Mise à jour : 17 décembre 2024
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Information patient
  • LÉVODOPA BENSÉRAZIDE TEVA
Fiche révisée le 20 mai 2019
Famille du médicament : Antiparkinsonien

Ce médicament est un générique de MODOPAR.

Dans quel cas le médicament LÉVODOPA BENSÉRAZIDE TEVA est-il prescrit ?

Ce médicament est un antiparkinsonien qui appartient à la famille des dopaminergiques. Il contient de la lévodopa (ou L-dopa) qui se transforme en dopamine dans l'organisme. Il vise ainsi à combler le déficit en dopamine dans certaines zones du cerveau, caractéristique de la maladie de Parkinson. Il agit principalement sur la rigidité musculaire et la réduction des tremblements de repos propres à cette affection. Le benzéramide stabilise l'effet de la lévodopa en empêchant sa dégradation en dehors du cerveau.

Il est utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson.

Vous pouvez consulter le(s) article(s) suivants :

Présentations du médicament LÉVODOPA BENSÉRAZIDE TEVA

LÉVODOPA BENSÉRAZIDE TEVA 50 mg/12,5 mg : gélule (bleue et grise) ; boîte de 60
Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 3,14 €.
LÉVODOPA BENSÉRAZIDE TEVA 100 mg/25 mg : gélule (bleue et rose) ; boîte de 60
Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 5,36 €.
LÉVODOPA BENSÉRAZIDE TEVA 200 mg/50 mg : gélule (bleu et marron) ; boîte de 60
Sur ordonnance (Liste I) - Remboursable à 65 % - Prix : 9,32 €.

Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.

Composition du médicament LÉVODOPA BENSÉRAZIDE TEVA

p gélp gélp gél
Lévodopa50 mg100 mg200 mg
Bensérazide12,5 mg25 mg25 mg
Excipients communs : Cellulose microcristalline, Encre pour impression, Érythrosine, Fer noir oxyde, Gélatine, Gomme laque, Indigotine, Magnésium stéarate, Mannitol, Potassium hydroxyde, Povidone K 30, Propylèneglycol, Talc, Titane dioxyde
Autres excipient (spécifique à certaines formes) : Fer rouge oxyde

Contre-indications du médicament LÉVODOPA BENSÉRAZIDE TEVA

Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
  • hyperthyroïdie grave, phéochromocytome, tachycardie ;

  • troubles endocriniens, cardiaques, rénaux ou hépatiques graves ;

  • troubles psychiques graves ;

  • glaucome à angle fermé,

  • en association avec certains neuroleptiques, les IMAO non sélectifs ou avec la réserpine.

Attention

Des prises de sang sont prescrites régulièrement au cours du traitement pour vérifier le bon fonctionnement du foie et des reins et l'absence de diminution du nombre de cellules sanguines. Une surveillance médicale renforcée est nécessaire en cas d'hypotension orthostatique, d'excès de tension intraoculaire, de diabète, d'affection cardiaque (antécédent d'infarctus du myocarde, d'arythmie, d'angine de poitrine), d'ulcère de l'estomac ou du duodénum, des convulsions ou une ostéomalacie.

N'interrompez jamais brutalement le traitement : risque de rigidité musculaire importante associée à de la fièvre et à des troubles psychiques. L'arrêt du traitement par la lévodopa demande un suivi médical.

Contactez votre médecin en cas de somnolence marquée ou survenant subitement au cours de la journée : une adaptation des doses, voire un arrêt du traitement, peut être nécessaire.

Comme les autres antiparkinsoniens dopaminergiques, ce médicament expose à un risque de troubles compulsifs du comportement : jeu pathologique, dépenses inappropriées et répétées, boulimie, augmentation importante de la libido. En cas de survenue de tels troubles, n'hésitez pas à en parler rapidement à votre médecin, sans honte ou culpabilité. Une modification du traitement pourra être envisagée.

Une utilisation inapropriée et abusive du médicament a été observée chez certains patients : prévenez sans tarder votre médecin si vous ressentez le besoin d'augmenter les doses.

