en quelques heures. C'est une urgence ophtalmologique qui se reconnaît à un œil brutalement rouge, horriblement douloureux, dur comme une bille de verre, et dont la vision devient floue.

L'angle dont il est question dans ces deux affections est l'angle irido-cornéen. C'est en effet entre l'iris et la cornée que se situe le système d'évacuation des liquides de l'œil. Un angle peu ouvert (fermé) expose à une obstruction totale du système d'évacuation. Cette obstruction peut survenir lorsque l'iris est ouvert au maximum (mydriase) sous l'effet d'un médicament atropinique : l'iris vient alors s'accoler à la cornée.

Les contre-indications des médicaments atropiniques ne concernent que les personnes ayant déjà fait des crises de glaucome à angle fermé, ou chez qui un ophtalmologiste a détecté ce risque. Celles qui souffrent d'un glaucome chronique à angle ouvert ne sont pas concernées par ces contre-indications.

Consultez l'article : Glaucome

goutte

Maladie se manifestant par une rougeur et une douleur vive touchant une articulation (celle du gros orteil le plus souvent), due à une accumulation de cristaux d'acide urique.

Consultez l'article : Goutte

hépatite

Inflammation du foie. Elle peut être due à un médicament, à un virus, à l'alcool ou à une autre cause.

Les hépatites virales guérissent généralement sans traitement. Contrairement aux hépatites A et E presque toujours bénignes, les hépatites B et C peuvent devenir chroniques : le virus persiste dans l'organisme du malade qui reste contagieux mais ne souffre pas obligatoirement de troubles hépatiques. L'hépatite chronique est dite active lorsque le virus continue à détruire les cellules du foie, destruction traduite par l'augmentation des transaminases dans le sang.

Consultez les articles : Hépatite A, Hépatite B, Hépatite C et Hépatite E

hyperkaliémie

Élévation anormale de la kaliémie (taux de potassium dans le sang) pouvant provoquer des troubles cardiaques.

hypertension artérielle

Excès de pression (tension) du sang dans les artères. Cette pression est assurée par le cœur et est exprimée par deux chiffres. Elle est maximale lors de la contraction du cœur, ou systole (premier chiffre), et minimale lors du repos cardiaque, ou diastole (deuxième chiffre). Une hypertension artérielle se caractérise par une pression maximale (systolique) supérieure ou égale à 16, ou une pression minimale (diastolique) supérieure ou égale à 9,5. Un traitement est instauré lorsque ces chiffres sont dépassés ou pour des tensions plus faibles chez certaines personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaire : hérédité, tabagisme, diabète, excès de cholestérol. Un traitement antihypertenseur permanent permet de limiter les dommages du cœur et des vaisseaux sanguins dus à l'hypertension artérielle.

Consultez l'article : Hypertension artérielle (HTA)

hypokaliémie

Baisse de la kaliémie (taux de potassium dans le sang) pouvant provoquer des troubles du rythme cardiaque. La prise régulière de laxatifs stimulants ou de certains diurétiques est fréquemment responsable d'hypokaliémie.

hypotension

Diminution de la pression artérielle (tension) qui peut provoquer fatigue, refroidissement des pieds et des mains, vertiges et malaises. L'hypotension peut être due à des médicaments, une hémorragie, une douleur très forte, mais aussi à un passage brutal de la position couchée à la position debout (hypotension orthostatique).

hypotension orthostatique

Baisse de la tension artérielle survenant lors du passage de la position allongée à la position debout. Due le plus souvent à des médicaments, l'hypotension orthostatique se traduit par des étourdissements avec risque de chute, notamment chez les personnes âgées. On peut prévenir ces troubles en évitant les changements de position brutaux : rester assis quelques instants au bord du lit avant de se mettre debout, se lever lentement d'un siège en gardant un appui avant de se déplacer.

Le port de bas de contention, qui empêche le sang de refluer vers les jambes en position debout, est également utilisé pour traiter l'hypotension orthostatique.

inhibiteur de l'angiotensine II

Ces médicaments sont parfois appelés sartans, car les noms des molécules appartenant à cette famille se terminent par sartan (losartan, candésartan, etc.).

Cette famille de médicaments bloque l'action de l'angiotensine II, substance qui augmente la tension artérielle et fatigue le cœur.