Il existe un risque accru de mélanome chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Il n'a pas été établi si l'augmentation du risque est liée à la maladie elle-même ou aux médicaments utilisés. Il est recommandé de faire examiner votre peau régulièrement et de signaler rapidement à votre médecin toute changement de l'aspect d'un grain de beauté.

En cas d'intervention chirurgicale programmée, prévenez l'anesthésiste de la prise de ce médicament.

La lévodopa peut modifier les résultats de différents examens biologiques : pensez à signaler votre traitement au laboratoire d'analyses.

Les médicaments dopaminergiques peuvent, dans de rares cas, provoquer un endormissement soudain au cours de la journée sans signe annonciateur. La conduite automobile et l'utilisation de machines dangereuses sont déconseillées pendant le traitement. Elles sont contre-indiquées chez les personnes ayant eu une envie impérieuse de dormir sous traitement.

Interactions du médicament LÉVODOPA BENSÉRAZIDE TEVA avec d'autres substances

Ce médicament ne doit pas être associé :
  • aux médicaments contenant du métoclopramide, de la métopimazine, de l'alizapride ou de la réserpine : risque d'annulation de leurs effets ;

  • à la réserpine : risque de diminution de l'effet du médicament ;

  • aux IMAO non sélectifs : risque de crises hypertensives.

La prise conjointe de médicaments dopaminergiques et de neuroleptiques utilisés dans les troubles psychiques est généralement contre-indiquée, sauf dans le cas de la maladie de Parkinson. Le médecin en tient compte alors dans la posologie.

Informez votre médecin si vous prenez un antiacide, un antihypertenseur, un opiacé, un médicament contenant de la méthyldopa, de la spiramycine, de la dapoxétine, du fer ou de la sélégiline.

Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse :

L'effet de ce médicament sur l'enfant à naître est mal connu. Par mesure de prudence, son usage est déconseillé pendant la grossesse. Une contraception efficace est nécessaire durant le traitement chez la femme en âge de procréer.

Allaitement :

L'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

Mode d'emploi et posologie du médicament LÉVODOPA BENSÉRAZIDE TEVA

La prise de ce médicament avec un repas riche en protéines peut réduire son effet. Il doit être pris de préférence 1/2 heure à 1 heure après les repas. Les troubles digestifs, qui surviennent essentiellement au début du traitement, peuvent être atténués en prenant le médicament avec des aliments ou une boisson, ou en augmentant très progressivement la posologie.

Les gélules doivent être avalées entières sans être mâchées.

Posologie usuelle :

La posologie est strictement individuelle. La dose minimale efficace est atteinte progressivement, par paliers. Cette progression permet de limiter l'apparition des effets indésirables. Lorsque cette dose est trop rapidement dépassée, des mouvements anormaux peuvent survenir.

Conseils

Dans le traitement de la maladie de Parkinson, il est important de respecter la posologie préconisée par le médecin, notamment les horaires de prises : un pilulier peut être utile.

Le maintien d'une activité physique régulière est recommandée.

Prenez contact avec une des associations destinées aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson : elles diffusent une information utile sur l'évolution de la maladie et sur ses traitements.

Effets indésirables possibles du médicament LÉVODOPA BENSÉRAZIDE TEVA

En début de traitement : nausées, vomissements, diarrhée, constipation, bouche sèche ; une augmentation progressive de la posologie peut limiter ces effets.

Après un traitement prolongé, alternance de mouvements involontaires et de raideur invalidante. Ces troubles traduisent des fluctuations de l'activité de la lévodopa au long cours.

Troubles du rythme cardiaque, hypotension orthostatique, troubles du goût troubles psychiques, agitation, désorientation, dépression, anxiété, cauchemar, somnolence, envie impérieuse de dormir au cours de la journée, éruption cutanée, démangeaisons, anomalie de la numération formule sanguine, augmentation des transaminases.

Une coloration foncée des urines, de la sueur et de la salive peut également être observée.

Des cas d'addiction aux jeux d'argent, d'achats compulsifs et d'hypersexualité ainsi qu'une utilisation abusive compulsive du médicament ont aussi été rapportés (voir Attention).

Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.

Lexique :

Terme Définition
éruption cutanée

Apparition de boutons ou de plaques sur la peau. Ces lésions peuvent être dues à un aliment, à un médicament, et traduire une allergie ou un effet toxique. De nombreux virus peuvent également provoquer des éruptions de boutons : celles de la rubéole, de la roséole et de la rougeole sont les plus connues.

addiction

Dépendance d'une personne à un médicament ou à une drogue. Par extension, la dépendance peut concerner une activité dont on ne peut plus se passer : jeux d'argent, jeux vidéo, Internet, etc.

angine

Infection douloureuse du pharynx (gorge) et des amygdales provoquant de la fièvre. La majorité des angines est due à des virus. Dans 20  % des cas chez les enfants (10 % des cas chez les adultes), l'angine est due à une bactérie, un streptocoque du groupe A. Les angines à streptocoques du groupe A justifient un traitement antibiotique pour prévenir de possibles complications : infection généralisée (septicémie), rhumatisme articulaire aigu, problèmes cardiaques, etc.

Consultez l'article : Angine et mal de gorge de l’adulte ou Angine et mal de gorge de l’enfant

angine de poitrine

Douleur oppressante due à une obstruction partielle des artères coronaires qui irriguent le muscle cardiaque. Elle peut se manifester dans la poitrine, les bras ou la mâchoire.

Synonyme : angor.

antécédent

Affection guérie ou toujours en évolution. L'antécédent peut être personnel ou familial. Les antécédents constituent l'histoire de la santé d'une personne.

antiacide

Médicament qui neutralise l'acidité des sécrétions gastriques ou qui bloque les glandes responsables de la sécrétion d'acide.

antihypertenseur

Médicament qui lutte contre l'excès de tension artérielle. Les principaux sont les bêtabloquants, les diurétiques, les inhibiteurs calciques, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II et les vasodilatateurs.

antiparkinsonien

Médicament destiné à lutter contre les symptômes de la maladie de Parkinson. Les plus utilisés des antiparkinsoniens stimulent ou remplacent l'action de la dopamine sur des centres spécifiques du cerveau (dopaminergiques) ; d'autres bloquent l'action de l'acétylcholine (anticholinergiques) et sont surtout efficaces sur le tremblement et la rigidité musculaire. Ces derniers sont également utilisés pour corriger le syndrome parkinsonien induit par les neuroleptiques.

arythmie

Irrégularité du fonctionnement du cœur.

Voir aussi : trouble du rythme cardiaque.

boulimie

Comportement alimentaire entraînant des épisodes répétés de faim incontrôlable conduisant à l'absorption de grandes quantités de nourriture. L'assouvissement de cette pulsion est souvent suivi d'une sensation de dégoût et de vomissements volontaires. La boulimie touche le plus souvent des femmes jeunes, et alterne dans certains cas avec des épisodes d'anorexie.

Consultez l'article : Anorexie et boulimie

constipation

Ralentissement du transit intestinal se traduisant par la raréfaction des selles.

Consultez l'article : Constipation de l’adulte ou Constipation de bébé et de l'enfant

convulsions

Contractions involontaires limitées à quelques muscles ou généralisées à tout le corps. Elles sont dues à une souffrance ou à une stimulation excessive du cerveau : fièvre, intoxication, manque d'oxygène, lésion du cerveau. Les convulsions peuvent être dues à une crise d'épilepsie ou à une fièvre élevée chez le jeune enfant.

dépression

Maladie associant le plus souvent un sentiment de fatigue, d'inutilité, de culpabilité, d'incapacité à accomplir les tâches quotidiennes. Une perte d'appétit et des troubles du sommeil sont fréquents. Les pulsions suicidaires sont l'un des signes de gravité de la dépression.