Les inhibiteurs de l'angiotensine II sont utilisés pour traiter l'hypertension artérielle.

Consultez l'article : Hypertension artérielle (HTA)

insuffisance cardiaque

Incapacité du cœur à remplir sa fonction de pompe. Les principaux symptômes de l'insuffisance cardiaque sont une fatigue et un essoufflement lors d'un effort.

Consultez les articles : Troubles du rythme cardiaque

insuffisance hépatique

Incapacité du foie à remplir sa fonction, qui est essentiellement l'élimination de certains déchets, mais également la synthèse de nombreuses substances biologiques indispensables à l'organisme : albumine, cholestérol et facteurs de la coagulation (vitamine K, etc.).

insuffisance rénale

Incapacité des reins à éliminer les déchets ou les substances médicamenteuses. Une insuffisance rénale avancée ne se traduit pas forcément par une diminution de la quantité d'urine éliminée. Seuls une prise de sang et le dosage de la créatinine peuvent révéler cette maladie.

laxatif stimulant

Laxatif puissant mais irritant pour le tube digestif, responsable d'une perte de sels minéraux (potassium, etc.) par l'organisme. Son usage prolongé provoque une dépendance : il n'est plus possible d'aller à la selle sans médicament. À long terme, des lésions définitives de la paroi interne de l'intestin peuvent apparaître (maladie des laxatifs).

lithium

Élément minéral proche du sodium, utilisé soit sous forme de traces (oligo-éléments) pour traiter les troubles légers du sommeil et la nervosité, soit à forte dose pour traiter les troubles graves de l'humeur. À dose élevée, il interfère avec de nombreux autres médicaments.

mannitol

Le mannitol est un sucre que l'on trouve en grandes quantités dans les algues marines. Il est utilisé pour remplacer le sucre (c'est un édulcorant sous le sigle E421) ou pour éviter le dessèchement d'un aliment ou d'une confiserie. Le mannitol est très souvent présent dans les bonbons et, en particulier, ceux destinés à rafraîchir l'haleine. Il est également présent dans de nombreux médicaments comme excipient (composant sans activité thérapeutique). Chez certaines personnes, le mannitol provoque des troubles intestinaux (diarrhée, ballonnements).

neuroleptique

Famille de médicaments utilisés dans le traitement de certains troubles nerveux ou de symptômes divers : troubles digestifs, troubles de la ménopause, etc.

numération formule sanguine

La numération mesure le nombre de globules rouges (hématies), de globules blancs (leucocytes) et de plaquettes dans le sang. La formule sanguine précise le pourcentage des différents globules blancs : neutrophiles, éosinophiles, basophiles, lymphocytes, monocytes.

Abréviation : NFS.

pancréatite

Inflammation ou infection du pancréas. Cette glande située derrière l'estomac sécrète des enzymes digestives ainsi que l'insuline, indispensable au métabolisme des sucres.

Une pancréatite aiguë se traduit par des douleurs abdominales ou dorsales extrêmement violentes. Elle est confirmée par une prise de sang spécifique.

pharyngite

Inflammation ou infection du pharynx.

photosensibilisation

Sensibilité anormale de la peau à la lumière ou aux rayons ultraviolets, due à un médicament ou à une substance naturelle ou chimique.

Consultez l'article : Photosensibilisation.

potassium

Élément minéral présent en grande quantité dans l'organisme.

Voir aussi : kaliémie.

pression artérielle

Pression du sang dans les artères, mesurée à l'aide d'un brassard. Elle est exprimée par deux chiffres : le plus élevé correspond à la pression artérielle systolique, mesurée lors la contraction du cœur, tandis que le second, moins élevé, est le témoin de la pression artérielle diastolique, mesurée lors du relâchement du muscle cardiaque. En France, le terme tension artérielle est couramment employé pour désigner la pression artérielle.

Voir aussi : hypertension artérielle et hypotension orthostatique.

réaction allergique

Réaction due à l'hypersensibilité de l'organisme à un médicament. Les réactions allergiques peuvent prendre des aspects très variés : urticaire, œdème de Quincke, eczéma, éruption de boutons rappelant la rougeole, etc. Le choc anaphylactique est une réaction allergique généralisée qui provoque un malaise par chute brutale de la tension artérielle.