Consultez l'article : Dépression

diabète

Terme général désignant les maladies se traduisant par l'émission d'urines abondantes et par une soif intense. Employé seul, le mot diabète concerne généralement le diabète sucré, qui correspond à une perturbation de la régulation des sucres de l'organisme par l'insuline. Il se traduit par l'augmentation du sucre (glucose) dans le sang et par sa présence éventuelle dans les urines. Il existe deux sortes de diabète sucré : le diabète de type 1, ou insulinodépendant, qui nécessite un traitement par l'insuline en injection, et le diabète de type 2, ou non insulinodépendant, qui peut, dans un premier temps, être traité par les antidiabétiques oraux.

Consultez l'article : Diabète de type 1 ou Diabète de type 2

diarrhée

Le sens médical strict de diarrhée est « émission de selles trop fréquentes et trop abondantes ». En fait, le sens commun assimile la diarrhée à la notion de selles liquides et fréquentes. Normalement, les selles sont pâteuses, mais l'émission de selles liquides ou à peine formées, sans douleur ou trouble particulier associé, n'est pas pathologique. On peut parler de diarrhée lorsque les émissions de selles liquides se répètent dans la journée, et que les besoins sont impérieux ou douloureux.

Beaucoup de médicaments peuvent accélérer le transit intestinal et rendre les selles plus liquides, sans que cet effet indésirable soit réellement préoccupant.

Les antibiotiques peuvent altérer la flore digestive, indispensable à la digestion, et provoquer des diarrhées plus ou moins gênantes mais bénignes. L'effet apparaît immédiatement ou après quelques jours de traitement. Une forme de diarrhée grave et exceptionnelle, la colite pseudomembraneuse, peut être observée après un traitement antibiotique ; cette affection se traduit par l'émission de glaires et de fausses membranes (ressemblant à des lambeaux de peau) associées à des douleurs abdominales ; une constipation peut remplacer la diarrhée initiale. La colite pseudomembraneuse peut survenir plusieurs jours après l'arrêt du traitement antibiotique et nécessite un avis médical urgent.

Consultez l'article : Diarrhée et gastro-entérite de l’adulte ou Diarrhée et gastro-entérite de l’enfant

dopamine

Substance impliquée dans le métabolisme du cerveau. Un déficit en dopamine dans une région particulière du cerveau provoque la maladie de Parkinson. Certains médicaments apportent de la dopamine au cerveau (lévodopa) et sont utilisés pour traiter cette maladie ; d'autres stimulent les récepteurs à la dopamine : ils ont des effets sur la lactation et le fonctionnement du cerveau.

dopaminergique

Médicament qui reproduit les effets de la dopamine.

Les principaux médicaments dopaminergiques sont utilisés dans la maladie de Parkinson ou dans les troubles de l'érection. Ils ne doivent pas être associés aux neuroleptiques, qui risquent d'annuler leur effet.

duodénum

Partie de l'intestin dans laquelle pénètrent les aliments issus de l'estomac.

effets indésirables

La tendance actuelle dans les textes officiels est de rapporter la totalité des symptômes gênants observés, même exceptionnellement, chez les personnes ayant utilisé le médicament lors des études scientifiques.

Certains de ces troubles sont réellement dus au médicament et constituent ses effets indésirables ; lorsqu'il existe un risque grave ou important, un message spécifique figure généralement dans la rubrique Attention.

D'autres troubles peuvent avoir été constatés sans que le médicament ne possède de responsabilité réelle dans leur survenue.

Dans un souci d'exhaustivité, nous avons choisi de reproduire l'intégralité des troubles énumérés dans les textes officiels, bien que nous ayons conscience du risque de créer une inquiétude injustifiée. L'information précise du public reste néanmoins notre principale priorité. Il faut donc avoir conscience, en lisant la rubrique Effets indésirables possibles des nouveaux médicaments, que les troubles cités ne sont pas forcément imputables à la molécule utilisée.

Consultez l'article : Comprendre les effets indésirables

excipient

Substance sans activité thérapeutique entrant dans la composition du médicament ou utilisée pour sa fabrication. L'excipient a pour fonction d'améliorer l'aspect ou le goût, d'assurer la conservation, de faciliter la mise en forme et l'administration du médicament. Il sert aussi à acheminer la substance active vers son site d'action et à contrôler son absorption par l'organisme.