Consultez l'article : Peut-on être allergique aux médicaments ?.

sel

Substance chimique dont la plus connue est le chlorure de sodium, ou sel de table. Le sel de régime ne contient pas de sodium ; celui-ci est remplacé généralement par du potassium.

Consultez l'article : Le sel, ami ou ennemi ?.

sinusite

Inflammation ou infection des sinus.

Consultez l'article : Sinusite.

sodium

Substance minérale qui peut former des sels, notamment avec le chlore (chlorure de sodium, ou sel de table).

sulfamides

Famille chimique représentée dans plusieurs classes de médicaments : antibiotiques, antidiabétiques, diurétiques, etc. Les sulfamides peuvent être à l'origine d'allergies.

tension artérielle

Voir pression artérielle.

test antidopage

Les sportifs peuvent être soumis à des tests destinés à détecter la présence dans leurs urines de substances dopantes ou de leurs dérivés. Le Comité international olympique et le ministère de la Santé et des Sports tiennent à jour une liste des substances considérées comme dopantes. Ces substances sont très variées : hormones anabolisantes qui développent les muscles, excitants qui augmentent la vigilance, bêtabloquants qui ralentissent le cœur et, par exemple, permettent aux tireurs à l'arc de décocher leur flèche entre deux battements cardiaques, etc. Certains médicaments tels que les crèmes, les gouttes auriculaires, contiennent des substances considérées comme dopantes, mais la probabilité pour que ces substances passent dans le sang et soient retrouvées dans les urines est très faible. Dans le doute, l'éventualité d'une réaction positive est mentionnée pour chaque médicament lorsqu'une substance dopante est présente dans sa composition. Il appartient au sportif de décider avec son médecin s'il peut utiliser ou non un tel médicament.

torsades de pointes

Trouble du rythme cardiaque grave, favorisé par :

  • une hypokaliémie ou des situations la favorisant : diarrhées importantes et prolongées, usage répété de laxatif stimulant, etc.,

  • un cœur trop lent,

  • une prédisposition visible sur l'électrocardiogramme,

  • la prise de certains médicaments.

Les médicaments susceptibles de provoquer des torsades de pointes sont les suivants : quinidine, hydroquinidine, disopyramide, amiodarone, sotalol, ibutilide, certains neuroleptiques, bépridil, cisapride, diphémanil, halofantrine, mizolastine, pentamidine, moxifloxacine, érythromycine (voie IV).

troubles digestifs

Ensemble de symptômes traduisant une irritation ou un mauvais fonctionnement du tube digestif. Un ou plusieurs troubles peuvent être présents : nausées, vomissements, aérophagie, douleurs abdominales, brûlures d'estomac, ballonnements, flatulences, diarrhée ou constipation, etc. Les antibiotiques peuvent favoriser les candidoses, souvent responsables de troubles digestifs.

ultraviolet

Les rayons ultraviolets sont des radiations émises naturellement par le soleil ou artificiellement par certaines lampes. On distingue les UV A et les UV B. Les UV B, de courte longueur d'onde, sont arrêtés dans les couches les plus externes de la peau. Ils sont responsables de brûlures (coups de soleil). Les UV A, de longueur d'onde plus importante, pénètrent profondément et atteignent le derme. Ils induisent la pigmentation (bronzage). L'exposition intense et répétée aux UV cause un vieillissement prématuré de la peau et augmente le risque de cancer cutané.

Abréviation : UV.

vasculaire

Qui concerne les vaisseaux sanguins : artères et veines.

vertige

Symptôme qui peut désigner une impression de perte d'équilibre (sens commun) ou, plus strictement, une sensation de rotation sur soi-même ou de l'environnement (sens médical).

Consultez l'article : Vertiges.

voie
  • Chemin (voie d'administration) utilisé pour administrer les médicaments : voie orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, intradermique, transdermique.

  • Ensemble d'organes creux permettant le passage de l'air (voies respiratoires), des aliments (voies digestives), des urines (voies urinaires), de la bile (voies biliaires), etc.

voies biliaires

Voies excrétrices conduisant la bile du foie au duodénum. Elles comprennent le canal cholédoque et la vésicule biliaire, réservoir qui stocke la bile en excès entre les repas.

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