L'excipient devrait avoir une innocuité parfaite (être bien toléré) ; néanmoins certains peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles : il s'agit des excipients à effet notoire.

Consultez l'article : Les excipients à effet notoire

générique

Médicament dont le brevet du principe actif est tombé dans le domaine public, permettant ainsi la commercialisation de copies du médicament original. Il présente la même composition qualitative et quantitative en principe(s) actif(s), la même forme pharmaceutique et la même biodisponibilité que le médicament original.

glaucome

Maladie caractérisée par l'augmentation de la pression des liquides contenus dans l'œil (hypertension intraoculaire).

Ce terme général recouvre deux affections totalement différentes :

  • Le glaucome à angle ouvert ou glaucome chronique est le plus fréquent ; il est généralement sans symptômes, dépisté par la mesure de la tension intraoculaire chez l'ophtalmologiste. Il ne provoque pas de crise aiguë, et le traitement repose essentiellement sur des collyres bêtabloquants. Les personnes atteintes d'un glaucome à angle ouvert ne doivent pas utiliser de dérivés de la cortisone sans avis ophtalmologique préalable.

  • Le glaucome à angle fermé ou glaucome aigu est plus rare. Entre les crises, la tension intraoculaire est normale. Mais l'usage intempestif de médicaments atropiniques (notamment en collyre) provoque une crise aiguë d'hypertension intraoculaire qui peut abîmer définitivement la rétine en quelques heures. C'est une urgence ophtalmologique qui se reconnaît à un œil brutalement rouge, horriblement douloureux, dur comme une bille de verre, et dont la vision devient floue.

L'angle dont il est question dans ces deux affections est l'angle irido-cornéen. C'est en effet entre l'iris et la cornée que se situe le système d'évacuation des liquides de l'œil. Un angle peu ouvert (fermé) expose à une obstruction totale du système d'évacuation. Cette obstruction peut survenir lorsque l'iris est ouvert au maximum (mydriase) sous l'effet d'un médicament atropinique : l'iris vient alors s'accoler à la cornée.

Les contre-indications des médicaments atropiniques ne concernent que les personnes ayant déjà fait des crises de glaucome à angle fermé, ou chez qui un ophtalmologiste a détecté ce risque. Celles qui souffrent d'un glaucome chronique à angle ouvert ne sont pas concernées par ces contre-indications.

Consultez l'article : Glaucome

hyperthyroïdie

Excès d'hormones thyroïdiennes se traduisant notamment par une accélération du cœur, une mauvaise tolérance à la chaleur, un amaigrissement et une fatigue chronique.

Consultez l'article : Hyperthyroïdie

hypotension

Diminution de la pression artérielle (tension) qui peut provoquer fatigue, refroidissement des pieds et des mains, vertiges et malaises. L'hypotension peut être due à des médicaments, une hémorragie, une douleur très forte, mais aussi à un passage brutal de la position couchée à la position debout (hypotension orthostatique).

hypotension orthostatique

Baisse de la tension artérielle survenant lors du passage de la position allongée à la position debout. Due le plus souvent à des médicaments, l'hypotension orthostatique se traduit par des étourdissements avec risque de chute, notamment chez les personnes âgées. On peut prévenir ces troubles en évitant les changements de position brutaux : rester assis quelques instants au bord du lit avant de se mettre debout, se lever lentement d'un siège en gardant un appui avant de se déplacer.

Le port de bas de contention, qui empêche le sang de refluer vers les jambes en position debout, est également utilisé pour traiter l'hypotension orthostatique.

IMAO

Abréviation d'inhibiteur de la mono-amine-oxydase. Famille de médicaments utilisés en psychiatrie et en neurologie (dépression, maladie de Parkinson). Ces médicaments sont divisés en deux types : les IMAO non sélectifs, qui sont incompatibles avec de nombreux médicaments et même certains aliments, et les IMAO sélectifs (A ou B), pour lesquels ces inconvénients sont absents ou limités.

infarctus du myocarde

Destruction d'une partie du muscle cardiaque (myocarde), privé de sang par obstruction de ses artères.

Consultez l'article : Après un infarctus du myocarde

mannitol

Le mannitol est un sucre que l'on trouve en grandes quantités dans les algues marines. Il est utilisé pour remplacer le sucre (c'est un édulcorant sous le sigle E421) ou pour éviter le dessèchement d'un aliment ou d'une confiserie. Le mannitol est très souvent présent dans les bonbons et, en particulier, ceux destinés à rafraîchir l'haleine. Il est également présent dans de nombreux médicaments comme excipient (composant sans activité thérapeutique). Chez certaines personnes, le mannitol provoque des troubles intestinaux (diarrhée, ballonnements).

neuroleptique

Famille de médicaments utilisés dans le traitement de certains troubles nerveux ou de symptômes divers : troubles digestifs, troubles de la ménopause, etc.

numération formule sanguine

La numération mesure le nombre de globules rouges (hématies), de globules blancs (leucocytes) et de plaquettes dans le sang. La formule sanguine précise le pourcentage des différents globules blancs : neutrophiles, éosinophiles, basophiles, lymphocytes, monocytes.

Abréviation : NFS.

opiacé

Famille chimique qui englobe l'opium et ses dérivés. Outre les drogues telles que l'opium ou l'héroïne, la famille des opiacés comporte la morphine (antalgique puissant), la codéine (antitussif et antalgique) et de nombreuses autres substances.

ostéomalacie

Déminéralisation du squelette par insuffisance de fixation du calcium et du phosphore sur l'os.

Parkinson

Affection chronique du système nerveux liée à l'altération de certaines cellules du cerveau et se traduisant par des troubles de la mobilité et parfois des tremblements.

Consultez l'article : Maladie de Parkinson.

phéochromocytome

Tumeur très rare des glandes surrénales, se manifestant principalement par des crises d'hypertension artérielle.

posologie

Quantité et répartition de la dose d'un médicament en fonction de l'âge, du poids et de l'état général du malade.

potassium

Élément minéral présent en grande quantité dans l'organisme.

Voir aussi : kaliémie.

tachycardie

Accélération du rythme des battements du cœur. Elle peut être due à une fièvre, à une hyperthyroïdie, à une maladie cardiaque, à l'action de certains médicaments, etc.

Consultez l'article : Tachycardie et bradycardie.

tension intraoculaire

Tension (pression) des liquides contenus dans l'œil. Elle peut augmenter dans certaines maladies comme le glaucome.

transaminases

Enzymes dosées dans le sang, dont le taux s'élève lors de certaines hépatites. Elles figurent dans les analyses de sang sous le nom de SGOT et SGPT ou ASAT et ALAT.

trouble du rythme cardiaque

Anomalie grave ou bénigne de la fréquence des contractions du cœur. L'extrasystole est une contraction survenant juste avant ou après une contraction normale, souvent perçue comme un léger choc dans la poitrine. La fibrillation est une contraction irrégulière et désordonnée. D'autres troubles existent : torsades de pointes, syndrome de Wolf-Parkinson-White, maladie de Bouveret, tachysystolie, flutter et bloc auriculoventriculaire, etc.

Consultez l'article : Troubles du rythme cardiaque.

troubles digestifs

Ensemble de symptômes traduisant une irritation ou un mauvais fonctionnement du tube digestif. Un ou plusieurs troubles peuvent être présents : nausées, vomissements, aérophagie, douleurs abdominales, brûlures d'estomac, ballonnements, flatulences, diarrhée ou constipation, etc. Les antibiotiques peuvent favoriser les candidoses, souvent responsables de troubles digestifs.

ulcère

Lésion en creux de la peau, des muqueuses ou de la cornée.

  • Ulcère de jambe : plaie chronique due à une mauvaise circulation du sang.

  • Ulcère gastroduodénal : plaie localisée de la muqueuse de l'estomac ou du duodénum, due à un excès d'acidité et très souvent à la présence d'une bactérie (Helicobacter pylori). L'ulcère est favorisé par le stress, l'alcool, le tabagisme et la prise de certains médicaments (aspirine, AINS, etc.).

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